28 décembre 2006

Lubumbashi: délocalisation des creuseurs artisanaux de la carrière Kalukuluku vers Kibanda Wepala et 4 autres sites, loin de L'shi !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 28 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 09 janvier 2007

Texte intégral :

Lubumbashi: délocalisation des creuseurs artisanaux

Ces creuseurs ont été évacués le 28 décembre dernier de la carrière Kalukuluku dans la commune de la Ruashi.

Deux cents d'entre eux ont été dirigés vers un nouveau site d’exploitation de l' hétérogenite.

Small Scale Mining, service de l’Etat d’assistance aux creuseurs artisanaux, promet de nouvelles places à tous les évacués, rapporte radiookapi.net

Une première vague de 200 creuseurs a été acheminée à Kibanda Wepala.
C’est une ancienne carrière à une cinquantaine de kilomètres de Lubumbashi.

Chacun des creuseurs a reçu un sac de maïs de 25 kilos, une somme de 20.000 Fc, de l’huile de table ainsi qu’un colis de poisson salé.
C’est un don de Chemaf, acquéreur de la mine de Kalukuluku.

Les creuseurs éprouvent une crainte malgré cette assistance. Ils craignent de manquer de la clientèle dans cette nouvelle carrière inconnue du public.

Cinq sites sont prévus pour accueillir 1.500 creuseurs selon le chef d’antenne de Chemaf/Katanga.
Denis Kampash affirme que les abris, les installations sanitaires et les points d’eau sont déjà aménagés.

Une autre vague de creuseurs a été acheminée lundi (08 janvier 2007 ?)vers de nouveaux sites.

Pour rappel, ces creuseurs ont été évacués de force en décembre dernier de la carrière de Kalukuluku. Des affrontements ont opposé ces derniers et la police. Il y a eu trois morts et plusieurs blessés.

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Evénements de la Mine de l'Etoile ( à la Ruashi) : les ONG CDH et COSCCET et le gouverneur du Katanga apportent des précisions !

Source : DigitalCongo, Le Potentiel, Radio Top Congo, Cdh & Cosccet, Gouverneur du Katanga
Date de survenance : 28 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 02 janvier 2007

Texte intégral :

Le Centre des Droits de l’Homme et du droit humanitaire (Cdh) et le Comité de Suivi pour la Contribution de Communautés et Eglises pour la Transformation Humaine (Cosccet) ont exprimé le 28 décembre dernier leur désolation quant à la répression des creuseurs de la Mine de l’Etoile à la commune de la Ruashi qui a entraîné plusieurs cas de décès et blessés par balle par les éléments de l’Escadron Mobile (Gmi) de la Police Nationale Congolaise.

Ce 28 décembre 2006 vers 4 heures du matin, le Quartier VI de la commune de la Ruashi à Lubumbashi a été transformé en champs de tirs par les éléments de l’Escadron Mobile (Gmi) de la Police Nationale Congolaise selon ces deux organisations des droits de l’homme, à la suite de la décision de fermeture de la Carrière communément appelée « Mine de l’Etoile » exploitée par l’entreprise Chemaf.

Elles ajoutent que la répression des creuseurs par les policiers s’est soldée par :
* l’assassinat de M. Viadunia Nguvuko, 18 ans, résidant au n°1 de la Chaussée de Kasenga dans la Commune de la Ruashi, a côté du Marché « Zambia »
* et celui de M. Toto Kibawa Nyembo, 29 ans, résidant au n° 27 de l’avenue Kiwele, marie et père de 4 enfants.
* M. Cléophas Kalekwa étudiant en G1Médecine à l’Université de Lubumbashi habitant au n° 20 de la rue 4 a été poignardé à la tête et à sa main droite dans la pharmacie de son grand frère au moment où les policiers voulait s’accaparer de l’argent de la caisse;
* son frère Olivier Ndayi, propriétaire de ladite pharmacie et père d’un enfant est porté disparu.
* M. Kafwimbi qui a reçu une balle au niveau de la clavicule;
* M. Kilambi Mwanda qui voulait se rendre compte de la situation passait à la Ruashi a reçu une balle au niveau de la clavicule.
* Un autre homme non autrement identifié avait aussi reçu une balle perdue alors qu’il se trouvait en face du Bar Toronto entre deux parcelles 446 et 447 ; la destination de ce dernier n’est pas connue car il saignait.

De plus, et selon les informations recueillies sur place auprès des témoins par ces deux ONG, d’autres cadavres ont été emportés par des policiers et d’autres victimes ont été enfermées dans les containers à la carrière parmi lesquelles a été dénombré cinq personnes dont une femme et quatre hommes.

Devant cette situation, le Cdh et le Cosccet s’interrogent si la mission de la Police qui consiste à matraquer et arracher les biens des paisibles citoyens dans leurs maisons sans distinction (comme des mamans) ou encore de pourchasser les creuseurs refusé d’obtempérer à l’ordre d’évacuer la carrière jusque-là tirer sur eux à balles réelles et sans sommation ou plutôt à protéger la population et maintenir l’ordre public.

Les deux ONG rappellent que les policiers de la même unité qui avaient abattu sommairement deux jeunes paisibles citoyens sans arme au quartier Bel-air Mukala n’avaient jamais été poursuivis et sanctionnés et qu’il y a lieu de mettre définitivement fin à l’impunité.

De ce qui précède, les deux ONG recommandent qu’une enquête soit ouverte en vue d’établir la responsabilité de chacun et de sanctionner sévèrement tous les récalcitrants dont le Commandant Freddy nommément cité pour avoir tiré à bout portant sur Viadunia et de réparer les préjudices subis par toutes les victimes.

Le Gouverneur de la Province du Katanga, M. Urbain Kisula Ngoy, intervenant vendredi sur la Radio Top Congo, a déclaré que la concession était occupée par des creuseurs.

Après négociation, les autorités leur ont faits comprendre que cette concession a été cédée à un investisseur privé pour l’exploiter de manière industrielle.

Tous les creuseurs, a-t-il déclaré, ont reçu un peu d’argent pour quitter cette concession en échange d’une autre disponible.
En outre, Chemaf avait consenti de supporter les études des enfants qui sont en âge scolaire qui travaillaient dans cette concession.

Quelque temps après a ajouté M. Kisula Ngoy, ces creuseurs exigeaient plus d’argent.

Le jour des incidents, des policiers ont tenté de contenir les manifestants.
Ces derniers ont commencé à jeter des pierres sur les policiers.
C’est dans ces conditions qu’une personne a été atteinte par une balle perdue.
Le Gouverneur du Katanga a reconnu la mort d’une personne.

(Ern.) Cyrille Milandou/Le Potentiel

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Ruashi : affrontements meutriers entre creuseurs et policiers sur le site de la CHEMAF, à la mine de l’Etoile (mine de Kalukuluku)

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 28 décembre 2006
Date de première publication sur Internet :28 décembre 2006

Texte intégral :

Lubumbashi : affrontements entre creuseurs et policiers

Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les creuseurs artisanaux de la mine de l’Etoile dans la commune de la Ruashi, ce jeudi matin.

Trois civils ont été tués et trente policiers grièvement blessés.

Les creuseurs voulaient accéder de force à cette mine de cuivre qui a été attribuée à la société minière CHEMAF, indique radiookapi.net

Les creuseurs artisanaux ont été surpris de voir le matin que la mine de Kalukuluku était ceinturée par un cordon policier.

C’est alors qu’ils se sont rassemblés sur la commune de la Ruashi avec comme objectif de descendre vers le centre ville.

La police s’était déjà discrètement déployée dans la cité. Elle a tenté de les en empêcher. Il s’en est suivi un jet de pierre.

Visiblement peu nombreux et insuffisamment équipés, les policiers ont commencé à battre en retraite. Les policiers de l’escadron mobile ont alors ouvert le feu sur les manifestants.

On déplore 3 morts pour le moment. Les manifestants se sont enfuis quand une unité de la garde présidentielle a traversé la commune de part en part. Ce qui a permis à la police d’occuper la commune de la Rwashi.

Pour l’instant, le calme règne mais la police renforce les dispositifs de sécurité. La tension est persistante.

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27 décembre 2006

Lubumbashi : l'ANR intervient dans l'élection du gouverneur du Katanga en arrêtant un des candidats vice-gouverneurs !...Pauvre 3ème République...

Source : Forum des As
Date de survenance : 27 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 29 (?) décembre 2006

Texte intégral :

Le colistier d’un candidat Gouverneur du Katanga inquiété

Réagissant à ces intimidations, Vano Kalembe Kiboko est formel: «Je ne désarme pas, j’irai jusqu’au bout».


Qui a donc peur de M. Vano Kiboko, candidat Gouverneur de la province du Katanga?
La question reste posée.

Mais, sur place à Lubumbashi, mardi 27 décembre dernier, son colistier (le candidat vice-gouverneur de la province du Katanga), Mr. Didier Kikudji Kibwey Mbuyu, a été interpellé.

«Vano» y voit un coup de ses adversaires et de certains milieux politiques qui le redoutent tant au point de craindre qu’il ne bouscule tous les calculs politiciens montés dans certains laboratoires.

Hier soir, Vano Kalembe Kiboko s’est confié à «Forum des As» au cours d’une interview que nous vous proposons dans les lignes qui suivent.


A en croire des informations en notre possession, votre colistier, M. Kibwey Kikudji, aurait connu quelques ennuis à Lubumbashi au Katanga. De quoi s’agit-il?
C’est vrai que mon colistier a connu des ennuis à Lubumbashi.

Moi, je ne parlerai pas de quelques ennuis, mais des ennuis sérieux parce qu’il a été victime d’un mandat d’amener de la part de l’Agence nationale des renseignements, ANR.

Comme vous le savez, l’ANR est un service de sécurité de l’Etat.

Mon colistier a reçu un mandat d’amener hier mardi 27 décembre 2006 à 16h00 en son bureau de travail.
Nous nous sommes inquiétés parce que c’est un homme loyal, un homme qui ne commet pas de tort, mais on est venu le cueillir comme un vas-nu-pieds pour le traîner jusqu'aux installations de l’ANR.

Et pourtant, s’il y avait un problème civil, on pouvait porter cela à la connaissance de l’autorité judiciaire. Le Palais judiciaire est là, le Parquet est là et c’est là qu’on devrait le trouver.

Mais, on l’amène à la sécurité comme s’il avait porté atteinte à la sécurité de ce pays. Cela m’a vraiment frustré en tant que candidat gouverneur.

Selon vos informations, d’où viendrait alors ce coup?
Vous savez, M. Kibwey Kikudji est mon colistier, c’est-à-dire le vice-gouverneur de M. Vano Kiboko, le gouverneur du Katanga.

A mon avis, le coup viendrait d’en haut parce que d’après nos investigations, le service de l’ANR a indiqué que les instructions étaient venues de Kinshasa.
Donc, nous pensons que les instructions sont venues d’en haut.

Et je pense que ce sont nos détracteurs parce qu’ils voient en face d’eux des adversaires forts, virulents et cela les inquiète. Et ils pensent que, pour bien conforter leurs pions, il faut désintéresser ou décourager Vano Kiboko par des intimidations comme celles-là.

Non, moi je suis avanceur, je ne désarme pas, je ne peux pas me désister, je vais aller jusqu’au bout.

Pourquoi s’en prend-t-on à vous? Vos adversaires ont-ils donc peur de vous parce que vous auriez plus de chances de gagner?
Vous savez, au Katanga, quand vous avez affaire à une certaine classe, par exemple, à certain Nazem ou à un Katansi, cela ne vous inquiète pas.

Mais, quand vous avez devant vous M. Vano, c’est une fougue devant vous et vous pensez que c’est un obstacle sérieux. Je pense que c’est cela. Ils ont peur d’une certaine popularité, d’une certaine confiance que M. Vano Kiboko a commencé à inspirer dans la classe politique et surtout auprès des députés provinciaux qui le connaissent bien, qui savent bien qui est Vano et qui risqueraient de le porter justement au gouvernorat du Katanga.

C’est cela qui inquiète nos adversaires. Dans une cartaine classe politique, dans un certain carré politique beaucoup plus élévé, en dehors du Chef de l’Etat bien-sûr parce qu’il est au dessus de la mêlée, Vano inquiète et dérange les calculs politiciens qu’ils sont entrain de monter. et je crois que cette cabale vient de là, en complicité avec le soit-disant pasteur Mulunda.

Ce n’est pas pour l’insulter que je dis sois-disant pasteur, mais parce qu’il a laissé son rôle de pasteur et il a mis les pleins pieds dans la politique. Ce n’est pas cela son rôle. S’il est pasteur, il doit rester dans son église et peut-être prodiguer des conseils spirituels au Chef de l’Etat et non faire la politique.

Comment, à Lubumbashi, la population a-t-elle accueilli cette interpellation?
Avec beaucoup d’indignation.
Vous pouvez interroger tous les habitants de la ville de Lubumbashi, c’est avec beaucoup d’indignation que la population a appris cela.
C’est vraiment dommage pour un pays qui voudrait décoller en démocratie qu’on laisse des intimidations comme celles là à la manière d’Honoré Ngbanda.
Ce n’est pas comme cela qu’on doit se comporter, à l’heure actuelle, en politique. Nous sommes à l’aurore de la démocratie et il faudrait que nous puissions faire décoller cette démocratie comme tout le monde le souhaite.

Malgré ces intimidations, vous ne semblez pas reculer ou abandonner?
En tout cas, nous nous sommes concertés pour étudier le mobile qui aurait poussé les intimidateurs à ces actes là.
Et nous avons compris qu’ils ont peur. Alors, parce qu’ils ont peur, cela nous réconforte davantage, nous endurcit encore davantage. Il n’est pas donc question de désister, M. Vano va aller jusqu’aux élections.

Avez-vous un message pour la population du Katanga?
C’est un message de patience et d’encouragement.
La population doit se réveiller maintenant.
Nous ne sommes pas à l’époque de fanatisme. Le fanatisme est déjà dépassé, le sentimentalisme est déjà dépassé.
Pour le moment, la population doit refléchir, doit savoir choisir des responsables qui le méritent, des gens qui savent faire des projets répondant aux objectifs attendus par la base.
Et j’invite la population à ouvrir encore beaucoup plus l’oeil, à abandonner tout sentiment, tout fanatisme pour que puissions aller avec notre démocratie vers le bon port et non pas vers une satisfaction sentimentale, ethnique quelconque que je pourrais reprocher ici.

Propos recueilis par Marcellin MANDUAKILA

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26 décembre 2006

Lubumbashi : dispute à l’AMP pour le gouvernorat du Katanga...alors que l'élection de Moïse Katumbi Chapwe "va de soi"!...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 20(?)-26 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 26 décembre 2006

Texte intégral :

Katanga : dispute à l’AMP pour le gouvernorat

Désaccord au sein de la coordination provinciale de l’Alliance pour la majorité présidentielle au sujet de la candidature de Moïse Katumbi Chapwe au poste du gouverneur du Katanga, rapporte radiookapi.net

Le pasteur Ngoy Mulunda a affirmé récemment à Lubumbashi qu’un consensus a été trouvé autour du nom de Moïse Katumbi comme en tête de liste pour le gouvernorat du Katanga.

Le coup de colère de Kibwe Kikudji, membre de l’AMP et candidat vice-gouverneur, n’a pas tardé : pour lui, il s’agit d’une manipulation politique.
Il ne voit pas comment le président de la République peut appuyer un candidat car les élections sont ouvertes à tous.

Le pasteur Ngoy Mulunda n’a pas fait de commentaire.
Il se réserve le droit de porter plainte contre Kibwe Kikudji pour propos diffamatoires.

Muyej Mangez Manse, coordonnateur de l’AMP/Katanga confirme pour sa part le consensus dégagé autour de la candidature de Moïse Katumbi.

Cette candidature a été approuvée par Joseph Kabila, chef de file de l’AMP, ajoute-t-il. Il en veut pour preuve, la signature de Philippe Futa, coordonnateur de l’AMP, figure sur l’acte de candidature de Moïse Katumbi et de son colistier.

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24 décembre 2006

Noël: morosité à Kinshasa et à Mbandaka, fête à Lubumbashi !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 24 décembre 2006
Date de première publication sur Internet :25 décembre 2006

Texte intégral pour Lubumbashi :

Noël: morosité à Kinshasa et à Mbandaka, fête à Lubumbashi

A Kinshasa comme à Mbandaka, beaucoup de familles ont passé la Noël dans la prière et la méditation.
Pendant ce temps, il y a eu une ambiance de fête à Lubumbashi, rapporte radiokapi.net

(...)

Dimanche, Lubumbashi était déjà dans une ambiance de fête.

Tôt une grande partie des magasins et boutiques de luxe de la ville ont ouvert leurs portes.
Les gens qui viennent de partout s’empressent d’acheter des fleurs, des sapins, des habits et des jouets pour enfants.

La circulation des véhicules et des piétons dans tout le sens a créé une atmosphère de carnaval.

Les marchands ambulants ne sont pas du reste. Ils passent d’une rue à une autre pour attirer la clientèle.

«Demain c’est un grand jour. Ce qui fait qu’il y a plus de gens dans le centre ville que d’habitude. Les uns sont à la recherche d’un nouvel habit, d’autres cherchent à habiller leurs enfants. Ce qui fait qu’il y ait beaucoup de monde au centre ville », explique un père de famille.

Un grand nombre de véhicules étaient en circulation dimanche à Lubumbashi.
Les piétons étaient aussi nombreux. Ils voulaient tous se procurer quelque chose pour mieux passer la fête de Noël.

Le maire de la ville vient d’ériger trois tentes à la place de l’Indépendance, en collaboration avec une société brassicole. C’est là que la bière sera vendue à bas prix.

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22 décembre 2006

Cinéma congolais: “Muswamba” attire les Lushois !

Source : DigitalCongo, Le Potentiel
Date de survenance : 22 décembre 2006
Date de première publication sur Internet :18 janvier 2007 !

Texte intégral :

Cinéma congolais: “Muswamba” attire les Lushois

Dieumerci Monga Moduka/ Le Potentiel/Kinshasa/18/01/2007 / Culture

En rapport avec la religion, les participants étaient tous d’avis que Dieu est devenu un moyen pour nuire à autrui et satisfaire des intérêts égoïstes et personnels.

Dans le cadre de la semaine culturelle organisée du l7 au 24 décembre 2006 par le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, une projection cinématographique a eu lieu le vendredi 22 décembre 2006 au musée national de Lubumbashi.

Le téléfilm « Muswamba » de Guy Kabeya, classé dans la catégorie jeune réalisateur, a émerveillé le public qui n’en a pas l’habitude.

Pendant une cinquantaine de minutes, élèves et étudiants, en­seignants et chercheurs ont dû savourer cette recette, prêtant ainsi les oreilles aux petites ob­servations ayant caractérisé la réalité fictive du récit.

Par un style émouvant, actif et intéressant, Guy Kabeya exploite har­monieusement le temps histori­que et le temps de l’histoire.

Une analyse partant de l’orientation particulière sur base d’une lecture plurielle de ce drame a été faite. Il ressort que les littéraires ont souligné ce qui suit :
ce drame est le reflet de la poésie de Charles Péguy, Paul Claudel et tant d’autres parce qu’il exprime la mélancolie, la tris­tesse et le déséquilibre psycho- socio-économique.

Privée de l’affection ma­ternelle, abandonnée à son triste sort, chassée du toit paternel, Muswamba s’est retrouvée dans la prostitution sous la contrainte de sa tante.

"L’homme mangera à la sueur de son front" déclare la Bible, les économistes se sont inspirés de cette pensée divine pour renforcer leur point de vue. Pas d’action pas d’intérêt, disent-ils. La tante de Muswamba, réputée pour le sexe ne pouvait pas supporter une personne improductive.

Satisfaire des intérêts personnels

Pour les économistes, la prostitution est prise dans ce ca­dre pour un acte purement éco­nomique. « Si la héroïne n’était pas d’accord avec la prostitu­tion de sa tante elle aurait opté pour une solution alterna­tive, indiquent-ils ». Elle a une part de responsabilité dans ce qui lui est arrivé.

C’est à ce niveau que les divergences de vue se sont fait remarquer dans les chefs du pu­blic parce que l’économie, l’éthi­que et la morale ne font pas bon ménage.

Les éducateurs et opé­rateurs de la pensée estiment que la voie empruntée par Muswamba est incommode. Elle ne devrait à aucun cas recourir à la prostitution qui est à la base des pandémies, bref de beaucoup de maux. Elle aurait mieux fait de recourir à l’assistance sociale, à la justice, à la police car, elle était en âge de se prononcer li­brement pour un avenir meilleur digne et conforme aux normes morales et spirituelles. Ni la tante de Muswamba, ni le père ne pou­vaient être « ménagé ».

En rapport avec la religion, les participants étaient tous d’avis que Dieu est devenu un moyen pour nuire à autrui et satisfaire des intérêts personnels et égoïstes.

A la citation selon laquelle la vie appartient à ceux qui se sont assignés un objectif précis, les participants étaient pour un ob­jectif noble.

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Lubumbashi : L'UNILU répond très mollement ,et avec des "preuves" qu'elle n'explicite pas, aux accusations multiples de l'ONG ACIDH !...

Source :AllAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 22 (?) décembre 2006
Date de première publication sur Internet :22 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: A propos de l'exclusion de trois étudiants, l'Unilu réagit

(Note de Lubumbashi-FIR : le communiqué de l'ACIDH a été publié sur ce blog le 18 décembre dernier)

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 22 Décembre 2006
DIDIER KAL

Communiqué de l'UNILU :

Nous sommes au regret de constater que, malgré notre dernière réaction à votre dernière publication du 02 décembre dernier, relatif à un communiqué de presse de l'ACIDH, voici que vous revenez à la rescousse pour publier de nouveau un document totalement séditieux du même organe. Nous sommes en droit de conclure par là que l'ACIDH utilise votre journal pour faire passer ses propos diffamatoires à l'endroit de l'Unilu ou de ses responsables (que les responsables de cet organe ne portent peut-être pas dans leur coeur).

Comment voulez-vous qu'une Ong de lutte contre l'impunité se mette à défendre ceux qui sont punis pour des fautes retenues à leur charge. Le cas des filles, repris dans votre titre paru ce 18 décembre, exclues pour manquement grave à leur devoir d'Etat nous étonne. L'ACIDH sait pertinemment bien qu'il s'agit là des étudiantes qui ont été punies pour faux et usage de faux (les preuves existent, même au gouvernorat de la province du Katanga).

Voulez-vous que l'université puisse cautionner ce genre de comportement, alors qu'elle a pour mission d'apporter une bonne éducation aux futurs dirigeants de ce pays. Surtout que cela émane des filles, mères de demain de qui l'éducation de base de nos enfants, de toute une nation donc dépendra.

Pour un journal de grande renommée comme le votre, il n'est pas logique que vous puissiez paraître comme une caisse de résonance des gens mal intentionnées qui ne vous livrent pas une information vérifiée à l'avance (ce que nous déplorons à l'ACIDH).

Nous nous abstenons de tout autre commentaire et vous informons que l'université a porté cette affaire en justice. Surtout que cet organe s'est permis de distribuer sous forme de trac des milliers de copies de son communiqué sur le campus de l'université et à travers la ville de Lubumbashi (avec quelle intention?).

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Kawana (à 18 km de L'shi) : creuseurs artisanaux et "départs volontaires (sic)" reconvertis en fabricants de gravier par l'ONG Pact Congo

Source :Radio Okapi
Date de survenance : ? décembre 2006
Date de première publication sur Internet :22 décembre 2006

Texte intégral :

Les creuseurs artisanaux reconvertis en fabricants de graviers au Katanga.

Avec l’appui de l’ONG internationale Pact Congo, 10 partants volontaires de la Gécamines et 80 anciens exploitants miniers artisanaux implantent une micro industrie de gravier.

L’initiative a lieu à la carrière de Makaya au village Kawama, à près de 18 km de la ville de Lubumbashi dans la province du Katanga.

Comment fonctionne ce projet pilote ?
Dans son entretien avec Nicole Ngaka, Oscar Mutanda-Pyng, explique comment ce projet pilote va fonctionner et quel est le bien fondé d'une telle initiative pour ces anciens creuseurs artisanaux.
Fichier audio disponible sur le site de Radio Okapi

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20 décembre 2006

Lubumbashi : Séminaire sur la relance du secteur agricole et de l’élevage au Katanga : quelles priorités à court terme ?

Source : Groupe Yahoo! Niambo
Date de survenance : 20 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 07 janvier 2007

Texte intégral (du résumé !) :

Séminaire sur la relance du secteur agricole et de l’élevage au Katanga : quelles priorités à court terme ?

Résume succinct par Marcel YaBili

Dans le cadre de la promotion de l’Espace du Partenariat Economique développé par la Région wallonne en République Démocratique Congo, un séminaire sur la relance du secteur agricole et de l’élevage au Katanga a été organisé le mercredi 20 décembre 2006 à Lubumbashi, par l’APEFE en collaboration avec l’Office de Promotion des Entreprises Congolaises (OPEC), l’Agence Wallonne à l’Exportation (AWEX) et le Centre de Développement de l’Entreprise (CDE).

Ce séminaire a connu la participation de 47 Délégués parmi lesquels, des institutions publiques, des bailleurs de fonds et institutions d’appui, les privés, ONG et autres institutions d’encadrements du secteur d’agriculture.

Au programme, les participants ont suivi plusieurs communications dont la première faite par Mr Marc KOHEN, Conseiller à la Délégation Wallonie Bruxelles, suivi par le Consul belge à Lubumbashi, de Mme Annie Kabeya qui a parlé au nom de Monsieur Fabrice SPRIMONT, excusé, de l’Ingénieur MWAMBA, représentant le Dr Baudouin KAKUDJI , professeur NGONGO de la FAO, professeur MAHANGAIKO et professeur MOBINZO.

Dans un second volet il y a eu la présentation du CAVTK par Mr MAX MULAND, Secrétaire Général de cette ASBL et Mme Fabienne BONTYES qui anime le Pool de Formation et de Vulgarisation (PPFV)

L’objectif poursuivi par ce séminaire était de créer un cadre de rencontre et de discussion sur le thème en vue de présenter des pistes des propositions devant assurer la relance du secteur agricole et de l’élevage au Katanga.

Il s’agissait dans un premier temps de présenter la province et de faire l’état des lieux du secteur de l’agriculture, l’élevage, la pêche, la pisciculture, la production des semences, la production laitière…de la province de Katanga et de présenter les atouts et limites du secteur.

Atouts :
* superficie de la province : 496.877 km²
* diversité éco-climatique
* potentialités favorables au développement du secteur agricole.

Freins répertoriés :
* détérioration des routes de desserte agricole
* approvisionnement difficile en intrants agricoles, d’élevage, et de pêche suite à la dégradation du pouvoir d’achat de la population
* délabrement des infrastructures d’appui à la production
* absence d’une politique agricole cohérente
* faiblesse du budget national alloué au secteur agricole
* absence d’un système adéquat de financement du secteur
* éloignement des centres de production et ceux de consommation et de transformation.

Pistes de solution :
- Mise en place une politique agricole devant résoudre les problèmes liés aux faiblesses répertoriées ci-dessus.
-Limitation ou découragement des importations de produits concurrents à la production locale.
-Accès des producteurs aux prêts et crédits
-Allègement de la fiscalité.
- Faciliter l’achat des intrants agricoles et vétérinaires.
- Résoudre le problème de la dualité entre les intérêts miniers et le développement du secteur agricole.
- Réactiver le service de contrôle de la qualité de la production et biens mis sur le marché.

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Lubumbashi : délocalisation des creuseurs de la concession de Chemaf de Kalukuluku

Source : AllAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : ? décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 23 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Katanga, délocalisation des creuseurs de la concession de Chemaf de Kalukuluku

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 23 Décembre 2006
Hilaire Kayembe

Le gouverneur du Katanga, Urbain Kisula Ngoy, a présidé dernièrement dans la salle des réunions du gouvernorat du Katanga, une séance de travail sur la délocalisation des creuseurs qui opèrent dans la concession de Chemaf de Kalukuluku, dans la commune de Ruashi, à Lubumbashi.

Il s'agit de la localisation de 1400 creuseurs de cette concession vers d'autres sites d'exploitation minière artisanale de la province.

La société Chemaf a accordé des moyens logistiques au gouvernorat pour faciliter le déplacement de ces exploitants indépendants artisanaux.

Le site doit être rapidement libéré afin de permettre au nouvel investisseur, Ruashi Mining, d'entrer en possession de son domaine dégagé.

Lien vers le texte original, intégral

19 décembre 2006

Conflit foncier à Lubumbashi : les travailleurs de la Gecamines en procès contre le Groupe Movoto

Source : Allafrica, Le Potentiel, Acp
Date de survenance : 19 décembre 2006 (ou en 1978 ou en 1986 ?)
Date de première publication sur Internet : 20 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Conflit foncier

Le Potentiel (Kinshasa)Publié sur le web le 20 Décembre 2006
Hilaire Kayembe

Les travailleurs de la Gecamines en procès contre le Groupe Movoto

Une concession située sur la 18ème rue de Limete à Kinshasa oppose les travailleurs de la Gecamines Exploitation au Groupe Movoto par sa Société nationale pour la commercialisation des produits (SNCP).

Les deux parties se proclament propriétaires, brandissant chacune son certificat d'enregistrement. Mais celui détenu par la Sncp serait un faux à en croire la partie Gecamines, qui dit détenir le sien du propriétaire originel, la société belge Cabelcom qui le lui a cédé après indemnisation de ses travailleurs lors de la zaïrianisation de 1973.

Selon l'Agence congolaise de presse (ACP), dans sa livraison du mardi 19 décembre dernier, la délégation syndicale de la Gecamines a fait une descente à sa rédaction pour signaler la résurgence du conflit qui l'a toujours opposée au Groupe Movoto par sa Société nationale pour la commercialisation des produits (SNCP) au sujet d'un terrain situé sur la 18ème rue de Limete à Kinshasa.

D'après la source, c'est le discours d'investiture du président Joseph Kabila, dans son volet consacré à l'impunité qui a joué au déclic pour relancer, ce vieux dossier dans lequel des travailleurs de la Gecamines Exploitation seraient floués et dépossédés de leur patrimoine par le Groupe Movoto.

La délégation syndicale en a profité pour informer l'opinion de l'imminence d'un procès en règle contre le spoliateur. Ce dernier serait mis au défi de produire le titre en sa possession pendant que le vrai titre à la connaissance des services compétents demeure celui accordé à la société belge Cabelcom portant Volume 118 folio 85 délivré en 1958 sur base d'un procès verbal de bornage daté de 1951.

Comment ce document a-t-il changé de mains ?
C'est à la faveur des mesures de la zaïrianisation prise le 30 novembre 1973. A cet effet, il est fait apport à la Générale des carrières des mines (Gecamines Exploitation) du patrimoine de la société Cabelcom située à Lubumbashi (lettre n° C/015/BCE/0141/75 du 21 avril 1975 du commissaire d'Etat au Commerce).

Ainsi la Gecamines, conformément à la loi n° 78-003 du 20 janvier 1978 portant mesures de recouvrement des sommes dues à l'Etat par les acquéreurs des biens zaïrianisés, a complètement dédommagé les anciens propriétaires.
Une convention signée entre les parties, à savoir la Gecamines et les Câbleries belges, prévoyait les modalités de paiement de cette indemnisation.

En 1986, après leur indemnisation, les Câbleries belges délivrèrent à la Gecamines une attestation constatant le règlement de leur dû.

C'est sur présentation de cette pièce combien importante que le département du Portefeuille délivrera une attestation de cession de propriété en faveur de la Gecamines.
Ce document signé conjointement par le commissaire d'Etat aux Finances et celui du Portefeuille de l'époque, autorisait le conservateur des titres fonciers du ressort à procéder à l'établissement des documents requis consacrant les droits réels que la République du Zaïre reconnaît dorénavant à la Gecamines Exploitation sur tous les biens immeubles ayant fait partie du patrimoine zaïrianisé précité.

Forte de ces différentes attestations, la Gecamines introduisit une demande de mutation des titres. C'est à cette étape que les choses devinrent floues avec l'immixtion de la SNCP du Groupe Movoto qui se serait fabriqué un certificat d'enregistrement Volume A 242 folio 62.

Un dédoublement sur lequel la justice aura à statuer éventuellement aujourd'hui jeudi 21 décembre.

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18 décembre 2006

l'ACIDH continue son combat pour que l'UNILU soit (conduite comme) une véritable Université : le recteur Kaumba...prince ou potentat narcisique ?

Source : AllAfrica,Le Potentiel
Date de survenance : 30 novembre 2006...et avant, et après !...
Date de première publication sur Internet : 18 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Les droits humains violés dans une université congolaise

Le Potentiel (Kinshasa)Publié sur le web le 18 Décembre 2006
Donatien Ngandu Mupompa

Toutes les filles à l'école.
Voilà une recommandation de l'Unicef qui semble être bafouée à l'Université de Lubumbashi (Unilu). Il nous revient en effet de l'ONG "Action contre l'impunité pour les droits humains (ACIDH)", que l'actuel recteur de la première université officielle du Congo vient de jeter à la porte trois étudiantes de cette institution.

Selon l'organisation défenderesse des droits humains, le tort de ces filles est d'avoir revendiqué leur droit à un logement décent et un environnement sain.
Prince Kaumba inquiète même le corps professoral.

L'opinion se souviendra que dans son communiqué de presse n° ACIDH/016/11/2006 publié le 28 novembre dernier, l'ACIDH dénonçait la décision du recteur de l'Université de
Lubumbashi portant la délocalisation des étudiantes de leurs homes pour les héberger sous les tentes et dans les garages.

Bien que revenu aux bons sentiments en trouvant partiellement solution à ce problème, soutient l'ACIDH, le recteur Prince Kaumba Lufunda a frappé dur sur celles qu'il a considérées comme meneuses des revendicatrices, en excluant définitivement de l'Université de Lubumbashi trois étudiantes.

En effet, par sa décision n°246/2006 du 30 novembre 2006, monsieur le recteur, toujours fidèle à sa politique, vient de frapper les étudiantes :
Bhibhi Gheng'a (D2 médecine), Kyungu Mwamba (L2 Droit) et Kalunga Kabwe (G3 économie), toutes interdites de prendre l'inscription au rôle à l'Université de Lubumbashi avec interdiction de fréquenter les lieux universitaires au motif que celles-ci « n'ont pas préservé la réputation de l'Université », « qu'elles ont mis en cause l'Université sans au préalable recevoir l'aval de l'autorité compétente ».

L'ACIDH rappelle que cet acte n'est pas isolé, il rentre dans une série fâcheuse d'autres actes malveillants et bafouant systématiquement les libertés syndicales et les droits humains au sein de cette institution depuis la nomination le 09 janvier 2002 de M. Kaumba Lufunda comme recteur et dont la seule motivation est de s'assurer l'éternité à ce poste, que d'assurer l'intérêt général de l'Université.

Durant ce règne totalitaire et de gestion calamiteuse du personnel et des finances, quiconque a osé critiquer la gestion du comité conduit par le Prince Kaumba Lufunda a été soit frappé d'une suspension ou déchargé de toutes fonctions, ou bien exclu définitivement de l'Université.

Sans être exhaustive, l'ACIDH rappelle les faits illustratifs vérifiables ci-après :

* par décision rectorale n° 227/2003 du 15 octobre 2003, les professeurs Bashizi
Cirhagarhula, Loris Nda-Bar-Tung et Kampetenga Lusengu avaient été déchargés de toutes leurs fonctions à l'Université de Lubumbashi sept mois durant pour avoir adressé un mémorandum de leur syndicat (ACASUL) sur le constat de la gestion de l'Université par le comité du recteur Prince Kaumba Lufunda au ministre de tutelle.

* Le 03 novembre 2003, le professeur Kampetenga reçut la lettre N/Ref : 2/SGADM/OS/HKK/ 252/2003 du secrétaire général administratif, le professeur Chabu Mumba, le sommant de quitter la maison de l'UNILU qu'il occupait.

* Pour avoir rédigé en date du 7 janvier 2004, une note sur la gestion du personnel et sur la gestion financière de l'Unilu en tant que secrétaire général de l'ACASUL le professeur Yogolelo Tambwe Ya Kasimba va se voir assigner en justice par le comité de gestion «au sujet des faits dont il lui sera donné connaissance» le 26 janvier 2004.

* Sur citation à prévenu R. 28.17/II du 18 mars 2004, le professeur a comparu le 25 avril 2004 devant le tribunal de paix Lubumbashi/Kamalondo qui va le condamner par défaut à 12 mois de prison avec sursis.

* Le 6 décembre 2003, alors qu'ils devaient procéder à l'ouverture de l'Assemblée générale extraordinaire, les professeurs Yogolelo Tambwe et Kadony Ngwuay, respectivement nouveaux secrétaire général et secrétaire rapporteur du syndicat, sont enlevés et séquestrés pendant 6 heures à l'Agence nationale des renseignements (ANR/Katanga) sur ordre du recteur Prince Kaumba Lufunda.

* Par la décision rectorale no 181/2004 du 30 août 2004, le Professeur Ngoyi Kamangamanga a été déchargé de toutes ses fonctions à l'Unilu jusqu'à ce jour, pour avoir écrit et publié un livre intitulé « Cotes à tout prix. Diagnostic pour guérir l'Université malade ».

* Par décision rectorale n° 184/2004 du 06 septembre 2004, le professeur Kadony Nguway a été placé sous action disciplinaire entraînant suspension de ses prestations à l'Unilu, pour avoir adressé en date du 09 juillet 2004 de la même année, deux lettres qui dénonçaient des abus criants, l'une à son doyen de faculté et l'autre à l'un de ses collègues a Kinshasa.

* Par décision rectorale n° 234/2004 du 12 décembre 2004, il était mis fin au mandat à l'Unilu de l'assistant docteur Félix Kabange pour avoir, en sa qualité de responsable de la radio Phoenix, géré en partenariat avec l'Université, organisé un débat entre ceux qui étaient contre et ceux qui étaient pour la délocalisation de l'entreprise minière Somika présumée polluer la nappe aquifère de Kimilolo.

* A la date du 9 avril 2004, la décision rectorale n°. 041/2004 du 9 avril 2004 exclut définitivement de l'Université trois étudiants de la faculté de médecine vétérinaire :
Katende Masanka (3ème doctorat), Numbi Lukunga (3ème doctorat) et Mbinge Kapuku (2ème doctorat) au motif allégué : « Incitation à la révolte, trouble de l'ordre public, Récidive dans la propagande subversive, trafic d'influence et indiscipline caractérisée. »
Ces étudiants avaient prié le comité de gestion, à travers le secrétaire général académique lors de son passage à la faculté, de payer aux enseignants leur prime locale comme il faut et dignement.

* Pour s'assurer de la traque de ses administrés, le recteur Kaumba Lufunda n'a pas hésité un seul instant de monter une milice privée sur les sites universitaires début 2003.

L'ACIDH trouve dangereux que l'Université qui devra jouer un rôle prépondérant sous la troisième République voulue respectueuse des libertés publiques, continue à être gérée de cette manière cavalière et recommande au ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire actuel ou du gouvernement élu :
* de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire cesser ces violations des droits humains et placer à la tête de l'Unilu un comité soucieux du respect des libertés publiques, pour ainsi répondre à l'engagement du Président Joseph Kabila Kabange exprimé lors de son discours d'investiture.
* de réhabiliter dans leurs droits toutes les victimes de ces abus de pouvoir (personnel scientifique, administratif et les étudiants), notamment les trois étudiantes, dont la formation ne pourrait qu'être profitable à la nation congolaise.

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Lubumbashi : Wenceslas Sikulisimwa Musya désigné nouveau procureur général pour la province du Katanga

Source : AllAfrica, Le Potentiel, Acp
Date de survenance : ? décembre 206
Date de première publication sur Internet : 21 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Katanga , Wenceslas Sikulisimwa Musya désigné nouveau procureur général

Le Potentiel (Kinshasa)Publié sur le web le 21 Décembre 2006
Fl. Nl-Ns


Mr Wenceslas Sikulisimwa Musya vient d'être désigné nouveau procureur général pour la province du Katanga.
Il remplace à ce poste Mr Grégoire Munoko Vunda appelé à d'autres fonctions.

Le chef de l'action publique au Katanga a été présenté récemment au gouverneur du Katanga, Urbain Kasusula.

L'ACP rapporte l'autorité provinciale a, à cette occasion, souhaité la bienvenue au nouveau procureur général avant de lui promettre sa franche collaboration dans cette nouvelle fonction au Katanga.

Se confiant à la presse, M. Sikulisimwa Musya a fait savoir qu'il va appliquer la loi sans faille, avant de demander le concours de tout le monde pour le bon fonctionnement de l'appareil judiciaire.

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Lubumbashi : l'Assemblée Provinciale installée...comme (presque) partout ailleurs !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 18 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 18 décembre 2006

Résumé limité à Lubumbashi :

RDC: les Assemblées Provinciales installées...presque partout !

La RDC compte ainsi, à présent, trois institutions issues des élections, après l’Assemblée Nationale et le Président de la République. Dans ce rendez-vous, radiookapi.net, a été présente dans plusieurs provinces.

Ce sont les directeurs de province qui ont présidé les cérémonies d’installation des Assemblées Provinciales.

(...)

Même ambiance (de fête)à Lubumbashi au Katanga. Là, les choses sont même allées plus vite (qu'à Kinshasa).
Le bureau provisoire de la l’Assemblée Provinciale a été mis en place.

Le doyen d’âge des députés, Ilunga Nzoloko, 72 ans, a été désigné président du bureau provisoire.

(...)

Pour rappel, les députés provinciaux ont un mandat de 5 ans renouvelable. Ils devront élire les gouverneurs et vice gouverneur de provinces.

Par ailleurs, dans un premier temps, les Assemblées Provinciales siègeront dans les 11 provinces actuelles avant de s’étendre dans les 26 provinces, selon le découpage territorial prévu par la Constitution.

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15 décembre 2006

LUbumbashi : atelier de reportage conjoint de la presse écrite des pays des Grands Lacs

Source : AllAfrica, Le Potentiel, Acp
Date de survenance : ? décembre 2006
Date de première publication sur Internet :20 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Katanga, atelier de reportage conjoint de la presse écrite des pays des Grands Lacs

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 20 Décembre 2006
Fl. Nl-Ns

Le chef de division provinciale de la Presse et Information du Katanga, M. Jules Mulenga Kanso, a procédé dernièrement, à Lubumbashi, à l'ouverture des travaux de l'atelier de reportage conjoint des journalistes de la presse écrite de la République démocratique du Congo, du Rwanda et du Burundi.

Douze journalistes de la presse écrite y ont participé, dont sept Congolais, deux Rwandais et trois Burundais.

Placé sous le hème principal « Les populations déplacées de guerre en RDC », cet atelier a été organisé avec le financement de l'Institut Panos Paris.

Selon l'ACP, les participants ont suivi des exposés sur la situation des populations déplacées de guerre présentés par des spécialistes de la question avant d'éclater en quatre groupes qui ont traité sur terrain de différents sous-thèmes en rapport avec le thème central.

Les articles réalisés au cours de cet atelier seront publiés dans les journaux de la RDC, du Rwandais et du Burundi.

Dans son mot de circonstance, M. Jules Mulenga Kanso a mis en exergue le rôle important de la presse dans le processus de développement avant de remercier les organisateurs de cet atelier qui contribuera au renforcement des capacités des journalistes dans le traitement des informations sur la situation des personnes déplacées de guerre. Il a souhaité plein succès aux travaux.

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13 décembre 2006

Lubumbashi : Le joueur Witakenge de St Eloi Lupopo transféré dans l’APR du Rwanda...transfert initié par l’entraîneur Futila, déjà transfuge ?...

Source : DigitalCongo, Acp
Date de survenance : ? décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 15 décembre 2006

Texte intégral :


Le joueur Witakenge de St Eloi Lupopo transféré dans l’APR du Rwanda

Kinshasa, 15/12/2006 / Sport

Ce transfert dont le montant n’a pas été révélé, vient mal à propos au moment où le FC St Eloi Lupopo se prépare avec le TP Mazembe à représenter la RDC à la 11ème édition de la ligue des champions de la CAF.

Le milieu offensif et capitaine de l’équipe de St Eloi Lupopo de Lubumbashi, Witakenge a été transféré dans la formation rwandaise de l’Armée patriotique rwandaise (APR), indique-t-on des sources proches du comité exécutif de ce club.

Ce transfert dont le montant n’a pas été révélé, vient mal à propos au moment où le FC St Eloi Lupopo se prépare avec le TP Mazembe à représenter la RDC à la 11ème édition de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), selon certains observateurs.

Pour d’autres, par contre, ce transfert serait favorisé par l’entraîneur Futila qui, lui est devenu le sélectionneur de la même équipe rwandaise.

ACP Last edited: 15/12/2006 15:58:07

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Arrêt de travail à la Sogetel à Lubumbashi !

Source : DigitalCongo, Acp
Date de survenance : 13 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 16 décembre 2006

Texte intégral :


Arrêt de travail à la Sogetel à Lubumbashi

Kinshasa, 16/12/2006 / économie

La grève est consécutive au non paiement des factures pour les services rendus par la société Sogetel à ses nombreux clients dont le plus insolvable se trouve être la Gécamines. Les travailleurs de la Société générale de télécommunications (SOGETEL) ont observé ce mercredi 13 un arrêt de travail pour toute la journée en réaction de non paiement de leurs salaires depuis 14 mois.

Alertée, à la suite de cette situation, l’autorité urbaine de Lubumbashi est descendue sur le lieu en compagnie de quelques éléments de la police, et procédé à l’arrestation du meneur de cet incident, le permanent syndical de cette société, avant d’appeler l’employeur à s’asseoir autour d’une table avec les délégués des travailleurs pour négociations aux fins de trouver les voies et moyens en vue de juguler cette crise.

M. Alain Bonduelle, directeur général de la SOGETEL a, quant à lui, attribué cette situation au non paiement des factures pour les services rendus par sa société à ses nombreux clients.

L’insolvable le plus endetté se trouve être la Générale des carrières et de mines (GECAMINES) qui doit à la SOGETEL plusieurs milliers des dollars américains.
Le prétendu meneur de cet arrêt de travail a été relâché, mais la rencontre employeur-délégués s’est terminée sans issue.

ACP Last edited: 16/12/2006 10:40:40

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12 décembre 2006

Lubumbashi : première audience sur le massacre de Kilwa

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 12 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 12 décembre 2006

Texte intégral :

Lubumbashi : première audience sur le massacre de Kilwa

La cour militaire de Lubumbashi, dans la province du Katanga, a tenu ce mardi la première audience publique du procès sur le massacre de Kilwa. Cette audience a été consacrée à l’identification des douze prévenus, tous militaires.

Ces derniers seraient impliqués dans des exécutions sommaires, des pillages et autres violations des droits de l’homme à Kilwa en octobre 2004, rapporte radiookapi.net

Seuls six des douze prévenus attendus à ce procès se sont présentés à l'audience.

Parmi eux, le colonel Ademar Ilunga, ancien commandant de la 72e brigade FARDC.
C’est lui qui avait en octobre 2004 dirigé l’offensive contre les insurgés à Kilwa. Il est inculpé de crime contre l’humanité, meurtre et pillages.

Les 6 autres accusés sont introuvables.

Les avocats de ces prévenus, ceux des victimes ainsi que ceux de la société Anvil Mining étaient présents à l’audience.
Les avocats des prévenus ont demandé au juge de renvoyer le procès à dans deux mois. Ce temps leur permettrait de s’imprégner du dossier de leurs clients, ont-ils estimé.

Les avocats de Anvil Mining et de Pierre Mercier, ancien directeur de cette entreprise, ont pour leur part indiqué que leurs clients n’ont pas été régulièrement saisis pour comparaître ce jour.

La cour a ainsi renvoyé l’audience à jeudi prochain.

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L’Université de Lubumbashi (Unilu) répond à l'ACIDH...Droit de réponse au sujet du logement des étudiants sous des tentes !

Source : Congoforum, Le Potentiel
Date de survenance : 12 décembre 2006 ?
Date de première publication sur Internet : 12 décembre 2006

Texte intégral :

L’Université de Lubumbashi (Unilu) écrit au Potentiel :
Droit de réponse au sujet du logement des étudiants sous des tentes

(voir l'article du 28 novembre dernier !)

L’Unilu par son attaché de presse, Didier Kalenda, apporte des précisions sur la gestion des dons reçus pour l’aménagement du site universitaire.

Par la même occasion, il déplore le comportement de l’Ong ACIDH qui a lancé un communiqué de presse sur cette situation sans avoir été à la source pour s’informer sur les détails du programme de réfection des bâtiments.

Ci-dessous, le texte intégral de l’Unilu.

Comme le bas de la page peut vous l’indiquer, je suis l’attaché de presse au cabinet du recteur de l’Université de Lubumbashi. Je me permets, à ce titre, de vous écrire aujourd’hui pour réagir sur un article publié par votre rédaction dans sa rubrique société en date du 02 décembre 2006.

En effet, vous affirmez un certain nombre d’éléments qui seraient transmis dans un communiqué de presse de l’Ong dénommée «l’Action contre l’impunité pour les droits humains» (Acidh), portant le numéro ACIDH/016/11/2006 daté du 28 novembre 2006.

Je viens ce jour pour porter des correctifs aux allégations de ceux qui sont censés défendre les autres sans pour autant descendre à la source pour avoir des informations précises auprès des concernés.

Le recteur de l’Université de Lubumbashi n’a jamais logé qui que ce soit sous des tentes. Se trouvant dans une situation telle que certains bâtiments devaient être libérés pour réfection; il a lancé un appel aux personnes de bonne volonté qui pourraient l’aider à loger des étudiantes pendant la périodes de réfection. C’est ainsi que plusieurs propositions lui ont été faites même par des organismes internationaux des systèmes des Nation unies.

Quant à la réfection des homes, l’article affirme que l’Unilu a reçu 14.000 dollars de la Monuc, 20.000 dollars de Moïse Katumbi et des sacs de ciment. C’est vrai que tout cela a été donné. Cependant, les sacs de ciment n’étaient pas destinés à la réfection des homes mais plutôt au pavement de la faculté de médecine dont les travaux ont déjà commencés. Et puis, il y a plusieurs mois que ces sacs ont été remis.

S’agissant de la Monuc, elle a remis 14.000 dollars selon le devis qui avait été présenté pour la réfection du home 10. Mais les étudiants, en partant du bâtiment ont emporté certaines choses qui n’étaient pas sur le devis. Ce qui a alourdi les dépenses et l’Unilu a du subvenir a certaines dépenses sur fonds propres.
Malgré cela, les travaux ne se sont pas terminés. Raison pour laquelle la décision a été prise de ne pas loger les étudiants jusqu’à l’achèvement des travaux.
C’est le cas également pour le home 2.

Moïse Katumbi a remis 20.000 $Us, non pas pour la réfection des bâtiments, mais plutôt pour l’aménagement des sites de transit des étudiantes pendant les travaux. C’est ainsi que l’internat du lycée Tuendelee a subi des travaux pour accueillir les étudiantes qui y sont déjà logées.

L’Unilu gère des millions de dollars des étudiants, peut-on encore lire. C’est vrai. Mais avec quelle subvention pour lui permettre de garder cet argent. Où est ce qu’on place la prime du personnel ?

Les sites de transit ne sont pas là pour le surpeuplement du campus, mais pour les travaux de réhabilitation des homes qui ont démarré depuis le jeudi 30 novembre.

Pendant que L’ACIDH dit que l’Unilu a reçu plus de 35.000 dollars, les devis déposés et acceptés par le Bececo qui finance les travaux sont de l’ordre de 1.500.000 dollars.
Jugez par vous même l’ampleur des travaux qui devaient être, selon l’ACIDH exécutés avec 35.000 dollars.

Il est donc impérieux que les Ong dites de Droits de l’homme se donnent parfois la peine de contacter les concernés avant de publier des communiqués de presse sans précisions au risque de troubler inutilement l’ordre public.

Le recteur est en train de se battre pour remettre l’Unilu sur l’orbite des universités modernes.

Merci de me lire et surtout de corriger ce qui doit l’être en le publiant pour l’intérêt de l’opinion.

Didier KALENDA TSHILOMBO, attaché de presse du recteur.

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11 décembre 2006

Lubumbashi : le TP Mazembe à la maison depuis lundi soir

Source : Allafrica, Le Potentiel
Date de survenance : 11 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 13 décembre 2006

Résumé :

Congo-Kinshasa: Mazembe à la maison (à Lubumbashi) depuis lundi soir

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 13 Décembre 2006 Aimè Katumba

Le Tp Mazembe prépare sérieusement son entrée en ligue des champions de la Confédération africaine de football (Caf). L'équipe est rentrée depuis soir d'une tournée de 12 jours en Zambie. Le bilan est encourageant avec trois victoires et deux matches nuls en cinq sorties.

La délégation du Tp Mazembe qui a séjourné en Zambie depuis près de deux semaines est rentrée à Lubumbashi depuis lundi soir. L'équipe championne de la dernière édition du championnat national organisé par la Ligue nationale de football (Linafoot) est allée préparer son début de saison. Le Tp Mazembe est engagé sur trois fronts au cours de cette saison. Il s'agit notamment du championnat de l'Entente urbaine de football de Lubumbashi (Euflu), de la 12ème édition de la Linafoot et de la ligue des champions de la Confédération africaine de football (Caf).

Le bilan de la tournée des Corbeaux est très encourageant et met les joueurs en confiance en ce début de saison. L'équipe a disputé cinq matches amicaux face à des clubs de la division d'élite zambienne. Elle s'en est tirée avec trois victoires et deux matches nuls en cinq sorties. Mazembe a débuté sa tournée par un nul (4-4) face à une sélection de la Ligue de Kitwe. Les Corbeaux ont ensuite battu la formation de Konkola United par 4 buts à 1 avant de partager un score vierge avec Kabwe Warriors.

Le troisième sortie de la tournée a opposé les Corbeaux à Forest, une autre équipe de la première division zambienne. Les protégés de Moïse Katumbi s'en sont sortis avec une courte victoire de 2 buts contre 1. La tournée s'est terminée sur un succès (1-0) face à la formation militaire de Green Buffaloes.

La tournée zambienne aura été surtout bénéfique pour quelques nouvelles recrues du club Noir et blanc de la capitale du cuivre. Certains en ont profité pour marquer des points afin de s'affirmer dans le noyau qui devra disputer la prochaine ligue des champions. Alain Kaluyitukadioko, l'ancien buteur de l'As V.Club, a confirmé sa réputation de terreur des buts adverses. Il a été le meilleur buteur de la tournée suivi de Malanji Mbumba, le transfuge de Bel'Or AC qui a aussi transité par Cilu.

Certains joueurs ont également tiré leur épingle du jeu. Il s'agit notamment de Eric Nulukuta (ancien de Dcmp), Mabele (débauché de St Eloi Lupopo). On devra citer aussi Mulumba,le défenseur du Sm Sanga Balende qui a été recruté à l'issue de la dernière phase finale de la Coupe de football. Le Tp Mazembe est rentré lundi pour préparer un important match du championnat de l'Entente urbaine de football de Lubumbashi (Euflu) contre l'Us Kenya prévu pour dimanche prochain.

Il faut rappeler que le Tp Mazembe s'est fixé comme objectif d'aller jusqu'en finale de la Ligue des champions. Lequel objectif ne peut être atteint que par un travail sérieux.

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La Banque mondiale finance la réhabilitation de 3 homes de l'université de Lubumbashi (UNILU)

Source :Radio Okapi
Date de survenance : ? décembre 2006
Date de première publication sur Internet :13 décembre 2006

Texte intégral :
La Banque mondiale finance la réhabilitation de 3 homes de l'université de Lubumbashi.

1.500.000 dollars, c'est le montant financé par la Banque mondiale pour la réhabilitation des homes 2,6 et 10 de l'université de Lubumbashi.

2 semaines après le lancement officiel des travaux de réhabilitation des homes à l'université de Lubumbashi , la première étape vient d'être franchi .
Il s’agit de l’assainissement du milieu, creusage des caniveaux et renouvellement la peinture.

3 entreprises de construction de la place exécutent ces travaux financés par le BCECO.
Cette présence des entreprises dans les cités universitaires donne de l’ espoir aux étudiants .
Ces derniers sont nombreux à souhaiter que les travaux avancent très vite.

Jr Lungembo reçoit John Kembe, chef d'antenne du bureau central de coordination. (Bceco) : fichier audio sur le site de Radio Okapi

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10 décembre 2006

Centre de droits de l’homme et du droit humanitaire, ONG de Lubumbashi : le tableau des droits de l’homme est sombre au Katanga...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 10 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 10 décembre 2006

Texte intégral :

Le tableau des droits de l’homme est sombre au Katanga, selon une ONG

Ce 10 décembre 2006, la communauté internationale fête le 58e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Au Katanga, la situation de ces droits est loin d’être radieuse. Le Centre de droits de l’homme et du droit humanitaire, une ONG membre de la société civile basée à Lubumbashi en trace un tableau plutôt sombre, rapporte radiookapi.net

Pour Me Bin Masudi Kingombe, directeur exécutif de cette ONG, la province du Katanga est celle où les droits sociaux sont les plus violés.
«Dans notre province, le bilan en matière des droits de l’homme est mitigé, je dirai même négatif », dit-il. Son ONG continue à enregistrer des violations dans les différents secteurs de la vie. Ces violations concernent notamment les arrestations arbitraires, les détentions illégales, les tortures et les tracasseries.

L’environnement n’est pas en reste. Me Bin Masudi déplore la prolifération des industries minières à Kalukuluku, à Kamoya, à Lwisha et dans le reste de la province. Dans ce secteur où prime l’exploitation artisanale des pierres précieuses, les droits sociaux sont largement violés, conclut-il.

Lien vers le texte original, intégral

09 décembre 2006

La scolarisation des enfants légèrement en hausse au Katanga, selon l’Unicef/Lubumbashi

Source : Radio Okapi,UNICEF
Date de survenance : début décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 09 décembre 2006

Texte intégral :

La scolarisation des enfants légèrement en hausse au Katanga, selon l’Unicef/Lubumbashi

Le niveau de scolarisation des filles et des garçons n’a augmenté que de 15% après trois ans de campagne au Katanga, affirme le chef du bureau de la zone sud Unicef, à l’occasion de la célébration du soixantième anniversaire de cette agence onusienne, rapporte radiookapi.net

Faisant le bilan des réalisations de l'Unicef au Katanga, Roger Botranahy a indiqué que la campagne de sensibilisation à la scolarisation a été lancée il y a trois ans. Cette campagne avait pour objectif de scolariser le maximum d’enfants en âge scolaire. Mais la situation difficile que traverse le pays ne permet pas d’assurer cette scolarisation, a-t-il fait remarquer.

L’Unicef a apporté des fournitures scolaires tant aux élèves qu’aux enseignants de toutes les écoles publiques de la province, a affirmé le chef de bureau.

Toutefois, M. Botranahy a reconnu les contraintes logistiques et de transport rencontrées pour expédier ces fournitures.
Il a noté aussi les difficultés rencontrées par les parents pour soutenir l’éducation d’un enfant en temps de crise.

Malgré ces difficultés, il y aurait eu une augmentation d’environ 15% de taux de scolarisation dans les deux premières classes du primaire, selon les autorités scolaires de la province.

Enfin, le chef de bureau de l’Unicef a reconnu qu’il y avait encore beaucoup d’efforts à faire dans ce domaine.

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08 décembre 2006

Lubumbashi : formation sur la prise en charge des enfants issus des mères séropositives.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 8 décembre 2006 ?
Date de première publication sur Internet : 15 décembre 2006

Texte intégral :

Formation sur la prise en charge des enfants issus des mères séropositives.

A Lubumbashi, 24 prestataires en soins pédiatriques du VIH/SIDA ont fini la semaine dernière à Lubumbashi, une formation sur la prise en charge des enfants nés des mères séropositives.

Pendant 8 jours, ces participants dont la majorité était constitué des femmes, ont appris comment soigner une femme séropositive enceinte pour éviter la contamination lors de l`accouchement et de l'allaitement.

Les bénéficiaires de cette formation sont des médecins et des infirmiers venus de Likasi et de Lubumbashi.

Cette formation a été organisée par le Bureau provincial du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) en collaboration avec l`UNICEF.

+ fichier audio sur le site de Radio Okapi : http://www.radiookapi.net/diffusion.php?id=12149

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07 décembre 2006

Le Centre des droits de l'homme et du droit humanitaire (CDH) dénonce la spoliation du patrimoine de l'Etat à Lubumbashi par les administrations !

Source : AllAfrica, Le Potentiel, Acp
Date de survenance : 07 décembre 2006...et avant, et après !
Date de première publication sur Internet : 20 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Spoliation du patrimoine de l'Etat à Lubumbashi

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 20 Décembre 2006
Fl. Nl-Ns

Le Centre des droits de l'homme et du droit humanitaire (CDH) de Lubumbashi dénonce la spoliation à grande échelle de certains immeubles de l'Etat au profit des particuliers par ceux qui ont la charge de protéger le patrimoine de l'Etat.

Dans un communiqué de presse remis à l'ACP le 7 décembre 2006, le CDH rappelle que le ministre des Affaires foncières, par sa lettre n° 006/CAB/MIN/AFF/2006 du 28 février 2006, avait enjoint, en des termes clairs et non équivoques, aux conservateurs de Titres immobiliers des circonscriptions foncières de Lubumbashi des ne délivrer aucun titre de propriété pour tout immeuble relevant du domaine public privé de l'Etat aux particuliers détenteurs d'un arrêté de désaffectation ou de déclaration des biens sans maître.

Son collègue de l'Urbanisme et d'Habitat l'a rejoint dans cette démarche par sa lettre n° 0080/CABMIN.URB-HAB/2006 du 1er avril 2006 portant transmission de la note circulaire n ° 001/06 en rapport avec la circulation des documents frauduleux portant sur les biens immeubles du domaine public et privé de l'Etat.

Le CDH constate avec amertume que ces prescrits n'ont pas été respectés par les exécutants qui privilégient leurs intérêts égoïstes en cette période où les institutions provinciales commencent à prendre corps et qui se retrouveront en définitive sans infrastructures pour loger leurs différents services.

Il recommande au gouvernement de réexaminer par le biais du ministère de la Justice, l'acquisition ou l'obtention de tous les immeubles de l'Etat par les particuliers à travers toute la République et d'en tirer toutes les conséquences en rétablissant l'Etat dans ses droits.

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05 décembre 2006

Lubumbashi : formation des formateurs en techniques d'information par l'UNILU, l'AUF et l'OIM, du 11 au 15 décembre

Source : AllAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 11-15 décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 04 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Université de Lubumbashi, formation des formateurs en techniques d'information

Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 4 Décembre 2006

L'Université de Lubumbashi (Unilu), en partenariat avec l'Association des universités francophones (AUF) et l'Office international de migration (OIM), organise à Lubumbashi, du 11 au 15 décembre 2006, une session de formation à l'intention des formateurs en techniques d'information.

La session est destinée aux enseignants et assistants des universités impliquées qui souhaitent développer un projet de conception, de production ou de gestion de modules de formation à distance.

Un pré-requis minimum est exigé aux personnes intéressées à cette formation, à savoir posséder une connaissance générale de la micro-informatique et avoir un intérêt pour l'usage des techniques de l'information et de la communication (TIC) à des fins pédagogiques.

Les inscriptions se prennent sur des sites ouverts à cette fin.

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04 décembre 2006

Lubumbashi : l'entraîneur Andy Futila quitte Saint-Eloi Lupopo pour...l'équipe de l'APR !...

Source :Jeune Afrique, PANAPRESS
Date de survenance : 04 décembre 2006
Date de première publication sur Internet :04 décembre 2006

Texte intégral :

Un entraîneur congolais quitte son club pour l'APR du Rwanda
4 décembre 2006 - PANAPRESS

Le technicien congolais Andy Futila a quitté son poste d'entraîneur de Saint-Eloi Lupopo de Lubumbashi pour louer ses services à l'équipe de l'Armée patriotique rwandaise (APR).

La nouvelle est contenue dans un communiqué de presse transmis lundi à la PANA à Kinshasa, mais qui ne précise pas les raisons du départ de Futila qui a passé deux ans à la tête du club.

Andy Futila, qui a conduit à deux reprises Saint Eloi Lupopo en compétitions africaines, part alors que l'équipe prend part à la campagne africaine de la onzième édition de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF).

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02 décembre 2006

Lubumbashi : encore une "action d'éclat" de Moïse Katumbi, une Giga-tombola pour fêter l'investiture de Joseph Kabila...

Source : AllAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 02 ? 03 ? décembre 2006
Date de première publication sur Internet : 08 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Encore une action d'éclat de Moïse Katumbi

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 8 Décembre 2006 A. Mwanza

Une Giga-tombola pour fêter l'investiture de Joseph Kabila

L'homme d'affaires Moïse Katumbi Chapwe et candidat gouverneur de la province du Katanga a choisi de fêter à sa manière l'investiture du président élu, Joseph Kabila, en organisant à Lubumbashi le week-end dernier une giga-tombola dotée de milliers de prix dont cinq voitures neuves, des motos, vélos, congélateurs, frigos, ustensiles de cuisine, fers à repasser

L'originalité de cette tombola est que tout le monde pouvait y participer rien qu'avec sa carte d'électeur qui a servi de ticket pour la tombola.

Et comme on pouvait s'y attendre, tout Lubumbashi a été pour la circonstance sens dessus sens dessous, au point qu'il y a eu aux différents points d'enregistrement plus de monde que les jours des différentes élections que le pays vient de connaître.

L'occasion faisant le larron, l'honorable Katumbi en a profité pour remercier la population de Lubumbashi et à travers elle celle de la province du Katanga pour avoir porté massivement son choix sur Joseph Kabila.

Le sponsor de Mazembe et PDG de l'entreprise minière MCK, s'est dit confiant en son élection en qualité de gouverneur du Katanga tout en déplorant la campagne orchestrée par ses concurrents à travers les journaux de Kinshasa pour lui barrer la route du gouvernorat.

L'homme d'affaires qui a séduit les Katangais aussi bien par sa « puissance financière » que par sa générosité a dit sa peine de voir les dirigeants zambiens calomnier sa famille tout simplement parce qu'ils règlent leurs comptes avec l'ancien président Chiluba qui, ce n'est un secret pour personne, est une connaissance de son frère aîné Katebe Katoto depuis Kasenga où ils avaient fait l'école primaire ensemble.

Refusant de se laisser distraire par la campagne menée contre lui par ses adversaires politiques, Moïse Katumbi a néanmoins pris l'engagement de développer très rapidement le Katanga.

Il bénéficie d'ores et déjà du soutien et de son parti, le PPRD et de l'AMP dont il est le coordonnateur pour les provinces du Katanga et des deux Kasaï.

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28 novembre 2006

Lubumbashi, les étudiants de l'Unilu bientôt logés sous les tentes ?...l'ACIDH pas d'accord !

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : fin novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 01 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Lubumbashi, les étudiants de l'Unilu bientôt logés sous les tentes

Le Potentiel 2 Décembre 2006 Publié sur le web le 1 Décembre 2006
Hilaire Kayembe Kinshasa

Le surpeuplement du campus universitaire de Lubumbashi a donné des idées au recteur de l'Université de Lubumbashi (Unilu).

Il a envisagé de loger des étudiants sous les tentes et dans les garages. Ce que n'approuve pas l'Ong Action contre l'impunité pour les droits humains (Acidh/Lubumbashi) qui trouve dans cette manière de faire une façon d'exposer les étudiants à plusieurs risques. Les autorités sont invitées à faire revenir le recteur à la raison.

Dans un communiqué de presse portant n° ACIDH/016/11/2006 daté du 28 novembre qui est parvenu à la rédaction de la Potentiel hier 1er décembre, l'Organisation non gouvernementale (Ong) dénommée Action contre l'impunité pour les droits humains alerte l'opinion publique sur la décision du recteur de l'Université de Lubumbashi (Unilu) de loger incessamment les étudiants dans des espèces de « home-tentes » et « home-garages » en attendant la réhabilitation de quelques homes frappés par la vétusté et les intempéries.

L'Acidh s'adresse dans ce communiqué au vice-président en charge de la commission socioculturelle, au ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire et au gouverneur de la province du Katanga afin de persuader le recteur de l'Unilu de ne pas exécuter sa décision qui porterait atteinte aux droits à un logement décent et à un environnement sain garantis par les articles 48 et 53 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006.

Par la même occasion l'Acidh demande aux responsables de l'Unikin de vite terminer la réhabilitation des homes II et X en voie d'achèvement pour y accueillir les étudiants en lieu et place des tentes et garages. Cela permettra la réhabilitation du home VI sans encombres.

Pour mémoire, l'Unilu autrefois appelée Université officielle du Congo (UOC) a été créée pour une capacité d'accueil estimée à 2560 étudiants en raison de 1940 affectés dans les 10 homes et 620 étudiants affectés dans les 11 blocs ; actuellement les cités universitaires ont vu tripler le nombre de leurs pensionnaires alors qu'aucune nouvelle infrastructure de logement n'a été érigée.

Il convient de relever qu'en vue de réfectionner quelques homes frappés par la vétusté et les intempéries de ces derniers temps, notamment les homes II, V, VI et X, l'université a reçu des dons en nature et en espèces.

En l'occurrence 14.000 Usd reçus de la Monuc et 20.000 Usd et des sacs de ciment de l'honorable Katumbi Chapwe qui n'est plus à présenter.

Malgré ces dons, l'Unilu qui génère des millions de dollars payés par des étudiants, n'a pu mettre en oeuvre une tous ses moyens pour finaliser les travaux de réhabilitation commencés il y a plus de deux ans.

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26 novembre 2006

Lubumbashi : Finale du championnat provincial de Katanga : TP Mazembe écrase Lupopo...12 à 1 !

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 26 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 28 novembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Finale du championnat provincial de Katanga - Mazembe tourne Lupopo en bourrique, 12-1

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 28 Novembre 2006 M. Enyimo

* Mulekelay Kanku regagne Mazembe

Le Tout puissant Mazembe a été sans appel, dimanche 26 novembre dernier au stade de la Kenya de Lubumbashi, en martyrisant son rival de tous les temps, le Fc Saint Eloi Lupopo, à l'occasion de la finale du championnat de la Ligue de football du Katanga.

12 buts à 1 a été le score de cette partie presque de science fiction. Mazembe confirme donc son statut de meilleure équipe du Katanga et du pays. Le président du club, l'homme d'affaires Moïse Katumbi, a alloué un budget de 2 millions Usd pour la saison 2006-2007.

12 buts à 1, aussi surréaliste que paraisse ce score dans le football moderne, c'est la défaite infligée au Fc Saint Eloi Lupopo par le Tout puissant Mazembe, le dimanche au stade de la Kenya de Lubumbashi en finale du championnat provincial de la province de Katanga. Mazembe a terminé premier de la poule de Likasi pour accéder à cette finale. Tandis que Lupopo a fini en pole position dans le groupe de Lubumbashi.

L'attaquant Ghislain Mvete des Corbeaux a inscrit 6 buts au cours de cette rencontre. Le milieu offensif international Trésor Mputu Mabi, homme orchestre des Corbeaux de Lubumbashi, a marqué à 4 reprises au cours de cette rencontre. Les attaquants Patou Kabangu et Coco Manoki ont également violé les filets des Cheminots de la capitale du cuivre. L'unique but de Saint Eloi Lupopo a été inscrit sur penalty par Joël Somwe.

Cette rencontre a été reportée à plusieurs reprises parce que Lupopo, bloqué à Kinshasa, disputait la phase de poule de la Coupe de la Confédération africaine de football. Et certains de ces joueurs cadres ont été appelés à la sélection nationale pour le match contre la Libye. Mazembe, pour sa part a cédé plus ou moins cinq joueurs à l'équipe nationale.

PART DU LION A MAZEMBE

L'équipe de l'homme d'affaire et député national élu à Lubumbashi, Moïse Katumbi Chapwe, finit donc en grand seigneur du football national en raflant la part du lion.

Les Corbeaux ont remporté haut la main le championnat de l'Entente de football de Lubumbashi (Eflu), le championnat provinciale du Katanga, et enfin, le championnat national organisé par la Ligue nationale de football (Linafoot), le quatrième depuis la création de la nouvelle formule de cette compétition nationale.

Ainsi, les Corbeaux qui prendront part à la Ligue des champions de football 2007 se préparent sérieusement, avec l'objectif d'atteindre la phase de poule de cette compétition prestigieuse. Par ailleurs, l'équipe sera sur d'autres fronts importants sur le plan national au cours de cette saison 2006-2007. Mazembe doit défendre son titre de champion de l'Entente de Lubumbashi, de champion de la Ligue provinciale du Katanga et également de champion du Congo après. Pour ce faire, Moïse Katumbi a mobilisé les fonds nécessaires en allouant un budget de 2 millions Usd pour la saison 2006-2007.

Mazembe a renforcé son effectif avec les meilleurs joueurs du pays tels Malandji et Tshiabola, deux transfuges de Cilu, Alain Kaluyitukadioko venu de V.Club, Bedi Mbenza de Belor de Kinshasa, Eric Kulukuta Miala du Dcmp, Lofo Bongeli qui revient d'Aviaçao d'Angola. Deux autres joueurs viennent de Mbuji-Mayi.

Moïse Katumbi a également pu ramener l'ancien stratège de l'équipe, Mulekelay Kanku qui quitte l'Ajax Cap Town où il n'a pu trouver un compromis avec les dirigeants de ce club sur son salaire. Mulekelay retrouve donc une équipe de Mazembe arborant un effectif déjà costaud. La concurrence sera donc rude entre les joueurs pour leur titularisation.

L'entraîneur Muitubile Diela Santos a donc du pain sur la planche quant au choix des joueurs à titulariser. Il a également des défis à relever sur le plan des résultats en Afrique.

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25 novembre 2006

UNAFEC Katanga/Lubumbashi : rififi entre Antoine Kyungu et Honorius Kisimba...

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 23 & 26 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 27 novembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Président national de l'Unafec - Kisimba Ngoy : « Les 4 griefs portés méchamment contre moi (par Antoine Kyungu)sont les purs produits d'une imagination débridée »

Le Potentiel (Kinshasa) 25 Novembre 2006 Publié sur le web le 27 Novembre 2006
Par Angelo Mobateli

Le bâtonnier Honorius Kisimba Ngoy Ndalewe, député national et président de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), s'est, dans une déclaration à la presse, défendu jeudi à Kinshasa contre des griefs portés à sa charge et contenus dans un mémorandum qu'un cadre de la fédération du Katanga a adressé au chef de l'Etat et président de l'AMP (Alliance de la majorité présidentielle).

VIVE PROTESTATION DE KISIMBA

« Les quatre griefs portés méchamment contre moi ne sont pas seulement téméraires et vexatoires mais aussi et surtout les purs produits de l'imagination débridée de M. Kyungu qui ne respecte ni la morale ni même l'autorité (n'a-t-il pas copieusement et publiquement outragé la plus haute Autorité du pays et sa vénérable Mère il y a deux ans et si je n'étais pas personnellement intervenu, il pourrirait ce jour en prison !).

1. Il m'est reproché dans le mémorandum sous examen de m'approprier de tous les avantages dévolus au parti pour mes intérêts purement personnels. Le parti a eu un poste de ministre de la Justice, que j'ai occupé pendant trois ans. Il a eu quatre places à l'Assemblée nationale et une place au Sénat, les postes d'Ambassadeur à Windhoek, d'A.D.G à la S.N.C.C, de Directeur provincial adjoint de la D.G.M., de REDOCA à Matadi.

Je souhaiterais rappeler que, depuis la création de l'Unafec et même au moment où je n'étais ni Ministre ni Député, j'ai supporté financièrement et matériellement ce parti. Cela dit, je ne vois réellement pas là où je m'approprie seul tous les avantages dévolus à la « propriété collective » qu'est l'Unafec.

2. Il m'est aussi reproché de m'ériger en obstacle contre la fédération du Katanga, la seule à l'Unafec à avoir fourni sept députés au Parlement national et grâce aux efforts de laquelle j'ai été personnellement élu député en tentant d'ignorer cette réalité.

M. Kyungu veut-il faire semblant d'oublier qu'il est statutairement chargé, en tant que 1er Vice-président de l'Unafec, de l'organisation, de la mobilisation, de la propagande et de l'implantation du parti sur l'ensemble du territoire national et non pas seulement dans son «cher » Katanga où il n'est au demeurant que Président intérimaire de la fédération (la situation dure curieusement et malheureusement plus de quatre ans!).

Par ailleurs, M. Kyungu oublie-t-il que sur les sept élus députés du Katanga, quatre sont venus de Kinshasa et deux d'entre eux étaient mes collaborateurs au Ministère de la Justice? Enfin, Monsieur Kyungu oublie-t-il ou feint-il d'oublier que dans son fief de Lubumbashi aucun de ses candidats à la députation nationale n'a atteint 500 (cinq cents) voix? Ç'a été une véritable hécatombe qui devait normalement empêcher M. Kyungu de bomber son thorax et surtout d'insulter les honnêtes gens comme il le fait;

3. Il m'est enfin reproché trois cas que M. Kyungu présente sans cohérence et en même temps comme « preuves les plus éloquentes » à savoir:
a) le cas du remplacement de l'A.D.G. de la S.N.C.C. Maître Ilunga Lwanza, quoique membre du comité de gestion de cette société actuellement suspendu, est toujours A.D.G., personne ne l'a remplacé. Bien entendu, le bruit circule à Lubumbashi que M. Kyungu anticipe, se bat et se débat pour que sa belle-soeur et seconde épouse Masangu Mireille soit nommée prochainement A.D.G. de la S.N.C.C en remplacement de Maître Ilunga Lwanza qu'il a toujours diabolisé et combattu ouvertement;
b) le cas de la désignation de mon remplaçant au Ministère de la Justice dont les décisions auraient été prises par moi et ce de manière unilatérale et arbitraire. Contrairement aux propos diffamatoires tenus contre moi en octobre dernier par M. Kyungu dans son gîte de Kipopo à Lubumbashi, mon remplaçant M. Ilunga Mbundu Pierre n'est pas mon «vulgaire cousin originaire de Malemba Nkulu comme moi» autrement dit un intrus venu de nulle part. Bien au contraire le concerné est membre co-fondateur de l'Unafec dont il est Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication et de la Trésorerie. Il a été l'un de mes conseillers au Ministère de la Justice trois ans durant. Il est brillant, expérimenté et travailleur;
DE LA GESTION DE LA CAGNOTTE DE L'AMP
c) le cas de la gestion des fonds (25.000 $) mis à la disposition du parti par l'A.M.P. lors de la dernière campagne électorale (2è tour de la présidentielle).
Le Directoire national, que j'avais réuni en catastrophe compte tenu de l'urgence, avait mis en place un petit comité chargé de la répartition de la somme qui nous avait été remise le soir du 14 septembre 2006 par un agent de l'A.M.P., comité composé de Messieurs Matembera, Omba Sakatolo, Simbi Tshango et Yumba Pascal, respectivement le Vice-président ayant en charge les Finances, le Secrétaire général, le vice-président de la Fédération de Kinshasa et le bénévole appelé à assister les premiers cités. Le montant de 25.000 $ était à repartir entre tous les candidats à la députation provinciale pour l'ensemble des fédérations.
Tous les candidats de Lubumbashi, sauf Kyungu, ont eu chacun sa part.

Pour terminer, je tiens seulement à signaler à ceux qui ne le savent peut-être pas et rappeler à ceux qui le savent que le présent acte posé contre moi par M. Kyungu procède de la vieille pratique dont il s'est toujours servi avec virtuosité pour tenter d'éclipser ou de court-circuiter ceux dont il est ou est censé être le second. Il se vante être « faiseur des rois» au Katanga. Il dit avec outrecuidance avoir fait Kibasa, Mulongo Misha, Nguz et moi-même sans dire de quelle manière il s'est comporté vis-à-vis d'eux et de moi (qu'il traite au demeurant et impo1iment de politicien d'ordonnances et de décrets) ni surtout comment cela s'est terminé.

Par ailleurs, M. Kyungu estime qu'il n'a plus rien à perdre en se brouillant avec le Directoire national du parti du fait qu'il est sous poursuites disciplinaires pour le mauvais comportement à son égard et pour tous les scandales qu'il occasionne sur la scène politique et qui risquent à la longue de faire passer l'Unafec pour un parti des voyous iconoclastes.

Ce mémorandum, qui n'est pas une lettre ouverte et qui flétrit le comportement du président national de l'Unafec que je suis, n'engage en rien la fédération du Katanga ».


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24 novembre 2006

Circonscription de Kipushi : résultats des élections provinciales du 29 octobre 2006

Source : CEI
Date de survenance : 29 octobre 2006
Date de première publication sur Internet : 23 novembre 2006

Résultats des élections des députés provinciaux du 29 octobre 2006 pour la circonscription de Kipushi

Nombre de Bureaux de Vote fonctionnels : 138
Nombre de Bureaux de Vote compilés : 138
Electeurs attendus : 74.818
Votants : 45.792
Taux de participation : 61,20%
Nuls : 1.612
Bulletins blancs : 390
Suffrages exprimés : 43.790

Les 2 élus sont (prénom/nom/postnom):

- Mr Antoine Musenga Muzumbi : 15.567 voix (PPRD, 53 ans)
- Mr Victor Ngoy wa Ngoy : 2.887 voix (FDP, 47 ans)

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11 novembre 2006

Lubumbashi : encore 2 morts dans l’éboulement de la mine de Kalukuluku signale l'ACIDH

Source : Digitalcongo, Le Potentiel, ACIDH
Date de survenance : 11 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 20 novembre 2006

Texte intégral :

Deux morts dans l’éboulement de la mine de Kalukuluku près de Lubumbashi, au Katanga

Faustin Kuediasala Le Potentiel Kinshasa

Encore des morts provoqués par l’éboulement dans une mine dans la province du Katanga. Ainsi il ne se passe plus de jours sans que l’on signale une tragédie dans divers terrains miniers du Katanga où opèrent généralement des exploitants artisanaux faute d’un encadrement conséquent par des services spécialisés du ministère des Mines, notamment le Saeescam (Service d’assistance et d’encadrement du small scale mining), une structure du ministère des Mines, censée s’occuper des exploitants de la petite mine.

Le Saeescam brasse pourtant plusieurs milliers de dollars tirés des redevances minières versées à l’Etat par les entreprises du secteur. Mais, ironie du sort, ces millions de dollars prennent une autre destination alors qu’ils devaient, selon les prescriptions du Code minier de 2002, servir à l’encadrement et au suivi des activités des exploitants artisanaux. Par son activité, la petite mine est orpheline d’une structure d’encadrement alors que des millions de dollars sont versés tous les jours sur le compte de la Saeescam par le système de rétrocession des droits et taxes versées par l’Etat par des entreprises minières.

C’est souvent le Katanga qui se trouve victime. La mort a encore frappé dans les mines de Kalukuluku.

La mort par éboulement qui n’intéresse presque personne a déjà fait plus de 15 victimes parmi les creuseurs artisanaux de septembre à mi-novembre 2006, rapporte un communiqué de presse de l’ACIDH. L’ACIDH s’est dit « vivement préoccupée par les deux récents cas d’éboulements survenus aux mines de Kalukuluku et de Pompage le 11 novembre 2006, catastrophe ayant entraîné un mort et trois blessés parmi les creuseurs artisanaux ».

En effet, en date du 11 novembre 2006, dans la partie Nord-Est de la ville de Lubumbashi, signale le communiqué, à une dizaine de kilomètres du centre-ville, il a été enregistré deux éboulements meurtriers et simultanés qui ont transformé ces mines en un théâtre de désolation.

Pour un bref rappel, souligne l’ACIDH, ces deux concessions minières autrefois propriétés de la société d’Etat, la Générale des carrières et des mines (Gecamines), ont été cédées d’une part, à la faveur du nouveau code minier, à un sujet indien ShirazVirji qui a créé la Chemical of Africa (Chemaf) en vue de son exploitation sous numéro du registre du commerce, NRC, 8457 pour la mine de Kalukuluku, et d’autre part la cession a bénéficié, pour la mine dite de Pompage à la société sud africaine Metorex Group Campagny dont la filiale congolaise est dénommée Ruashi Mining et enregistrée au registre national du commerce sous NRC 8711. Le communiqué de l’ACIDH précise, par ailleurs, que l’éboulement survenu à Kalukuluku, concession attribuée à Chemaf a causé la mort d’un creuseur artisanal par asphyxie.

Le second, quant à lui, s’est produit à la mine de Pompage et a fait trois victimes grièvement blessées.

Bloqués dans les canaux creusés manuellement à plus de 15 mètres de profondeur, ces trois rescapés n’ont eu la vie sauve que grâce au secours leur apporté par leurs compagnons de travail restés en surface.
Ces personnes sont revenues à la surface après deux jours durant lesquels elles n’ont eu pour nourriture que de l’eau souterraine de cette carrière.
Elles ont par la suite été admises aux soins intensifs à l’hôpital militaire de la commune de Ruashi communément appelé hôpital Unaza.

Ces cas déplorés ne sont pas isolés, car ils viennent s’ajouter sur une longue liste dont les derniers cas en date se sont produits dans la mine de Pompage comme suit : le 2 octobre 2006, deux creuseurs artisanaux sont morts asphyxiés ;
le 23 septembre 2006, deux décès survenus dans les mêmes circonstances sont également signalés ;
le 15 septembre 2006, le même accident s’est produit, mais sans provoquer de perte en vies humaines ;
le 14 septembre 2006, vers 8h 30’, 6 morts et 16 blessés ont été enregistrés dans trois puits ;
le 12 juin 2006, trois creuseurs artisanaux ont perdu leurs vies dans les mêmes conditions.

L’Ong note avec stupéfaction que « ces événements troublants n’intéressent curieusement presque personne. Ils traduisent l’irresponsabilité des autorités compétentes et le manque de volonté politique dans l’encadrement de l’exploitation minière artisanale dans cette partie de la République ».

Eu égard à ce qui précède et étant donné l’arrivée de la saison de pluie, l’ACIDH déclare tenir « pour témoins la communauté tant nationale qu’internationale et invite les autorités locales et centrales du pays, à prendre des mesures relevant de leur compétence en appliquant sans faille le code et règlement miniers. Elles nous éviteront ainsi les éboulements dans les carrières minières au Katanga en général, et particulièrement dans les carrières de pompage et de Kalukuluku et veilleront à la promotion des conditions hygiéniques et sécuritaires des creuseurs artisanaux ».

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