23 janvier 2008

Mouroir-dépôtoir "de référence" Sendwe à Lubumbashi...et interruption pour une durée indéterminée, peut-être définitive...

Source : moi-même
Date de survenance : entre le 05 et le 20 novembre 2007
Date de première publication sur Internet :05 février 2008

Texte intégral :
(ce message aurait dû être rédigé mi-novembre...mais la motivation n'y était pas puis j'ai eu diverses contrariétés...)

Les détails sont disponibles sur "La Gazette de Kolwezi", par laquelle tout a commencé !

Concernant Lubumbashi, je dirai juste, en plus, que je suis fatigué :

- d'y disposer de lecteurs et quémandeurs mais PAS de contributeurs, malgré anonymat de la source et floutage des informations, quand nécessaire !...

- de ne trouver AUCUNE énergie pour valoriser la ville chez les "responsables" économiques, administratifs et politiques !!!!!
Que ce soit en matière de développement économique, de tourisme, de valorisation des potentiels de la ville et de sa région (avec la participation , les contributions et aux profits de la population, de toute la population...), je n'ai pu observer AUCUNE motivation chez ces "responsables" rencontrés en Belgique ou contactés par Internet ou par téléphone...

Un exemple ? Lubumbashi 2010 ! Centenaire officiel de la ville !
"Activités" prévues, d'après une ministre provinciale : construire 2 stades de football pour aider les sud-africains à organiser LEUR coupe du monde !!!!!
Et la "cellule de réflexion" de la mairie, au "travail" depuis des mois voire des années : rien comme résultat (ou alors, c'est gardé secret jusqu'en décembre 2009)
Moi, j'ai des idées, des ébauches de projets... à lancer au plus tard en 2008, pas en décembre 2009 !

- je ne parlerai pas, je ne parlerai plus des dysfonctionnement multiples dans des domaines DE BASE : quel "responsable" y accorde de l'importance ?...
Malnutrition et eau non potable (pourtant facilement éradicables), insécurité, manque d'éducation de base, manque d'administration, de gouvernance : je n'en ferai plus l'écho autant qu'il me le serait possible !

Simplement, pour terminer, je publie ci-dessous un appel au secours, une "bouteille à la mer" apparue sur Internet à la mi-janvier (et dont j'ai déjà assuré la diffusion sur un site d'information belgocongolais)qui concerne le fameux(!) hôpital(?) de référence(?!) Sendwe...
Ailleurs, on l'appellerait le mouroir-dépotoir Sendwe...

Wa ntashi, vraiment ????????????????????
Que fait Katumbi (et tout le gouvernement provincial, la mairie, les "minings" et les "amis" divers) qui "oublie" de tenir ses engagements, même en tant que "super maire" de Lubumbashi (le Katanga, on oublie : choléra en expansion, tout comme la rage...)

Et la glorieuse CTB, spécialisée en pseudo-aide et travaux à recommencer à peine terminés(...et qui est contrôlée par qui ? qui rend compte à qui ?), qui a "remis en état" le château d'eau, il y a quelques mois (voir sur la Gazette - me semble-t-il !- ou alors, sur radio Okapi ou digitalCongo.net : pas envie de rechercher !)
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----- Original Message -----
From: "Baudouin Waterkeyn"
To:
Sent: Saturday, January 19, 2008 8:57 AM

Aumônerie : hôpital Sendwe, Lubumbashi, Vendredi 18 Janvier 2008.

Ce texte était destiné au blog du Père Waterkeyn : http://perebaudouin.canalblog.com

Après quelques corrections, je l'envoie à certaines autorités médicales et civiles de Lubumbashi, ainsi qu'à nos publications, missionnaires d'Afrique pour partager ce que nous avons vécu et de pouvoir y remédier.
Il sera distribué au personnel médical de Lubumbashi(puisque mon texte est inspiré de leur"Memorandum" à l'occasion de leur grève:

Chers amis,

Je voudrais vous faire partager ce que nous vivons actuellement à l'hôpital Sendwe, 2ème en importance dans la R.D.C.

Ce matin alors que j'arrivais sur ma petite moto, des pneus en feu devant la porte principale de l'hôpital.
Tout le personnel médical en grève, cet hôpital conçu pour 1.200 lits, n'en compte en fait que + ou - 5OO, tous les autres...hors service.

La Gécamines s'est retirée de la gestion de l'Hôpital Sendwe, beaucoup de départ de chirurgiens, médecins, infirmiers et personnel divers.
L'université de Lubumbashi par des moyens "système D", sans financement extérieur est parvenue à remettre + ou - cet hôpital à 3O% de ce qu'il était avant le départ massif de ce personnel.

Mais ceux qui sont restés n'ont pas de contrat de travail, pas de numéro de matricule, sans rémunérations :
depuis 2 ans, ils reçoivent quelques miettes d'une sorte de prime et tout à fait irrégulièrement.

Le gouvernorat aurait du participer au fonctionnement de l'hôpital, il reste silencieux, par contre on reçoit l'une ou l'autre ambulance, mais surtout des camions corbillards...
La morgue est de loin la "salle" la plus fréquentée.
2 frigos pour cadavres accueillent les visiteurs à l'entrée principale...ils sont depuis des mois, trop grands pour les faire rentrer dans la morgue.

Le personnel n'a aucune sécurité de travail alors qu'il est exposé à toutes sortes de maladies contagieuses sans aucune primes de risque.

Le personnel demande d'avoir recours à un syndicat légalement reconnu.
N.B. je me suis inspiré d'un tract distribué par le personnel pour justifier leur grève :
nous lisons en finale : "Loin de nous toute velléité gréviste ou de procéder à un arrêt sauvage du travail pouvant préjudicier les malades et toute la communauté, nous restons disposés à toute sorte de négociations dans l'intérêt et le respect des vies humaines. Nos sentiments patriotiques". Fin de citation.

Cette grève est compréhensible, ce personnel doit vivre et faire vivre leur famille.

Ce qui est moche et que j'ai voulu partager avec vous, c'est qu'il n'y a pas un personnel minimum pour assurer les urgences.

Depuis 15 heures, jusque cette nuit à 23 heures, je suis passé dans chaque salle :
pas un infirmier, pas un stagiaire, pas un médecin...sauf un qui n'a pas voulu m'entendre.

Puis j'ai été chez les grands brûlés (salle juste à côté de notre chapelle), personne pour assurer une présence médicale, alors que toute une famille depuis 3 jours se tordait de douleur :
3 enfants et un adulte (ce dernier avait voulu vendre la nuit une bouteille
d'essence à un client nocturne, il avait demandé à un des enfants de l'éclairer avec...une bougie, ce fût la catastrophe).
Ils ont été accueillis à Sendwe.

Quand je suis arrivé dans cette salle : une odeur insupportable, les pansements pas renouvelés.
Nous avons préparé tout ce qu'il fallait pour les soigner et adoucir leurs douleurs...mais personne pour faire les piqûres et mettre les "baxters".

J'ai téléphoné à une émission T.V. pour alerter l'opinion publique...
Réponse : "Nous envoyons un journaliste avec caméra"....nous l'attendons toujours!
3 heures après, il n'y avait pas de journaliste disponible, je lui téléphone.
Réponse : "Nous viendrons demain à 6 heures du matin...!"

J'ai téléphonné à un médecin...""impossible, je ne peux venir. "

J'ai pris contact avec 2 avocats :
l'un..."je suis malade au lit",
l'autre..."j'ai une plaidoirie demain matin !"

Je téléphone à un inspecteur de police (j'avais aidé son ami lors de l'opération des Médecins Sans Vacances) : "Impossible de venir ce soir,....demain matin".

Aux autorités religieuses...aucune suite.

Tout a fait découragé, après des dizaines de coups de téléphone....

Brusquement une infirmière est arrivée, elle avait déjà travaillé toute la matinée.
Elle a fait tout ce qui était le plus urgent.
On a préparé avec notre équipe de l'aumônerie des gazes, bandages etc. pour mettre dans l'autoclave.
Tout était prêt, on va aux services des soins intensifs....personne, tout est fermé. Tous les instruments pour stériliser à chaque étage sous clés, portes fermées. Impossible de changer les pansements.

C'est vraiment honteux.
Je voudrais demander aux spécialistes du droit civil parmi nos lecteurs :
que dit la Loi pour le droit aux grèves dans les hôpitaux, concernant un service minimum pour assurer les cas graves et urgents ?

Ici un des 2 avocats, a prétendu qu'en cas de grève il n'y a rien de prévu pour assurer une petite permanence minimum.

J'ai vu et compris une chose, ce n'est pas la première fois :
c'est la peur...
Beaucoup ont tout simplement la trouille des représailles.


J'ai essayé de téléphoner au Directeur, probablement en voyant mon nom...il n'a pas voulu répondre!!!

J'avais profité de cette absence de tout le personnel :
* visite des toilettes : une saleté, inimaginable pour un hôpital.
* Pas une goutte d'eau....alors qu'en grandes pompes, il y avait eu des félicitations officielles pour le restauration du château d'eau.
* Les armoires aux poubelles...comme à Naples!!!! une odeur qui vous prend à la gorge dans les couloirs.

J'arrête ici.

J'en suis dégouté.

Oui à la grève, non à l'absence d'un personnel minimum pour les urgences.

Baudouin Waterkeyn, aumônier catholique de l'hôpital Sendwe.
Adresse e-mail ou courriel : waterkeynbaudouin"arobase"yahoo"point"fr
Merci pour vos réactions !

22 janvier 2008

Lubumbashi, Likasi, (et tout le Katanga ?) : le choléra s'étend ! Où reste l'eau potable...et que font les "responsables" ?

Source :un correspondant bénévole
Date de survenance : 22 janvier 2008...et avant, et après !...
Date de première publication sur Internet : 22 janvier 2008, ici

(avant) dernier message :
Message reçu ce jour :

"Merci beaucoup Makelele pour votre message dont le contenu est édifiant et que je partage totalement!

Je suis à Lubumbashi où une grave épidémie de choléra s'étend !
1.211 cas et 29 décès depuis seulement le début de l'année et la tendance toujours en hausse !

Pas d'eau potable à la Katuba, à Kenya, Kampemba et Ruashi d'où viennent le plus de cas, la même chose à Likasi.
Il y a peu de cas à Kolwezi, votre ville!

Si l'on est pas capable de donner de l'eau à la population, je me demande si l'on peut être capable d'autre chose à part faire le bruit et le m'a-t-on vu?

Il ne sert à rien de s'énerver!
Il faut tourner la page et regarder ailleurs!
Vos idées seules comptent!
Le fait que les gens n'en aient pas profité fait mal mais ne doit pas décourager pour faire encore mieux!
Nous sommes tous passagers mais l'important c'est d'avoir laisser des traces indélébiles comme vous l'avez fait et seule l'histoire jugera!

Bon courage!"

* * * * * * * * *
Note du collecteur :
un lushois, qui m'a connu quand je fréquentais le groupe Yahoo! GTDS_cd (le plus important groupe Yahoo! consacré au Congo), qui m'a retrouvé hier que le groupe Yahoo! Bonne_gouvernance_et_gestion_de_l_Etat (consacré à la bonne gouvernance de par le monde, du Québec à l'Afrique...), m'a envoyé ce jour ce message , que je publie pour tenter, une dernière fois, d'attirer l'attention de tous (et d'abord, des "responsables" administratifs et politiques lushois (Floribert...), katangais (Moïse...) et congolais (Joseph et Antoine...) sur cette épidémie, qui a démarré depuis des MOIS (voir divers messages déposés sur cette "Gazette") sans que les dit "responsables" ne prennent vraiment des mesures de lutte et de prévention...(dans ce domaine comme dans d'autres)

Ceci constitue sans doute mon avant-dernier message :
depuis la mi-novembre, je ne place plus aucun message sur mes "e-journaux", suite à certaines constatations, conclusions.

Je devais placer un "message de fin de service sans doute définitive" sur mes blogs fin décembre, mais une petite maladie m'en a empêché.
J'essaierai de le faire ce samedi.
Et sans m'épancher,sans dire tout ce que j'ai à dire.

05 novembre 2007

Lubumbashi : la coopérative d'épargne et de micro-finance "Tujenge" (10.000 membres) "bancarise" les gagne-petit...au grand dam des banques !

Source :Radio Okapi
Date de survenance : 05 novembre 2007...et avant, et après !
Date de première publication sur Internet :05 novembre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : épargne, 3.500 FC pour adhérer à la coopérative "Tujenge".

L’ouverture d’un compte à la coopérative "Tujenge" de Lubumbashi est à la portée des gagne-petit, selon des témoignages.

Avec 3.500 FC, l’adhérant peut disposer de son carnet de chèque, son livret d’épargne et voir le reste de l'argent versé dans son compte, rapporte radiookapi.net

Dès lors, le nouveau membre peut commencer à approvisionner son compte et bénéficier d'un crédit.

La manière dont la coopérative "Tujenge" travaille lui attire la confiance des plusieurs Lushois.

Témoignage d’un membre :
« La garantie est là, si vous avez besoin d’argent aujourd’hui, on ne vous retarde pas. Vous remplissez les formulaires et l’argent est donné.
Vraiment ça mérite notre confiance. »

En dépit de cette assurance, d’autres Lushois (habitants de Lubumbashi) se méfient encore.
D’après eux, les coopératives d’épargne ne répondent pas favorablement aux attentes de la population, et les conditions qu'elles imposent vont au-delà de leurs moyens financiers.

« Dans certaines coopératives, on procède à des retenues comme droits de retrait, et ce, en dehors d’autres frais exigés.
Cela repousse la clientèle », explique de son côté Cyprien Matuli.

Portant un jugement sur « Tujenge », le directeur provincial de la Banque Centrale du Congo (BCC) estime, quant à lui, que cette maison joue plutôt un rôle de micro-finance, elle n'est plus une coopérative à proprement parler.
D’après lui, seules les banques installées constituent actuellement des maisons d’épargne à Lubumbashi.

"Tujenge" compte actuellement 10.000 clients.

Lien vers le texte original, intégral

03 novembre 2007

Lubumbashi : passage d'une importante délégation (d'évaluation) de la Chinese Development Bank (CDB), avant-garde des promoteurs chinois !...

Source : mediacongo.net, La Prospérité
Date de survenance...à Lubumbashi : 03 novembre 2007
Date de première publication sur Internet : 02 novembre 2007

Texte intégral :
Milliards chinois à Kinshasa : les derniers réglages !

Arrivée à Kinshasa, le 31 octobre à 11H45’, Mme Gan Hai Yan, la quarantaine révolue, est à la tête d’une importante mission de suivi d’exécution de l’accord-cadre conclu, le 12 octobre 2007, au Grand Hôtel Kinshasa entre la CDB (Chinese Development Bank) et le gouvernement congolais.

Le lendemain, sous l’œil vigilant de Pierre Lumbi Okongo, les experts chinois et congolais ont amorcé les derniers réglages.

La CDB a mobilisé, derrière elle, 3 autres sociétés prêtes à mettre le paquet.

Entre-temps, le Fonds Chinois pour le Développement de l’Afrique agira en RD Congo, le moment venu, dans le cadre de sa lutte titanesque contre la pauvreté sur le continent noir.

Sans surprise, le début des premiers travaux est annoncé pour le 1er trimestre de l’exercice 2008.
Les routes, chemins de fer, voies lacustres, fluviales et aéroportuaires sont visés.

1, 2 ou 3 projets prioritaires à impact visible à court terme seront bientôt exécutés en RD Congo.
C’est ce qu’on peut retenir de la séance de travail ayant réuni, le 1er novembre, autour d’une table, sous la coordination de Pierre Lumbi Okongo, Ministre d’Etat chargé des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, les experts congolais et chinois.

Tel, un avant-goût, Mme Gan Hai Yan, Directrice du Département des évaluations au sein de la Chinese Development Bank, CDB en sigle, a réitéré sa foi dans l’accord-cadre conclu, le 12 octobre dernier, au Restaurant Etoile situé au 9ème niveau du Grand Hôtel Kinshasa.

L’émissaire de la CDB qui conduit, pour la circonstance, une importante mission de suivi, a dit à La Prospérité que cette séance de travail portait essentiellement sur 3 choses, à savoir :
- établir les voies et moyens pour passer à la phase de l’exploitation des ressources minières,
- définir le contenu des projets d’infrastructures et sociaux urgents réalisables à court terme
- et, enfin, dégager des pistes de solution à la question des formalités administratives et juridiques d’usage.

(...)

Une plate-forme financière est déjà en place, assure-t-elle tout en faisant remarquer qu’au-delà d’importants moyens exprimés généralement en terme de milliards de dollars américains dont la CDB devra se départir au profit de cet ambitieux accord-cadre, 3 autres sociétés chinoises ont été mobilisées à cette fin.

Il s’agit :
- de la Compagnie Chinoise de construction, Ponts et Chaussées,
- de la Compagnie des Métaux non ferrés de Chine
- et de la Société du cuivre de Jangxi.

A cela, elle a ajouté que d’autres avantages seront tirés du Fonds Chinois pour le Développement de l’Afrique, une instance tentaculaire à laquelle l’Etat chinois confie, annuellement, la gestion des moyens destinés à la lutte contre la pauvreté sur le continent noir.

Toutes ces sociétés, ainsi sélectionnées en vertu de leur notoriété dans les domaines de l’exploitation, de la fonte et du transport des métaux, brûlent déjà d’impatience.

« Dès que toutes les conditions seront réunies, à l’issue de discussions avec différents ministères intéressés, je crois qu’elles seront à pied d’œuvre.
Cela, je le pense, ne va plus tarder.
Puisqu’on est très avancé dans les études et pourparlers avec les autorités congolaises pour régler des questions résiduelles sur le plan administratif, juridique et technique
», a laissé entendre Mme Gan Hai Yan avant de quitter le cabinet de Pierre Lumbi pour rejoindre celui de Martin Kabwelulu, le Ministre des Mines.

Au programme, cette délégation chinoise devait rencontrer, dans la même journée d’hier, des experts de plusieurs secteurs de la vie nationale.

C’est le cas notamment, de ceux des Finances, de la Banque Centrale du Congo, du Cadastre Minier, de l’Anapi, du Budget, des Hydrocarbures, de la Présidence et de la Primature.

Le vendredi 02 novembre matin, c'est au tour des sociétés minières (La Gécamines et la Miba), à tour de rôle, de l’accueillir.

Sur le chemin de retour, elle s’envole, ce samedi 3 novembre, pour Lubumbashi où elle procèdera à quelques études et observations des projets d’exploitation de cuivre et cobalt des sociétés « MKM », au capital sino-étranger, et Groupe Métallurgique chinois.

Toujours dans la capitale cuprifère, Mme Gan Hai Yan et son équipe vont visiter le département de géologie de la Gécamines avant de repartir, lundi 5 novembre prochain, en Chine via la Zambie, un des 9 pays limitrophes de la RD Congo.
* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
Attendons voir la concrétisation de toutes ces belles intentions, attendons de voir les chinois faire face aux ministères, administrations, mentalités et autres réalités du Congo.
Je pense qu'on n'en est encore qu'aux premiers réglages...

Juste un détail qui me contrarie directement :
comme une certaine société MKM apparaît dans le circuit, je vais cesser d'utiliser ces initiales, en créer d'autres !
D'ici quelques jours.

Lien vers le texte original, intégral

Lubumbashi : Kyungu fait défiler ses partisans, défie l’Assemblée nationale...et hypothèque le futur des Katangais, des Congolais !...

Source :mediacongo.net, Forum des As
Date de survenance :03 novembre 2007
Date de première publication sur Internet : 05 novembre 2007

Texte intégral :
Gabriel Kyungu défie l’Assemblée nationale !

Grand mobilisateur des masses au Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, actuellement président de l'Assemblée provinciale de cette province ne semble pas disposé à répondre à l'invitation de l'Assemblée nationale faisant suite à ses propos jugés xénophobes à l'endroit des kasaïens désireux de récupérer leurs biens confisqués autrefois.

Ces propos, il les avait tenus lors de sa descente dans la ville de Kolwezi.

Une marche des jeunes a été organisée ce samedi dans la ville de Lubumbashi, au Katanga.
On y retrouvait bon nombre de personnes se réclamant de l'UNAFEC/Kyungu et des sympathisants, tous des électeurs du président de l'Assemblée provinciale du Katanga.
Cette marche se voulait, à en croire des sources contactées hier au téléphone, une véritable démonstration de force où les jeunes katangais étalaient leur refus de voir leur idole répondre à l'invitation de l'Assemblée nationale.

Car, M. Gabriel Kyungu est attendu par le comité des sages de cette institution pour y être entendu sur des propos qu'il avait tenus lors de sa descente à Kolwezi et où il est fait état d'une tendance xénophobique visant les kasaïens chassés autrefois sous sa houlette et qui tentaient de récupérer leurs biens.

A cette époque, tout gouverneur de province qu'il était, Gabriel Kyungu passait très visiblement pour l'instigateur de la chasse aux kasaïens ayant provoqué un exode imprévu avec perte des biens que les kasaïens possédaient dans la province du Katanga.

Le principal message de cette marche, confirment nos sources, portait sur le refus des jeunes katangais de voir le président de l'Assemblée provinciale du Katanga répondre à l'invitation lui adressée à Kinshasa.

"Gabriel Kyungu ne répondra pas à l'invitation du Comité des sages à Kinshasa", clamaient les jeunes katangais en colère.
"Une autre marche pourrait être organisée dans les prochains jours toujours à Lubumbashi", promettent ces jeunes de Lubumbashi qui n'excluent pas des actes traduisant le mécontentement général de la population.

Or, lorsqu'on sait comment les différentes marches politiques s'initient , on ne peut manquer d'y conclure que, par ces jeunes interposés, Gabriel Kyungu défie l'Assemblée nationale chère à Vital Kamerhe.

Quelle en sera l'issue ?
La question reste posée.
Mais, toujours est-il que Kyungu demeure très populaire dans des quartiers populeux de Lubumbashi et sur l'ensemble des villes du Katanga.

* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :

Voir sur "La Chronique du Katanga" et sur "La Gazette de Kolwezi", un (le seul ?) article de presse (et mes commentaires connexes) paru sur la dernière incartade du "Milosevitch du Katanga", qui serait actuellement à La Haye si la CPI avait existé en 1992 !...

La Chronique du Katanga
www.katanga.info: Le Katanga, l'Assemblée provinciale ne méritent-ils pas mieux que Kyungu, non pas émule de Mandela mais Milosevitch au rabais ?...


Lien vers le texte original, intégral

02 novembre 2007

Lubumbashi : après Floribert (en toute discrétion...) MSF Belgique lance l'alerte au choléra endémique ! Katumbi & resp. provinciaux pas concernés ?!

Source : Radio OKapi
Date de survenance : 02 novembre 2007...et avant, et sans doute après...
Date de première publication sur Internet : 03 novembre 2007

Article (et commentaires...) à découvrir sur "La Chronique du Katanga" :

La Chronique du Katanga
www.katanga.info: A quand le déclenchement d'une véritable alerte sanitaire pour contrer l'épidémie galopante de choléra ? Où restent Katumbi et consors ?...

Lubumbashi : le syndicat de la Direction Générale des Impôts (DGI) du Katanga pas d'accord avec les nouvelles structures de la DGI !...

Source :Radio Okapi
Date de survenance : 02(?) novembre 2007
Date de première publication sur Internet : 03 novembre 2007

Article à découvrir sur "La Chronique du Katanga":

La Chronique du Katanga
www.katanga.info: La délégation syndicale de la Direction Générale des Impôts (DGI) Katanga désapprouve le programme des réformes entreprises pour les provinces !

Lubumbashi : le marché des fruits inondé par les importations "du sud",des pays "amis" (?)...Les producteurs locaux pénalisés par les "autorités" !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 02 novembre 2007...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet : 02 novembre 2007

Texte intégral :
Le marché des fruits de Lubumbashi inondé par des produits en provenance de l'Etranger.

A Lubumbashi le marché des fruits est inondé par les produits provenant des pays étrangers.

Les oranges, bananes, pommes, citrons, ananas sont importés de la Zambie, du Zimbabwe ou d'Afrique du Sud.

La province du Katanga produit elle aussi ces fruits ?
Où ces fruits sont-ils commercialisés?

Jr Lungembo et Nicole Ngaka font le point de la question avec :
Ir Jean-Louis Mulomba, chef de bureau provincial chargé des études et planification à l’inspection provinciale de l’agriculture, pêche et élevage du Katanga.

Emission Okapi Action - Podcasting du 02 novembre 2007.

* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :

?!...
Est-ce comme cela que l'on crée de l'emploi, que l'on lutte contre la malnutrition, bref, que l'on assure le bien-être des lushois, des katangais ?...

Que je sache (expériences personnelles), tous ces fruits peuvent être produits au Congo, au Katanga, voire aux environs de L'shi, de Kolwezi etc. !

Que font les autorités (Kabila et ses 5 chantiers, Katumbi et son rêve (ou complexe) sud-africain, Floribert ?....qui TOUS - en coeur avec les ministres de l'agriculure, central et provinciaux - prétendent vouloir relancer la production agricole et l'autosuffisance alimentaire du Congo, du Katanga, de L'shi !)pour :

1/favoriser les agriculteurs lushois, katangais, congolais ?...Et leur permettre de VIVRE et non de survivre de leurs activités ?

2/organiser, structurer la sécurité alimentaire des lushois, katangais, congolais ?

3/ et...mieux choisir leurs "conseillers" et autres "experts", y compris ceux fournis par l'Union européenne, la Belgique ?!

Je me permets de signaler que les "autorités" (gouvernorat de l'époque ?), il y a quelques années ont introduit une TAXE sur les engrais (le prix du sac d'engrais DOUBLAIT en "passant la frontière" !) alors qu'il n'y avait, qu'il n'y a pas de producteur d'engrais à protéger ni à L'shi, ni au Katanga au moins !
Ne parlons pas du comportement de l'OFIDA vis-à-vis d'un tracteur agricole, importé par un agriculteur congolais de Kolwezi...

Des producteurs de volailles à L'shi ont dû arrêter leur activité (vers 2004) car les poules et les oeufs importés de Zambie - où les producteurs bénéficient de SUBVENTIONS, EUX !...- leur faisaient une concurrence déloyale et...imbattable !

Si d'aucun, à Lubumbashi ou aux environs, désire savoir que faire et comment le faire pour pratiquer une agriculture urbaine, péri-urbaine voire de pleins champs et des "petits élevages" voire de grands, ils peuvent contacter le docteur en médecine et vétérinaire Michel Musody A'dje, passionné d'agronomie et praticien chevronné depuis plus de 20 ans !

Fondateur fin 2004 de l'asbl lushoise MujiSafi, très impliqué dans les activités sociales à L'shi.


Il suffit de chercher sur ce blog :
"Musody" ou "malnutrition" ou "reboisement" ou "déforestation" ou "mujisafi"...voire "moringa".

Lien vers le texte original, intégral
Lien vers le fichier audio MP3 (23 minutes), à télécharger

01 novembre 2007

Lubumbashi : des hommes d'affaires zambiens financent une carrière industrielle de graviers et moellons...et bénéficient des travaux induits !

Source : Radio Okapi
Date de survenance :01 novembre 2007
Date de première publication sur Internet : 05 novembre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : inauguration d’une carrière industrielle des graviers et moellons.

L’événement a été présidé ce jeudi par le gouverneur de province.

Pour Moïse Katumbi, gouverneur de province, cette carrière est une première expérience de la coopération entre son gouvernement et les hommes d’affaires zambiens dans le domaine du génie civil, rapporte radiookapi.net

Le site est situé à 10 kilomètres du centre ville de Lubumbashi, sur la route de Kipushi.

L’impressionnant arsenal d’exploitation est sans pareil au Katanga, selon les observateurs.
D’après le propriétaire de la nouvelle unité de production et président du groupe Shemaf, la carrière a la capacité de production de 800 mètres cubes de graviers par jour.

Toutes les demandes, d'après lui, pourront être satisfaites :
gros moellons pour la construction des immeubles et des ponts, des moyens et des petits graviers pour les routes et autres travaux quotidiens, etc.

Lors de la coupure du ruban symbolique, le gouverneur de province a salué la coopération avec la Zambie dont l’expertise a permis la naissance de cette carrière.

"Le gouvernement provincial", a dit Moïse Katumbi, "va s’appuyer sur cette expertise pour la réfection des routes à travers le Katanga".

Réponse à l'appel, l'entreprise Shemaf réhabilite déjà la route Kiwele, une seconde voie qui relie la commune de Rwashi au centre ville.
Coût des travaux : 12 millions US$.

Lien vers le texte original, intégral

31 octobre 2007

Lubumbashi : grève des professeurs et assistants de l'UNILU, la version (audio) du recteur !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 31 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 31 octobre 2007

Texte intégral :
Chronique « Etudiant » : Grève à l'Unilu.

A Lubumbashi, grève depuis lundi dernier des professeurs de l'université de Lubumbashi et de leurs assistants.

L’association syndicale du corps académique et scientifique de l’université de Lubumbashi a déclenché ce mouvement de grève depuis le lundi dernier.

Le personnel académique exige la révision de leur salaire à la hausse.
La délégation syndicale réclame 3.000 dollars américains pour un professeur ordinaire et 1.000 $ pour un chargé de pratique professionnelle.

Nicole Ngaka et Jr Lungembo reçoivent le recteur de l'université de Lubumbashi (Unilu), Prince Kaunda.

Emission Radio Okapi Action - Podcasting du 31 octobre 2007.

Lien vers le texte original, intégral
Lien vers le fichier audio MP3 (28 minutes), à télécharger

 
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