31 mars 2007

Lubumbashi : l'école belge recrute plusieurs enseignants pour septembre 2007

Source : journal "Le Soir"
Date de survenance : 31 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 31 mars 2007 , ici

Texte intégral :

Ecole belge de Lubumbashi (RDC, Congo-Kinshasa) recrute pour septembre 2007 :
* Régents et licenciés + AESS en français, en latin en langues germaniques.
* Instituteurs

Auditions en Belgique du 1er au 14 avril 2007

Contact :
Par courriel (à Lubumbashi) : adb.eplu@ic-lubum.cd
Par téléphone (en Belgique) :
+32 (0) 485 58 48 44 (GSM)
+32 (0) 4 360 82 91 (fixe)

30 mars 2007

Lubumbashi: aéroport de la Luano, réhabilitation de la piste dès la semaine prochaine !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 30 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 30 mars 2007

Texte intégral :

Lubumbashi: aéroport de la Luano, réhabilitation de la piste dès la semaine prochaine
Selon le ministre des transports, le coût des travaux s'élève à 1,6 million US dollars.

Plusieurs compagnies d’aviations internationales, dont Kenya Airways, menacent d'interrompre leur trafic sur Lubumbashi à cause de l’état de cette piste, rapporte radiookapi.net

Longue de 3.000 mètres, cette piste est truffée de "nids de poules", a reconnu le ministre des Transports et Voies de communications.

A l’issue de la visite du site et de l’entretien avec le responsable de la RVA (Régie des voies aériennes), il a déclaré qu’il ne sera pas question de fermer la piste pendant les travaux de réhabilitation.

Les dispositions sont prises de manière à laisser l’aéroport ouvert au trafic.

Il y a dix jours, la compagnie kenyane Kenya Airways a annoncé à ses clients la suspension de ses vols à partir du 2 avril.

D’autres sociétés internationales pourraient lui emboîter le pas.

L’année dernière, les premiers travaux sur la même piste avaient été amorcés. L’entreprise SAFRICAS qui les exécutait les avait interrompus il y 3 mois, sur décision de la RVA, non satisfaite, selon les sources, de la qualité du service rendu.

L’aéroport de la Luano est le deuxième du pays, après celui de N’djili à Kinshasa, en termes de l’intensité et du volume du trafic.

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29 mars 2007

Lubumbashi : un nouveau commandant à la police des Mines...et des accusations de divers délits contre son prédécesseur !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 29 (?) mars 2007
Date de première publication sur Internet : 29 mars 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : un nouveau commandant à la police des Mines
Le lieutenant colonel Musul Katshiv remplace à ce poste l’inspecteur Félicien Ilunga Kilonde.

Celui-ci est suspendu pour détournement présumé d’une partie de la solde des policiers, concubinage et tribalisme, rapporte radiookapi.net

Déjà le mois dernier, le président de l’assemblée provinciale avait annoncé la convocation des responsables de la police des Mines.
Il les avait accusés de complicité dans la fraude minière.

La semaine dernière, le gouvernorat de province a évoqué la suppression de la police des Mines.

Ensuite, tout est allé très vite.

D’abord une guerre de communiqués entre 2 ONG des droits de l’homme.
D’un coté, le Centre des droits de l’homme et du droit humanitaire, qui affirme que le commandant Ilunga Félicien aurait détourné mensuellement 400.000 Francs congolais, si on considère que 1.000 Francs sont défalqués du salaire de chaque policier.
De l'autre coté, la Fédération des droits de l’homme, une autre ONG, soutient qu'il n'y a pas eu de détournement.

Pour rappel, la police des Mines est la seule autorisée légalement à exercer dans les carrières et les mines.
Pour certains observateurs, la bataille à la tête de la police des mines est aussi une lutte pour le contrôle du secteur minier.

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28 mars 2007

Lubumbashi : Kenya Airways suspend ses vols suite à la détérioration de la piste de la Luano...et South Africa Airways menace ! Katumbi s'implique !

Source : Digitalcongo, ACP
Date de survenance : 28 (?) mars 2007
Date de première publication sur Internet :28 mars 2007

Texte intégral :

Kenya Airways suspend ses vols à Lubumbashi à la suite de la détérioration de la piste de la Luano

Le gouverneur du Katanga s’est dit prêt à pré-financer les travaux de réhabilitation de la piste de l’aéroport de la Luano.

Après Kenya Airways, South Africa Airways menace d’arrêter ses vols à Lubumbashi.

La compagnie kenyane d’aviation (Kenya Airways) vient de suspendre provisoirement ses vols sur la ville de Lubumbashi à dater du 2 avril au 14 avril 2007.

Selon le bureau de représentation de Kenya Airways à Kinshasa, que dirige M. Herbert Sambu, cette compagnie attend la réhabilitation de l’aéroport de la Luano qui ne répond pas aux normes de la navigation.

Contacté par l’Acp, M. Herbert a précisé que, aussitôt réfectionné l’aéroport de la Luano, Kenya Airways pourra reprendre normalement ses vols à Lubumbashi.

Pour sa part, le gouverneur du Katanga s’est dit prêt à pré-financer les travaux de réhabilitation de la piste de l’aéroport de la Luano.

Le gouverneur l’a annoncé au cours d’une réunion tenue dans son cabinet de travail à l’intention des responsables de la Régie des voies aériennes et de deux compagnies aériennes.

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Lubumbashi : l’AMSEL/CADTM dénonce la violation des normes environnementales par les entreprises soutenues par la Banque mondiale

Source : CADTM,AMSEL/CADTM Lubumbashi
Date de survenance : 28 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 28 mars 2007

Résumé :

L’AMSEL/CADTM Lubumbashi dénonce la violation des normes environnementales par les entreprises soutenues par la Banque mondiale

L’AMSEL/CADTM Lubumbashi souhaite faire part de ses préoccupations quant aux transports de produits miniers en RDC.

Ces derniers sont acheminés et entreposés dans la province du Katanga par des entreprises comme la SOMIKA, CHEMAF, BAZANO... sans aucune protection environnementale.

En effet, les minerais avant leur exportation sont stockés dans des parcelles de quartiers résidentiels à ciel ouvert.

Ils sont ensuite transportés par des camions sans bâches d’où s’échappent des poussières radioactives.

La population congolaise, travaillant ou pas dans les mines, est donc exposée à des maladies dues à l’inhalation de poussières irradiantes.

De plus, les minerais extraits sont nettoyés dans les cours d’eau ; l’eau des nappes phréatiques et des puits sont donc impropres à la consommation et exposent les villageois à des intoxications.

Face à ces dangers pour la santé, l’AMSEL/CADTM Lubumbashi réclame au nouveau gouvernement provincial :
* De veiller aux respects des lois environnementales concernant le traitement et transport des minerais.
* D’interdire aux exploitants miniers et artisanaux/ de traiter les minerais dans les cours d’eau (à usage domestique) et des sources d’eau de consommation.
* De recommander aux industriels de couvrir de bâches les camions transportant les minerais.

A la Banque mondiale, nous demandons qu’elle fasse respecter sa charte environnementale par toutes les entreprises bénéficiant de ses prêts.

Notre pays qui se veut un Etat de droit doit faire respecter les législations relatives à l’environnement ; ainsi il protégera la nature et le peuple congolais des prédateurs qui pillent nos richesses et polluent notre environnement.

Luc Mukendi AMSEL/CADTM LUBUMBASHI

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27 mars 2007

Lubumbashi : 2ème audience du procès d’un coréen accusé de vol de câbles électriques

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 27 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 28 mars 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : 2ème audience du procès d’un coréen accusé de vol de câbles électriques
Le Tribunal de paix de Lubumbashi-Kamalondo a procédé mardi 27 mars à l’instruction de l’affaire d’un citoyen coréen.

Lee Dong Il est poursuivi pour vol de 5 tonnes de câbles en cuivre de la Société nationale d'électricité (SNEL), il y a une semaine.

Un interprète de la langue coréenne était présent à cette deuxième audience, rapporte radiookapi.net

C'est à 12 h 10', heure locale, qu'a débuté le procès.
D’un côté, le prévenu Lee Dong Il, un sujet coréen accusé de vol de 5 tonnes des câbles de cuivre.
De l'autre, la SNEL qui se réclame être propriétaire de ces câbles.
Il s'agit, pour la SNEL, des câbles de la ligne haute tension de plus de 2 kilomètres de long.

Pendant l'audience, les avocats du prévenu ont demandé au Tribunal de requalifier le terme de flagrance, estimant que leur client n'était pas pris la main dans le sac comme l'indique le procès verbal.

Ensuite, le conseil du prévenu a demandé au tribunal de visiter le domicile de leur client pour mener des enquêtes.

Le ministère public de son coté persiste et signe, l'accusé doit être condamné. L'audience a été momentanément suspendue.
Le Tribunal a demandé au conseil du prévenu de lui fournir les noms d'autres témoins résidant dans la même parcelle que leur client pour qu'ils soient aussi entendus.

2 heures plus tard, l'audience a repris.

Au demeurant, le prévenu a récusé le juge. « Le fait que ce dernier refuse de descendre sur terrain pour entendre d'autres témoins prouve qu'il est partial », a affirmé Maître Achille Betu, l'un des avocats du prévenu.

Pour l’heure, le tribunal doit statuer sur la récusation du juge avant de fixer la date de la prochaine audience.

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26 mars 2007

Lubumbashi : Katumbi demande aux compagnies aériennes de payer la piste de la Luano...mais où passe donc tout l'argent collecté par la RVA ?!...

Source : Digitalcongo, ACP
Date de survenance : 26 (?) mars 2007
Date de première publication sur Internet : 26 mars 2007

Texte intégral :

Plaidoyer pour la réhabilitation de la piste de l’aéroport de la Luano
L’autorité provinciale du Katanga sollicite l’implication de toutes les compagnies aériennes à la réhabilitation de la piste de cet aéroport dont l’état de dégradation devient de plus en plus préoccupant.

L’état de dégradation de la piste de l’aéroport international de la Luano de Lubumbashi nécessite une réhabilitation urgente, a déclaré M. Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga aux responsables des compagnies aériennes et de la Régie des voies aériennes (RVA) dans la salle de réunion du gouvernorat de province.

A ce sujet, l’autorité provinciale a invité toutes les compagnies aériennes à s’impliquer et à contribuer à la réhabilitation de cette piste afin d’éviter les accidents et de protéger les voyageurs.

Ces responsables ont promis leur soutien et implication afin d’assurer le développement du Katanga.

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24 mars 2007

Lubumbashi : arrestation des policiers surpris en flagrant délit de "tracasserie" par le Gouverneur du Katanga !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 24 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 25 mars 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : arrestation des policiers surpris en flagrant délit de tracasserie !
La lutte contre la tracasserie policière au Katanga préoccupe le gouverneur de province.

Moïse Katumbi Chapwe a surpris ce samedi en flagrant délit des policiers qui se livraient à cette pratique sur la route Kasenga.

Certains policiers ont été arrêtés sur place et ramenés à Lubumbashi.
D’autres se sont enfuis en brousse, abandonnant leurs armes, a constaté radiookapi.net

C’était une visite surprise.
Moïse Katumbi Chapwe voulait personnellement vérifier les accusations maintes fois répétées par les populations vivant sur l’axe Lubumbashi-Kasenga contre les éléments de la police nationale opérant sur cet axe.

Le gouverneur s’est fait accompagner par l’inspecteur provincial de la police, le général David Masandi.

Sur 41 kilomètres parcourus, trois barrières étaient érigées :
aux villages Bulaya, Kimanua et Ndala.

La population a réitéré ses plaintes à l’autorité.
Les éléments de la police rançonnent systématiquement les voyageurs.
Chacun doit débourser entre 100 et 1000 Fc ou laisser une partie de sa marchandise avant de franchir la barrière.

Après un bref interrogatoire, le gouverneur a ordonné l’arrestation immédiate de ces policiers dont certains étaient en tenue de police de roulage.

Pour rappel, la route Kasenga est la principale voie d’approvisionnement de la ville de Lubumbashi en poissons.
Mais à cause des difficultés de transport, de nombreux villageois voyagent à vélo, s’exposant ainsi aux exactions.

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20 mars 2007

Lubumbashi : 164 sacs de câbles SNEL et de pièces de la REGIDESO, en provenance de Mbuji-Mayi, saisis par le service de sécurité du Katanga

Source : mediacongo.net, ACP
Date de survenance : 20 mars 2007
Date de première publication sur Internet :10 avril 2007

Texte intégral :

164 sacs de câbles SNEL saisis par le service de sécurité du Katanga

La Police nationale congolaise et la 6ème région militaire ont saisi, ce 20 mars, 164 sacs remplis de câbles électriques dont certains neufs, des pièces de transformateurs, des robinets et des compteurs de la REGIDESO (Régie de distribution d'eau).

Ces objets en provenance de Mbuji Mayi et acheminés à Lubumbashi par la SNCC (Société nationale des chemins de fer du Congo) ont été présentés jeudi au gouverneur du Katanga.

Le responsable de la police a indiqué que les documents établis respectivement par la SNCC et la MIBA (Minière de Bakwanga) sont en contradiction.

Sur la lettre de transport de la SNCC, il est écrit tout simplement fils de fer alors que sur le bordereau de la MIBA, il est mentionné fils électriques brûlés et non utilisables.

La SNEL, pour sa part, revendique la propriété de ces câbles coupés sur la ligne haute tension de Mbuji-Mayi.

Selon le responsable de la 6ème région militaire, le vol et le transport de tous ces objets sont financés par un sujet jordanien.

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Lubumbashi : journée internationale de la francophonie, le français à l'honneur !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 20 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 20 mars 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : journée internationale de la francophonie, le français à l'honneur

A l’occasion de cette journée, des manifestations culturelles sont organisées dans la capitale du cuivre dont une conférence à l'Université de Lubumbashi et un spectacle à la halle de l'Etoile pour ce mardi soir, rapporte radiookapi.net

Pour le responsable du centre culturel français de Lubumbashi, Hubert Maheu, ces deux rendez-vous prouvent que le français est une réalité en laquelle croient les Katangais.

D’après lui, la langue française se porte plutôt bien au chef-lieu de la province du Katanga.

« La langue française ici est mieux parlée et mieux comprise que dans d’autres régions d’Afrique francophone comme la Centrafrique que je connais, et même dans la capitale congolaise », a souligné le Français.

La thèse de Hubert Maheu n’est cependant pas partagée par les dirigeants provinciaux de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel.
Ceux-ci pensent au contraire que la langue française connaît un net recul depuis le de but des années 90.

« Nous déplorons vraiment le français, et au niveau des élèves, et au niveau des professeurs.
Même les professeurs, il y a à se demander dans quelle langue ils enseignent tant le français qu’ils utilisent laisse à désirer », a déclaré l’inspecteur provincial de cet enseignement.

Le promoteur de la langue française au Katanga a annoncé par ailleurs la rénovation dans les prochains jours des antennes de l’Alliance française dans les villes de Likasi, Kolwezi et Kipushi.

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Lubumbashi : le pont de Kampemba réhabilité après 3 ans !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 20 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 21 mars 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : le pont de Kampemba réhabilité après 3 ans

C’est sous les chants des femmes que le pont a été inauguré ce mardi par les autorités du quartier de Kasapa, les services de l’Office des Voiries et Drainage et le représentant du maire de Lubumbashi.

Ce dernier a appelé la population à protéger cet ouvrage, rapporte radiookapi.net

Le pont de Kampemba mesure 6,5 mètres de long, 4 mètres de large et pèse 20 tonnes.
Sa réhabilitation a pris 6 mois de travaux et coûté 16.400 euros
au total.

Ce pont relie le quartier Kasapa et la partie nord de la ville.

Le pont avait été réhabilité une première fois après la première guerre de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération, mais avec des matériaux non durables.

2 bornes de fontaines aussi ont été inaugurées.
Celles-ci alimenteront 800 ménages en eau potable.
Les habitants devaient parcourir plus de 2 kilomètres pour y accéder.

Le maire de la ville, Banze Kalala, s’est adressé à la population à cette occasion.
« Il n’y a ni cuivre, ni or, ni cobalt dans ce pont.
Le pont Kasapa est constitué uniquement de ciment et de barres de fer.
N’allez pas couper ces barres de fer pour fabriquer des houes ».

Pour la population, ce pont est un signe de rattachement à la commune de Lubumbashi, une garantie de sécurité et de libre circulation.

D’un point de vue économique, les agriculteurs en périphérie de la ville pourront à nouveau écouler leurs produits vers le centre ville.

Les travaux ont été financés par le Programme d’Appui aux Initiatives de Développement Communautaire en RDC (PAIDECO en sigle), avec l’appui de la Coopération Technique Belge (CTB en sigle).

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19 mars 2007

Lubumbashi : le gouvernement national veut « revisiter » les contrats de la Gécamines

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 19 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 19 mars 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : le gouvernement national veut « revisiter » les contrats de la Gécamines

Le ministre des Mines actuellement en mission à Lubumbashi l’a déclaré ce lundi dans la capitale cuprifère.

Selon le ministre Martin Kabwelulu, l’Etat congolais ne tire pas profits des contrats signalés entre la Gécamines et ses partenaires, rapporte radiookapi.net

Cependant, d’après le ministre des Mines, il ne s’agira pas pour le gouvernement de réviser unilatéralement ces contrats.
Il s’agira plutôt de procéder à une relecture afin de voir quelles sont les dispositions des contrats à changer ou à améliorer.

A ce sujet, Martin Kabwelulu a indiqué que le code minier prévoit que pour chaque contrat signé dans ce domaine, l’Etat congolais doit se retrouver avec 5% des parts.

Ce qui n’est pas le cas en ce qui concerne la Gécamines.
Selon le ministre des Mines, dans tous les contrats signés par cette entreprise publique avec ses partenaires, la Gécamines détient 20% des parts, contre 80% pour ses partenaires.

« Où est la place de l’Etat ? », s’est-il demandé, donnant ce cas comme un des exemples qui nécessitent la "revisitation" de ces contrats.

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Lubumbashi : à cause de l'état de la piste de l'aéroport de la Luano, les compagnies aériennes menacent de suspendre leurs vols...

Source : Digitalcongo, ACP
Date de survenance : 19 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 20 mars 2007

Texte intégral :

Les compagnies aériennes menacent de suspendre leurs vols sur Lubumbashi

La situation est consécutive à l’impraticabilité de la piste d’atterrissage de cet aéroport, rendant ainsi délicats les opérations de décollage et d’atterrissage.

La réfection de la piste de la Luano avait été confiée à l’entreprise Safricas qui n’a pas réalisé le travail.

Les compagnies aériennes desservant la ligne aérienne de Lubumbashi menacent de suspendre leurs vols sur l’aéroport de la Luano à cause de l’impraticabilité de sa piste d’atterrissage rendant ainsi délicats le décollage et l’atterrissage.

Les représentants de ces compagnies aériennes internationales qui se sont confiés lundi à l’ACP ont indiqué avoir tenu le ministre des Transports et communications de la RDC informé officiellement vendredi de cette situation, au cours d’une séance de travail avec les transporteurs aériens.

Ils ont accordé un délai d’une semaine à la RVA ( Régie des voies aériens) pour réfectionner cette piste.

Selon certaines sources proche de la RVA, la réfection de la piste de la Luano avait été confiée à l’entreprise Safricas qui n’a pas réalisé le travail.

Les transporteurs aériens rappellent que les avions ont déjà connu des cas de crevaison de pneus en plein atterrissage, risquant ainsi d’entraîner des accidents graves.

Ils précisent que les voyageurs qui utilisent les lignes internationales payent actuellement 50 dollars US de taxe contre 20 dollars US en janvier et qu’il n’ y a aucune raison de ne pas réfectionner cette piste.

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18 mars 2007

"A domicile à Kinshasa", TP Mazembe atomise Adema (4-1) en Ligue des champions-Caf et reste le seul club congolais en lice !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 18 mars 2007
Date de première publication sur Internet :18 mars 2007

Texte intégral :

Ligue des champions-Caf : Mazembe atomise Adema (4-1)

Les Corbeaux du Tout Puissant Mazembe ont obtenu leur billet pour les 1/8 de finales de la Ligue des champions en étrillant Adema de Madagascar (4-1).

Mazembe reste le seul club congolais encore en lice compétition africaine.

C’est pied au planché que les Corbeaux de Lubumbashi démarrent la partie.
A la troisième minute de jeu, le centre d’un corner joué à la rémoise, entre Lusadisu et Kasongo permet à Bedi Mbenza de la tête d’ouvrir le compteur but de Mazembe, 1-0 pour les congolais, le stade exulte.

Mais ce but loin de réveiller les congolais, les plongent dans une torpeur.
La première mi-temps sous un faux rythme.
Malgré la domination, Mputu et ses coéquipiers ont du mal à tromper la vigilance du portier Bruno Rajaozara.

Il faudra attendre la seconde période pour voir les show Trésor Mputu démarrer.
En bon renard de surface, l’international congolais pose sa griffe en marquant coup sur coup trois buts, à la 54e, 80e et 87e minute de jeu.

Entre temps, les malgaches ont réduit le score par Jean Tsaralaza à la 74e minute.

Le score aurait été plus large n’eut été le but refusé de Kaluyitukudiogo par l’arbitre central.

4 buts à 1, score final.

Grâce à son triplé du jour, Trésor Mputu avec 9 buts, est le meilleur buteur de la ligue des champions de la Caf.

Mazembe affrontera Far de Rabat le 8 avril au stade des Martyrs de Kinshasa.

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Lubumbashi : un sujet coréen comparaît au tribunal de grande instance de Lubumbashi : 5 tonnes de fils en cuivre de la SNCC trouvés chez lui !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 16 et 17 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 18 mars 2007

Texte intégral :

Katanga : un sujet coréen comparaît au tribunal de grande instance de Lubumbashi

Le citoyen coréen a été arrêté vendredi avec 5 tonnes de fils électriques.

Le procès ouvert samedi a cependant été suspendu.

L’inculpé prétend ne pas pouvoir s'exprimer convenablement dans une des langues de la RDC, rapporte radiookapi.net

Les 5 tonnes de fils électriques en cuivre ont été découvertes, au domicile du coréen au quartier Golf, à l’issue d’une enquête de la police des mines.

Il s’agit de fils conducteurs de haute tension et des caténaires de la SNCC.

L’inculpé a été arrêté vendredi soir et présenté au gouverneur de province le samedi matin.
Le coréen a un visa d’établissement au Congo.

Le gouverneur a instruit la police des mines de le transférer au parquet près le tribunal de grande instance de Lubumbashi.
Le magistrat du parquet a aussitôt instruit le dossier et le tribunal de grande instance a été saisi pour siéger.

La 1ère audience publique a ainsi eu lieu.
Selon le magistrat chargé du dossier, l’inculpé, assisté de ses avocats, n’a pas pu s’exprimer convenablement dans aucune langue du pays.
Le tribunal a ainsi recommandé la présence d’un interprète pour permettre à l’inculpé de s’exprimer librement dans sa langue.
L’audience est ainsi renvoyée à lundi prochain.

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17 mars 2007

Lubumbashi : 3ème jour de grève à la SNCC ...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 15-16-17...mars 2007
Date de première publication sur Internet : 17 mars 2007

Texte intégral :

Katanga : 3ème jour de grève à la SNCC Lubumbashi

Les mouvements des voyageurs et des marchandises sont entièrement paralysés.
Seuls quelques bureaux administratifs sont ouverts.

Les employés réclament que le calcul de leur salaire mensuel suive la parité dollars américains - francs congolais en vigueur sur le marché, rapporte radiookapi.net

La tension monte à la SNCC du fait que les travailleurs attendent la paie du mois de février depuis bientôt 7 jours.
Ils ont perçu leur dernier salaire il y a bientôt plus d’un mois.
Sans compter qu’ils ont aussi plusieurs mois d’arriérés de salaire.

La revendication principale reste la révision du calcul salarial.
Les cheminots souhaitent que leur salaire soit calculé sur base de la parité dollar-Franc Congolais, en vigueur sur le marché de change.

Un travailleur témoigne :
« Dans une même entreprise, du côté sud, les agents de la SNCC sont payés au taux de 52 (520 FC le dollar), quand je parle de sud, je vois la Zambie et les alentours. Nous autres, à Lubumbashi nous sommes payés au taux de 28 (280 FC le dollar).
A Kinshasa, ils paient les agents au taux de 58 (580 FC le dollar) ».

Les syndicalistes affirment que le comité de gestion est au courant du malaise social qui a vu le jour à la SNCC.
Rachidi Akida, syndicaliste, indique que le comité de gestion a déjà répondu pour l’ouverture des négociations.
C’est pour cette raison qu’il aurait souhaité que les travailleurs se montrent un peu patients.

L’administrateur délégué général n’a pas voulu s’exprimer sur cette question.
Le mouvement de grève touche aussi la SNCC Kalemie.
Ce qui pourrait perturber le transport ferroviaire.

Ce matin les travailleurs de la SNCC ont annoncé qu'ils désavouent la délégation syndicale.
Ils reprochent aux délégués syndicaux de ne pas faire leur travail et de se placer du côté de l'employeur.

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16 mars 2007

Lubumbashi : clôture de l’atelier sur le désenclavement numérique des universités congolaises

Source : Digitalcongo, ACP
Date de survenance : 12 - 16 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 30 mars 2007

Texte intégral :

Clôture à Lubumbashi de l’atelier sur le désenclavement numérique des universités congolaises
Le Pr. Prince Kaumba Lufunda, recteur de l’Unilu a remercié les gouvernements belges et congolais pour l’organisation de cet atelier qui a permis aux universités congolaises de redéfinir leurs nouvelles structures.

M. Sylvain Ngabu Chumbu, ministre d’Etat à l’Enseignement supérieur et universitaire, a présidé, dans la salle polyvalente de l’hôtel Karavia de Lubumbashi, la cérémonie de clôture de l’atelier sur le désenclavement numérique des universités congolaises organisé du 12 au 16 mars 2007 par l’Université de Lubumbashi.

Cet atelier a regroupé 7 universités de la RDC, à savoir les Universités de Lubumbashi, de Kinshasa, de Kisangani, Université pédagogique nationale, l’Université catholique de Bukavu, les Facultés catholiques de Kinshasa, les Instituts supérieurs des techniques appliquées et les experts des universités de Belgique.

Dans son mot de clôture, le ministre d’Etat a indiqué que l’université est le cerveau moteur du développement d’un pays, ajoutant que pour que le Chef de l’Etat et le gouvernement réalisent les 5 chantiers, ils doivent passer par l’université qui est le pilier de réussite.

Car, le secteur université est en mutation à travers le monde, a-t-il dit avant de demander aux universités congolaises de se redynamiser et de renforcer leur capacité ainsi que de promouvoir leur partenariat.

Il a, enfin, remercié le gouvernement belge pour son implication dans la réforme des universités congolaises.

Pour sa part, l’honorable Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, a promis son soutien total aux universités congolaises à cette nouvelle technologie et son implication dans l’informatisation des universités.

Le Pr. Prince Kaumba Lufunda, recteur de l’UNILU, a remercié les gouvernements belge et congolais pour l’organisation de cet atelier qui a permis aux universités congolaises de redéfinir leurs nouvelles structures.

Le Pr. Marc Hyssen, chef de la délégation belge, a expliqué les objectifs de cet atelier qui consiste à définir le cadre logique de l’informatique et d’accorder l’exonération de tous les matériels didactiques en l’importation destinés aux universités congolaises.

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15 mars 2007

Lubumbashi : une thèse de doctorat à l'UNILU sur les maux de l'éducation en RDC

Source : AllAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : mi-mars (?)2007
Date de première publication sur Internet : 21 mars 2007

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Une thèse sur les maux de l'éducation en RDC
Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 21 Mars 2007 Véron-Clément Kongo

Jean Chrysostome Cijika Kayombo a été proclamé docteur en sciences de l'éducation avec la mention « grande distinction », à l'issue de la soutenance dernièrement de sa thèse dans l'amphithéâtre de la faculté des lettres de l'Université de Lubumbashi (Unilu), axée sur le thème :
« l'Education face au défi du sous-développement : une analyse systématique interne appliquée à l'éducation en RDC ».

Dans son exposé, Jean Chrysostome Cijika Kayombo a énuméré les maux qui rongent l'éducation en RDC , avant de proposer l'émergence d'une école idéale susceptible de répondre favorablement aux attentes et exigences de la société.

Il a soutenu que l'école est tributaire des facteurs socio-économiques et politiques. Le jury était présidé par le Pr Lê Khoi de l'Université de Strasbourg, en France.

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13 mars 2007

Lubumbashi : démolition des constructions anarchiques sur 2 sites.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 13 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 16 mars 2007

Texte intégral :

Démolition des constructions anarchiques à Lubumbashi

Sur ordre du gouvernorat de province, la mairie de Lubumbashi procède depuis 3 jours, à la démolition des constructions jugées anarchiques.

2 sites situés à l’entrée de la ville sont concernés.

Pour l’autorité urbaine, ces sites sont jugés dangereux puisque l’un est situé en prolongement de la piste de l’aéroport international de Lubumbashi.

Et l’autre à proximité des cimetières de Kimbembe et du rail.

Pour leur part, les victimes de ces démolitions trouvent cette opération injuste.

Nicole Ngaka recoit Cyrille Mulaja, consultant du maire de la ville (fichier audio sur le site de Radio Okapi)

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10 mars 2007

Lubumbashi : du rififi à l'assemblée provinciale pour le partage des (très lucratifs) ministères provinciaux...

Source : mediacongo.net, La Prospérité
Date de survenance : 10 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 06 avril 2007

Texte intégral :

Coup de gueule à l'Assemblée provinciale du Katanga :
Morisho Amisi menace de retirer les députés originaires de Kalemie


Le président du groupe parlementaire des députés du district de Tanganyika n'a pas voulu y aller par le dos de la cuillère.

Profitant du discours prononcé par Moïse Katumbi Chapwe, le samedi 10 mars 2007 sur la place Moïse Tshombe, dans lequel il disait tenir compte de la représentativité territoriale au sein de l'exécutif provincial, Morisho Amisi a profité de cet argument géopolitique pour hausser le ton et semer de doute dans plus de sensibilités.

Au cours de ses interventions fort médiatisées, il a proféré des menaces de retirer de l'Assemblée tous les originaires de Kalemie au cas où ces derniers seraient oubliés dans la formation du gouvernement du Katanga.

Le coup de colère de Morisho Amisi justifiait l'absence de ses frères des structures du pouvoir, qu'il s'agisse au niveau national ou provincial.

Kalemie mériterait mieux, après avoir payé le lourd tribut de guerres successives qui ont endeuillé le pays, au lieu d'être payé en monnaie de singe.

Son adhésion aux différents régimes politiques et militaires ne lui a apporté que malheurs.
Il serait opportun de réparer l'erreur.

Pour Morisho Amisi, l'heure de récompense est arrivée.

Il s'agit de monter des mécanismes pour que Kalemie trouve son compte dans la gestion de la 3ème République d'autant plus que la marginalisation de cet espace politique ne peut augmenter que des susceptibles.

Cette attitude contraignante de l'honorable Morhisho Amisi créerait déjà un malaise au sein de législatif provincial et mettrait de la salive aux lèvres des autres conquérants du pouvoir par un coup de baguette magique de la géopolitique.

Même si cela traduit les causes multiples d'instabilité politique à d'inquiétudes sociales, peu importe la manière utilisée par les congolais pour accéder aux charges de l'Etat.

D'où, la leçon de Morisho Amisi n'est pas nouvelle dans notre environnement socio politique.

Dans la messe de confusion, la classe dirigeante remonte toujours à la surface des intimidations pour accréditer leur thèse et faire croire à l'opinion que sans elle le pays n'a pas droit à la quiétude sociale.

Y a-t-il lieu de fournir un effort pour ne pas sous-estimer cette vision géopolitique de l'honorable Morisho Amisi ?

Les avis sont partagés.
Le débat est focalisé sur l'option à prendre sur la gestion de l'avant décentralisation provinciale.

Le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe apprécierait la situation actuelle par la nécessité d'un exécutif provincial regroupant toutes les sensibilités territoriales. Le partage équilibré entre les tribus du Katanga serait-il atteint avec 10 postes ministériels à pourvoir ?

Dans l'histoire de la province à tout moment on a couru un danger certain à cause des manques de cohésion dans le chef des acteurs politiques.

Aujourd'hui encore, la formule de découpage semble ne rien arranger dans l'apaisement des esprits.

La soif du pouvoir hante plus d'un individu à telle enseigne que frustrations et méfiances figurent parmi le lot d'intimidations et alimentent le débat politique au contenu creux.

Jean- Marie Yamukabo
Kinshasa, 6/04/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)

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09 mars 2007

Liaisons aériennes Lubumbashi-Kinshasa-Johannesbourg (et Kolwezi) : HBA lance sa 3ème fréquence !

Source : Pageweb
Date de survenance : 09 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 09 mars 2007

Résumé :

Lubumbashi-Johannesburg avec connexion sur Kolwezi : à partir de 480 $

Hewa Bora Airways a le plaisir de vous annoncer le lancement de sa 3ème fréquence
Lubumbashi - Johannesburg avec connexion possible sur Kolwezi au départ de Kinshasa et Johannesburg

DEPART :
Lundi : Lubumbashi -> Johannesburg
11h30 -> 14h00
Mercredi : Kinshasa -> Lubumbashi -> Johannesburg
09h45 -> 13h00...13h45 -> 16h15
Samedi : Kinshasa -> Lubumbashi -> Johannesburg
09h45 -> 13h00...13h45 -> 16h15

RETOUR :
Lundi : Johannesburg -> Lubumbashi
15h30 -> 17h00
Jeudi : Johannesburg -> Lubumbashi -> Kinshasa
12h30 -> 15h00...16h00 -> 17h15
Dimanche : Johannesburg -> Lubumbashi -> Kinshasa
12h30 -> 15h00...16h00 -> 17h15

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Nouvelle adresse de l'agence ville de Hewa Bora Kinshasa :

Avenue Tombalbaye n°43
Rond-Point Hôtel des Monnaies, en-face du Supermarché Michaël.

Nos agents vous accueillent chaque jour,
du lundi au dimanche de 08h00 à 20h00.

Les passagers peuvent y enregistrer leurs bagages la veille de leur vol,
chaque jour de 10h00 à 20h00.


Pour tout renseignement
Kinshasa :
Tél. : 081.700.5000 099.700.5000 (+243 81 70 05 000 et +243 99 70 05 000)
Courriel : resafih@hba.cd

Lubumbashi :
Tél. : 099.70.29.753 - 099.70.29.754 (+243 70 29 753 et +243 70 29 754)
Courriel : cal-fbm-dir@ic-lubum.cd

08 mars 2007

Lubumbashi : Projet d’habitat de "la Concertation des Femmes pour la Démocratie et la Paix (CFDP) et d'ANUARITE pour 500 femmes chefs de ménage !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 08 (?) mars 2007
Date de première publication sur Internet : 09 mars 2007

Texte intégral :

Projet d’habitat pour les femmes chefs de ménage à Lubumbashi.
Accéder à la propriété peut être synonyme d’indépendance et de parité pour les femmes congolaises.

La concertation des femmes pour la démocratie et la paix, CFDP en sigle, défend l’idée à Lubumbashi.
500 parcelles seront bientôt mises à disposition des femmes chefs de ménage pour y construire leurs habitations et devenir propriétaires.

Comment ce projet va-t-il être mis à exécution ?
Nicole Ngaka reçoit la sœur Justine Kahungu, responsable de la maison Anuarite à Lubumbashi.
Fichier audio à télécharger sur Radio Okapi

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06 mars 2007

Lubumbashi : le gouverneur du Katanga (Moïse Katumbi) interdit l'exportation de minerai brut et frappe les services de taxation défaillants...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 06 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 08 mars 2007

Texte intégral :

Katanga : interdiction d’exporter les minerais à l’état brut

La décision est du gouverneur de province, Moïse Katumbi Chapwe.

Celui-ci évoque le faible contrôle des services de l’Etat et la fraude dans la déclaration des tonnages transportés.

Les opérateurs miniers, pour leur part, regrettent qu’il n’y ait pas eu concertation avec l’autorité avant la prise de la décision, rapporte radiookapi.net

Le communiqué annonçant la décision a été rendu public le mardi 6 mars.
Ce, à la suite d’une visite surprise effectuée le même jour aux postes de péages et à Kasumbalesa.
Le constat fait sur place est que des dizaines de camions chargés de minerais bruts quittent le Katanga sans être en règle de paiement des taxes.
D’autres déclarent de faux tonnages.

Pour le gouverneur de province, cela constitue un manque à gagner pour l’Etat congolais.
En attendant le renforcement des mécanismes de contrôle et conformément au code minier congolais, l’exportation des minerais à l’état brut est interdite, sauf autorisation conditionnée du ministre des Mines.

Les opérateurs miniers pensent que le gouverneur aurait du les consulter.
Notamment pour définir ce qu’il faut entendre par minerai brut.
Le services de péages indiquent qu’aucun camion de minerai n’est sorti de Lubumbashi depuis mercredi midi 7 mars.

Ce n’est pas la 1ère fois que le gouvernorat du Katanga interdit l’exportation de minerai brut de la province, mais l’exécution de la décision pose toujours problème.

Entre-temps, le coordonnateur du péage au Katanga a été relevé de ses fonctions ce jeudi 8 mars sur décision du gouverneur du Katanga.

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03 mars 2007

Lubumbashi : les évêques demandent des investissements économiques massifs profitant d'abord à la population !

Source : DIA Afrique
Date de survenance : 03 mars 2007
Date de première publication sur Internet :19 mars 2007

Texte intégral :

RDC : Investissements économiques massifs profitant d'abord à la population
- Les évêques catholiques de la province ecclésiastique de Lubumbashi face à la question économique dans le pays et dans la province du Katanga


Lubumbashi – (D.I.A.) – "(…) Nous estimons que les investissements économiques massifs doivent profiter d’abord à notre peuple et ne pas se transformer en vastes pillages de nos ressources naturelles", affirment les évêques catholiques de la province ecclésiastique de Lubumbashi, dans le Sud de la République Démocratique du Congo, RDC. Les prélats ont rendu public récemment un message intitulé "Que notre espoir ne soit jamais déçu " (Cf Ps 70,1) dans lequel ils ont aussi abordé l'actualité économique dans la province civile du Katanga et dans l'ensemble du pays.

Les évêques de la province ecclésiastique de Lubumbashi écrivent aussi dans leur message que (…) la coopération bilatérale doit obéir à des normes éthiques claires, sans faux fuyants, dans la plus grande transparence. " (…) Après tant de décennies de gaspillage, de souffrances et de misère, le peuple congolais n’est plus en mesure de supporter la néo-colonisation, moins encore de servir d’appât pour l’enrichissement illicite d’une minorité de Congolais et de quelques étrangers jouissant des faveurs de certaines autorités au pouvoir", ont souligné les Ordinaires catholiques dans le Katanga dans leur message daté du 3 mars 2007.
"Pour nous, font-ils remarquer, le temps de ne servir que les intérêts étrangers est définitivement révolu".

Et de noter que le retour de la paix et l’avènement d’un nouvel ordre politique s’accompagnent de la promesse du retour des investisseurs ainsi que de la reprise de la coopération bilatérale, des signes, précisent les évêques de la province ecclésiastique de Lubumbashi, qui augurent d'une possible relance économique.

Dans le message qu'ils ont émis les évêques de la province ecclésiastiques de Lubumbashi ont parlé des défis dans la province du Katanga.
Ces derniers écrivent que de par son potentiel économique, sa démographie, sa position géostratégique et son histoire, le Katanga, leur province, occupe une place de choix en République Démocratique du Congo.
"Hier poumon de l’économie nationale, le Katanga est aujourd’hui miné par d’innombrables problèmes sociaux et économiques, à l’instar d’autres provinces de la RDC", expliquent-ils. Les prélats catholiques abordent dans cet ordre d'idées la question du secteur minier du Katanga.
Pour eux au lieu de contribuer au bien commun, la richesse minière tend à devenir une source de beaucoup de maux pour la population katangaise.
Les prélats dénoncent le fait que le secteur minier dans leur province est entouré d’un flou dont ils sont tous témoins.
"Depuis quelques années, nous observons un afflux d’investisseurs étrangers. Des carrières et des chantiers d’exploitation prolifèrent. Des usines de traitement de mines, dont certaines sont placées en pleins quartiers de forte concentration démographique, poussent comme des champignons", signalent les prélats.
Ceux-ci notent que le réseau routier, quant à lui, est fort sollicité par des engins lourds qui sillonnent jours et nuits, en causant les dommages que l’on peut imaginer.

"A certains endroits, font observer les évêques de la province ecclésiastique de Lubumbashi, on procède à la délocalisation forcée de paisibles citoyens, en vue d’exploiter les minerais enfouis dans le sol."
"Cette délocalisation", stigmatisent-ils, "se fait souvent avec brutalité, moyennant une minable contrepartie financière qui ne vaut même pas un mois d’un salaire minimum".

Témoins de ce genre d’événements tragiques, les prélats se demandent quelle est la valeur morale d’un code minier et d’un cadastre minier qui sacrifient le bien commun de la population et abandonnent des populations entières à la merci des investisseurs miniers étrangers peu scrupuleux.

Les Ordinaires du Katanga constatent aussi que les Congolais qui sont embauchés dans les sociétés minières sont victimes d’un traitement qui n’est ni respectueux de leur dignité d’hommes, ni de la législation congolaise en matière de travail.

Beaucoup ne disposent même pas d’un contrat de travail.
Alors que leurs collègues expatriés jouissent de salaires faramineux, signalent les prélats, aux Congolais on impose le statut de journaliers pendant de longues périodes.

Les évêques de la province ecclésiastiques de Lubumbashi ont aussi abordé le problème de creuseurs artisanaux, dont le nombre ne cesse d’augmenter.
Le seul Katanga en compte près de 70.000. "On assiste régulièrement à leurs affrontements avec des investisseurs miniers qui envahissent des concessions en brandissant des documents octroyés par le gouvernement central. En outre, ils consacrent beaucoup d’énergies dans des conditions très risquées pour un petit rien. Ils sont surexploités par de petits négociants et par de nombreuses personnes occultes oeuvrant dans les milieux de la sécurité", ont observé les prélats. Ces derniers ont reconnu que bien souvent ces creuseurs sont aussi à la base de beaucoup d’insécurité.

Selon les prélats, l’exploitation minière entraîne la dégradation écologique, citant le cas de Likasi, avec le degré de pollution fort avancée et les effets nocifs sur la vie de la population et sur l'environnement.
Sur ce point, les évêques de la province ecclésiastique de Lubumbashi se posent la question de savoir aussi dans quelle mesure la présence de l’uranium dans une partie de leur province (civile) pourrait épargner la composition chimique d'autres minerais (cuivre et cobalt) exploités dans les zones environnant Shinkolobwe.
Lesdits pasteurs catholiques dénoncent le mutisme qui entoure cette question d’écologie dans leur province et invitent les nouveaux dirigeants à prendre leurs responsabilités en cette matière.

Les Ordinaires catholiques de la province ecclésiastique du Lubumbashi disent un mot sur les termes de contrats signés entre les gouvernants et les investisseurs qui demeurent inconnus de la majorité du peuple (congolais).
"A la lumière du rapport du Panel de l’Onu, du rapport parlementaire de la Commission Lutundula et de beaucoup d’autres études, plusieurs personnes pensent que la plupart de ces contrats, sinon tous, sont léonins", ont souligné les pasteurs catholiques. "De fait, ont indiqué ceux-ci, nous ne sentons pas que l’Etat congolais en tire un grand profit. En tout cas, le peuple n’en bénéficie pas. Les retombées économiques et sociales de l’exploitation minière au Katanga nous semblent presque inexistantes." Les prélats se disent bouleversés par le fait que plus les investisseurs miniers envahissent le Katanga, plus la pauvreté, le chômage et les problèmes sociaux augmentent.

Le nombre de compagnies minières dans leur province est sensé augmenter les recettes de l’Etat, suivant les évêques de la province ecclésiastique de Lubumbashi. "Mais, au Katanga, il existe un mystère épais sur les taxes payées par les investisseurs miniers.
Le réseau routier, à la réhabilitation duquel elles sont entre autres sensées contribuer, souffre d’une tragique vétusté. Si rien n’est fait pour changer cette situation dramatique, le Sud du Katanga perdra le peu de praticabilité de ses routes", soulignent-ils. Les prélats estiment que l'ordre doit être mis dans le secteur minier. Et d'écrire ce qui suit : "Alors que les bénéfices des investisseurs croissent sensiblement, les travailleurs, eux, s’appauvrissent davantage. Notre économie locale n’en tire apparemment pas de profit palpable. Le peuple se demande à qui profite finalement l’exploitation minière au Katanga."

Les pasteurs catholiques de la province ecclésiastique du Katanga demandent aux nouveaux dirigeants de leur province de mettre de l’ordre dans le secteur minier, en sachant que le Congo n’est ni à vendre, ni à brader, fût-ce au nom des intérêts d’une minorité occulte. "Les richesses de notre province doivent profiter à notre peuple. Les lois régissant leur exploitation doivent être claires et les conditions de travail conformes à la dignité humaine", affirment-ils. "Il importe, pour cela, que les contrats miniers soient réexaminés par notre Parlement. Celui-ci veillera à ce que les intérêts de notre pays et particulièrement ceux des populations locales soient garantis et respectés", suggèrent les prélats.

Lesdits Ordinaires saisissent cette occasion pour manifester publiquement leur indignation par rapport à la menace que les creuseurs miniers artisanaux font peser sur le lycée Lubusha de Luisha, dans l’archidiocèse de Lubumbashi. Les prélats appellent les autorités provinciales à sauver ce joyau touristique, consacré à l’éducation des filles, en éloignant les creuseurs miniers artisanaux et en punissant ceux qui se cachent derrière eux.

Les évêques de la province ecclésiastique de Lubumbashi font remarquer que les minerais ne sont pas la seule richesse du Katanga, relevant qu'il y a aussi le secteur agricole et celui du tourisme, sans oublier le bois et la pêche, qu’on tend souvent, selon eux, à occulter indûment. Dans la perspective d’un développement durable dans leur province, il est urgent, estiment les prélats, que le peuple katangais poursuive la réflexion sur « un Katanga sans mines ».

Soigner l’image du pays au poste frontalier Kasumbalesa est un autre point abordé par le message des évêques de la province ecclésiastique du Katanga daté du 3 mars 2007. "Kasumbalesa offre (…) un spectacle de désolation dont le Katanga souffre. Il y règne un chaos qui cache mal un réseau de corruption qui fait perdre d’énormes revenus dont notre pays et notre province ont grandement besoin. La multitude de services de l’Etat qui y ont élu domicile ne fait qu’allonger et aggraver la souffrance non seulement des opérateurs économiques et des voyageurs congolais, mais aussi de nos hôtes", déplorent les pasteurs catholiques. Ces derniers relèvent que le contraste est frappant par rapport à l’hospitalité et à la courtoisie des services des voisins zambiens. Ils notent que les étrangers qui viennent dans leur province en gardent des souvenirs douloureux, "qui reflètent, précisent-ils, le désordre qui nous caractérise". A propos du péage imposé aux usagers de la route Kasumbalesa, les pasteurs catholiques soutiennent qu'il est impératif que l’argent perçu serve réellement à réhabiliter la route et les ponts. "L’état actuel de cette route nationale qui ouvre notre province à l’Afrique australe est déplorable", font-ils remarquer. Les pasteurs catholiques exhortent les nouveaux dirigeants "à user de leurs pouvoirs pour, non seulement désengorger Kasumbalesa, mais aussi y redorer l’image de notre pays et de notre province".

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02 mars 2007

Lubumbashi : les entreprises minières du Katanga se font assurer à l’étranger, en contravention avec la législation congolaise !

Source : DigitalCongo, ACP
Date de survenance : 02 (?) mars 2007
Date de première publication sur Internet : 06 mars 2007

Texte intégral :

Les entreprises minières du Katanga se font assurer à l’étranger
Ces exploitants miniers sont appelés au respect de la législation en matière d’assurance en vigueur en République démocratique du Congo.

Les entreprises minières du Katanga étaient invitées à souscrire leurs assurances auprès de la SONAS.
Cet appel a été lancé en fin de semaine dernière par M. Jacques Mudib Nguz, gouverneur intérimaire du Katanga au cours d’une rencontre au gouvernorat de province avec les responsables des entreprises concernées.
L’autorité provinciale a, dans son allocution, fait un constat malheureux selon lequel les entreprises minières oeuvrant au Katanga se font assurer à l’étranger.

M. Bushiri Ramazani, directeur provincial de la SONAS/Katanga présent à cette rencontre, indique que sa société travaille en partenariat avec certaines entreprises étrangères de réassurance.
Il a aussi exhorté tous les exploitants miniers à respecter la législation en matière d’assurance en vigueur dans notre pays.

Le directeur général de la société zambienne d’assurance a, quant à lui, tenu à rappeler dans son intervention que son entreprise est associée à la SONAS au terme d’un protocole d’accord signé depuis le mois d’août 2004.

Cette rencontre était rehaussée de la présence des responsables de la direction provinciale des Impôts et de la FEC.
ACP

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Lubumbashi : suite de l'affaire du "ministre Kasongo Ilunga", des proches de Gabriel Kyungu wa Kumwanza tabassent un partisan de Kisimba Ngoy !...

Source : Congoforum, JED (Journalistes en Danger)
Date de survenance : 02 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 02 mars 2007

Texte intégral :

L’affaire du « ministre fantôme » du gouvernement Gizenga fait une victime à Lubumbashi dans le sud-est de la RD Congo (JED)

Kinshasa, le 02 mars 2007

Faustin Bela Mako, secrétaire adjoint chargé de la communication de la section de Lubumbashi (Province du Katanga, sud-est de la RD Congo) de l’UNAFEC (Union nationale des fédéralistes congolais, parti politique de la coalition ayant contribué à l’élection du président Joseph Kabila), a été sérieusement battu, vendredi 2 mars 2007, à l’arrêt de bus de la Kasapa, par une dizaine de personnes identifiées, par des témoins, comme étant des proches de M. Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président fédéral de l’UNAFEC/Katanga et député provincial.


URGENT

ALERTE – LIBERTE D’EXPRESSION

RD CONGO/Lubumbashi


Journaliste en danger (JED), qui a pu rencontrer, vendredi 02 mars 2007 en début de soirée, Bela Mako sur son lit d’ hôpital dans une clinique de la place, a constaté que ce dernier avait un œil complètement poché et qu’ il se plaignait de graves maux de tête.

La police a pu interpeller deux suspects dont l’un serait le propre domestique de M. Kyungu.

Bela Mako, par ailleurs éditeur d’un petit journal dénommé « Congo News », a publié, dans l’édition n° 15 de « La Flèche Hebdo », un périodique paraissant à Lubumbashi, une réflexion intitulée, « Le mal de l’UNAFEC ».

Dans cette réflexion, Bela Mako a pris cause et fait pour le député Kisimba Ngoy, président national de l’UNAFEC qui est accusé par son parti d’avoir proposé, comme ministre du commerce extérieur dans le gouvernement de M. Antoine Gizenga, quelqu’un qui n’existerait pas réellement.

Cette affaire qui a fait l’objet d’un débat houleux à l’Assemblée Nationale lors de l’investiture, fin février, du gouvernement, est à la base d’un conflit ouvert entre MM. Kisimba et Kyungu qui s’excluent mutuellement du parti.

JOUNALISTE EN DANGER (JED)
374, avenue Colonel Mondjiba, Complexe Utexafrica
Galerie St Pierre - Kinshasa/Ngaliema B.P. 633 Kinshasa 1
Téléphone: +243 819 929 323 ou +243 999 996 353
E-mail :direction@jed-afcentre.org
Internet : http://www.Jed-afrique.org
République démocratique du Congo

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01 mars 2007

Lubumbashi : Procureur de la République et CDH : "« 80 % des immeubles de l'Etat de la ville sont sans titre de propriété " !...

Source : Groupe Yahoo! clubwalco-AC, CDH
Date de survenance : 01 mars (et 24 février)2007
Date de première publication sur Internet : 07 mars 2007

Texte intégral :


COMMUNIQUE DE PRESSE N°2M6/CDH/012

« QUATRE-VINGT POURCENT DES IMMEUBLES DE L’ETAT DE LA VILLE DE
LUBUMBASHI SONT SANS TITRE DE PROPRIETE »
,VIENT DE DECLARER LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE CE 24 /02/2007.


Subsidiairement à ses communiqués de presse numéros 2M6/CDH/012 et 2M6/CDH/018 respectivement du 15 septembre 2006 et du 07/12/2006 sur « la fraude à grande échelle tendant à spolier l’Etat congolais de certains immeubles au profit des particuliers », le CDH vient d’apprendre que le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi, Monsieur Médard Luyamba Wa Lemba, s’est exprimé en des termes que dessus le 24 février 2007 au cours d’un point de presse tenu à son cabinet de travail alors qu’il est censé protéger la loi et la République.

Ces propos préoccupants ont été relayés par plusieurs maisons de presse de Lubumbashi notamment la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), la Radio Télévision Mwangaza (RTM), la Radio Télévision Tam Tam Africa (RTA), la Radio Communautaire du Katanga (RCK), etc., jetant ainsi le trouble dans l’esprit de plus d’un lushois.

En effet, au cours de cette cérémonie à laquelle étaient invités des journalistes des différentes maisons de presse précitées, le Procureur de la République a déclaré que « quatre-vingt pourcent des maisons de l’Etat sont sans titres ».

Selon les informations en notre possession, la plupart des immeubles de l’Etat qui ont été construits avant les années 1954 et qui sont gérés par l’Urbanisme et Habitat portent dans leurs fiches cadastrales les mentions suivantes : « Comité Spécial du Katanga (CSK) » ou « Colonie ».

Au vu des déclarations pré rappelées de M. le Procureur, le CDH s’interroge :

- Comment comprendre que les déclarations de cette nature puissent venir d’une grande autorité judiciaire alors qu’il est connu de tout le monde que plusieurs immeubles de l’Etat relevant de son domaine privé ou public font l’objet des arrêtés soit de désaffectation soit sont déclarés biens sans maître, soit encore vendus à tout vent ?

- Comment l’Etat par ses Ministres des Affaires Foncières et de l’Habitat peut dès lors mettre ces biens immeubles en vente ou les proposer à cette fin alors qu’ils sont sans titres?

- Ces deux mentions « CSK et Colonie » n’indiquent-elles pas à ce jour le droit de devenir propriétaire ou la propriété de l’Etat en attendant l’aboutissement des opérations en cours en vue de leur régularisation éventuelle ?

- Dès lors, s’il est vrai que l’Etat n’est pas propriétaire des immeubles de la Colonie ou du CSK, comment comprendre que des particuliers en soient devenus propriétaires ?
- A l’instar d’autres Etats civilisés, le domaine privé de l’Etat doit-il recueillir « les biens vacants et sans maître » ainsi que « ceux des personnes qui décèdent sans héritiers ou dont les successions sont abandonnées » conformément aux prescrits de l’article 763 de la loi n°87-010 portant Code de la Famille ?

- N’est-il pas vrai que les services des Cadastres et des Titres Immobiliers font sciemment disparaître les archives des titres des immeubles préqualifiés ?

Dès lors, vue que quatre-vingt pourcent des immeubles de l’Etat sont sans titres, selon le Procureur, le CDH recommande :

1. Au gouvernement national et provincial :
- De prendre des mesures qui s’imposent pour empêcher l’exécution des jugements en déguerpissement pendant devant le Tribunal Grande Instance contre les fonctionnaires et/ ou les locataires en attendant qu’une commission d’enquête du gouvernement et/ou du parlement rende son rapport quant à ce ;

- De faire diligence pour qu’aboutissent les opérations en cours en vue de la régularisation éventuelle de ses titres;
- De faire annuler tous les arrêtés spoliateurs des maisons de l’Etat avec ou sans titres ;
- De prendre des mesures conservatoires pour la suspension de l’octroi des titres de propriété portant sur les immeubles de l’Etat où qu’ils se trouvent et faire annuler subséquemment tous les titres obtenus frauduleusement au détriment de l’Etat ;

2. Au Parlement national et/ ou à l’Assemblée provinciale:
- De constituer une commission parlementaire indépendante à charge de répertorier tous les immeubles même sans titres et ceux déjà vendus ou cédés irrégulièrement ;

3. Au Procureur de la République :
- D’aider l’Etat non seulement à récupérer ses maisons vendues irrégulièrement mais aussi à avoir les titres sur les quatre-vingt pourcent de ses immeubles sans titres.

Fait à Lubumbashi, le 01/03/2007

CDH

Lien vers le texte original, intégral

A Lubumbashi et ailleurs au Katanga : grève générale à la Gécamines, contre le limogeage de Paul Fortin, administrateur délégué général !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 01 mars 2007
Date de première publication sur Internet : 01 mars 2007

Texte intégral :

Katanga : grève générale à la Gécamines

Les ouvriers et cadres de la Générale des carrières et des mines ont arrêté le travail tôt ce jeudi matin.

Ils protestent contre le limogeage de Paul Fortin, administrateur délégué général de cette entreprise.

Le mouvement de grève est observé dans toutes les villes où est implantée la Gécamines, note radiookapi.net

La cour de la Direction Générale de la Gécamines à Lubumbashi est déserte.
Aucun véhicule n’est visible. Tous les bureaux sont fermés.
Une pancarte sur laquelle on a écrit « nous voulons Fortin » est affichée sur la grille.

En face de l’immeuble, un groupe de syndicalistes veille au grain. Les travailleurs aussi.

« Nous avons chassé tous les blancs des bureaux ce matin. Ils sont rentrés à pied. Fortin représente pour nous l’espoir. Depuis qu’il est là, les agents ont leurs salaires chaque mois et leurs sacs de farine. Le gouvernement doit écouter l’aspiration des travailleurs s’il veut la paix. Pour nous, c’est Paul fortin ou rien ».
C’est en cela que se résume la revendication des grévistes.

Même son de cloche à l’intérieur de la province, à Kipushi, Likasi et Kolwezi.

Une marche pacifique a été organisée ce matin, signalent l’administrateur du territoire et le maire.
Le ton est dur et aucun service minimum n’est organisé.

La délégation syndicale a été reçue par le président de l’Assemblée provinciale du Katanga et un mémo a été rédigé à l’intention du chef de l’Etat.

Lien vers le texte original, intégral

 
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