06 octobre 2007

Douala : CAF 2007 : Mazembe gagne son avant-dernière bataille (1-2) mais perd la guerre, (presque) gagnée par CS Sfax !...

Source :Radio Okapi
Date de survenance : 06 octobre 2007
Date de première publication sur Internet :06 octobre 2007

Texte intégral :
Foot : Pas de finale de la Coupe de la Confédération pour le TP Mazembe en 2007.

Le CS Sfaxien a coiffé le TP Mazembe sur le fil en lui barrant la route de la finale, ce samedi 6 octobre 2006 au Atteridgeville Super Stadium à l’Est de Pretoria, en battant les Sud-africains de Mamelodies Sundowns en fin de partie 2 buts à 1, rapporte radiookapi.net

Le Congolais Lelo Mbele marquant le but de la victoire pour les Tunisiens dans les arrêts de jeu.

Pendant ce temps, au stade de la Réunification de Douala au Cameroun, TP Mazembe joue son coup.

Mené dès la 4e minute du match, Mputu Mabi égalise une dizaine des minutes après.
Le score à la mi-temps : 1 but partout.
En seconde période Mputu encore lui réussit son 18e but de la saison africaine. Mazembe a un pied en finale.

Mais hélas, le réveil catastrophe de Sfax qui inscrit son deuxième but empêche ainsi Mazembe de jouer la finale de la coupe de la confédération en dépit de sa victoire sur Astres de Douala 2 buts à 1.

Lien vers le texte original, intégral

Lubumbashi (et environs de Kolwezi) : RRN stigmatise la spoliation de forêts classées par l'Etat, au profit de "minières", encore et toujours !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 06 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 06 octobre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : une ONG dénonce la spoliation des forêts par l’Etat.

L'ONG Réseau des Ressources Naturelles accuse l’Etat de spolier des forêts classées au profit de l'exploitation minière.
Selon eux, ces forêts sont du domaine de la réserve de Kimbembe, à 10 kilomètres de Lubumbashi sur la route de Likasi et de la réserve Kando, en prolongement du parc Upemba à Kolwezi, rapporte radiokapi.net

Les membres de cet ONG l'ont fait savoir au cours de la table ronde organisée ce samedi dans la ville cuprifère.

Christian Buhendwa, représentant de l’ONG Réseau des ressources naturelles (RRN), évoque les conséquences de cette spoliation :

« Notre inquiétude est à la fois d’ordre légal et écologique.

Il n’y a pas très longtemps, le gouvernorat de province avait décidé la délocalisation du cimetière de Kimbembe pour protéger la nappe phréatique qui occupe toute cette partie de la région.

Cette forêt avait été lotie et les concessions attribuées aux exploitants miniers qui y installent des usines d’exploitations de minerais.

Nous avons également été médusé par le fait que la décision de délocalisation de ces entreprises ordonnée par le maire de la ville de Lubumbashi, en date du 13 août 2007, ait été ignorée par les concernés.

Sur le plan environnemental, nous nous préoccupons de la nappe phréatique qui va sans doute s’enfoncer davantage avec le déboisement et du risque de pollution tant de la nappe que des installations de la Régideso située dans le même site. »

Lien vers le texte original, intégral

05 octobre 2007

Lubumbashi : encore de magouille juridico-cadastro-politiquo-judiciaire !....C'est cela l'Etat (?) de Droit (!) cher (?!) à Kabila et Katumbi ?...

Source : groupe Yahoo! clubwalco-AC, CDH
Date de survenance : 05 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 09 octobre 2007

Texte intégral :
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 2M7/CDH/013 du CDH

LE CONSERVATEUR DES TITRES IMMOBILIERS DE LUBUMBASHI/EST SOUS LA PRESSION DES AUTORITES DE KINSHASA POUR PROCEDER A L’ANNULATION D’UN CERTIFICAT D’ENREGISTREMENT.

Lubumbashi, le 05/10/2007

Le Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire est vraiment préoccupé par la situation de Monsieur BANZA ILUNGA propriétaire de l’immeuble sis aux croisements des avenues Kato et Nyanza au Quartier Industriel dans la commune de Kampemba à Lubumbashi.

En effet, le précité est détenteur du certificat d’enregistrement n° vol 269 folio 40 établi en date du 02/09/2004, ce certificat a été établi en annulation de celui de madame Jeannette Tabora dont le volume était 256 folio 25.

Madame Jeannette avait obtenu l’immeuble en vertu d’un contrat de concession perpétuelle entre elle et la RDC, par l’arrêté ministériel n° 057/CAB/MIN/FFFET/2003 du 26/03/2003.

Curieusement, la société Générale d’alimentation (SGA) qui n’a jamais détenu un quelconque titre sur le dit immeuble, va prétendre l’avoir vendu à madame FALLU MWAYUMA Rosette qui habiterait à Kinshasa .

Monsieur BANZA ILUNGA a déjà attaqué en justice le jugement sous RC16842 qui a reconnu à tort la dame FALLU comme propriétaire de l’immeuble et l’affaire est pendante devant le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi.

Le CDH constate que cette dame use de l’influence qu’elle a dans certains milieux politiques notamment le Parquet Général de la République ainsi que le Ministère de la Justice pour mettre pression sur le conservateur des titres Immobiliers de Lubumbashi/Est afin qu’il procède à l’annulation du certificat d’enregistrement de Monsieur BANZA ILUNGA qui totalise déjà 3 ans.

Cependant, la loi n°80-008 du 18/07/1980 dispose en son article 227 alinéa 1 et 2 que :
« le certificat d’enregistrement fait pleine foi de la concession, des charges réelles et éventuellement, des droits de propriété qui y sont constatés.
Ces droits sont inattaquables et les actions dirigées contre eux ne peuvent être en dommages-intérêts »

Chose étonnante est que sur base des certaines pressions l’on cherche à induire le conservateur en erreur afin qu’il annule un certificat d’enregistrement valable.

Contrairement aux prescrits de la Constitution de la RDC énoncés en son article 28 que :
« nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal.
Tout individu, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance, lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des Droits de l’Homme et des libertés publiques et des bonnes mœurs. »

Eu égard à ce qui précède, le CDH recommande :
- Au Ministre de la Justice d‘accomplir correctement son travail et non d’user de l’influence que revêt son Ministère.
- Au Conservateur des titres immobiliers, de faire librement son travail malgré les pressions subies.

CDH

40, Avenue Maniema
Lubumbashi - Province du Katanga
République Démocratique du Congo
Tél. : +(243)999940 324, 081735186, 0814076925 et 0997041810
Courriel : cdh@ic-lubum.cd et rdccdhorg@yahoo.fr
Site Internet : www.cdhrdc.org

Adresse postale :
CDH/Lubumbashi/RDC
Bte 85 Procure salésienne Don Bosco
250, Wespelaarsebaan
B – 3190 Boortmeerbeek
Belgium

Lien vers le texte original, intégral...Fichier Word .doc

Lubumbashi : guéguerre Asadho-Solidarité Katangaise...Droits humains incompatibles avec Affaires humanitaires (ou magouillées ?) ?!...Et Gizenga ?

Source :Radio Okapi
Date de survenance : 05 octobre 2007
Date de première publication sur Internet :07 octobre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : l’Asadho dénonce des menaces de mort de la part de la Solidarité Katangaise.

L’Association africaine de défense des droits de l’Homme/Katanga accuse les membres de la Solidarité Katangaise d’avoir proféré des menaces de mort contre elle ce vendredi lors d’une marche organisé devant les bureaux de ce mouvement socioculturel dirigé par le ministre des Affaires humanitaires, Muyambo Kyassa, rapporte radiookapi.net

Dans un communiqué du 18 septembre, l'Asadho a dénoncé ce qu'elle qualifie d'abus de pouvoir de la part du ministre Muyambo.
Il était question d’un dossier de spoliation des maisons de l’Etat qui oppose le ministre à monsieur Cituka Mpulu.

Timothée Mbuya, vice président de l’Asadho/Katanga, s’explique sur la question :
« C’est donc pour avoir dénoncé l’enlèvement de monsieur Cituka Mpulu de Kinshasa à Lubumbashi, pour avoir aussi dénoncé certains faits que nous avions trouvés illégaux dans le dossier qui l’oppose à monsieur Cituka que le ministre Muyambo organise un groupe de personnes qui viennent nous agresser chez nous, nous menacer et scander des chansons hostiles.

Ils avaient des bâtons, des drapeaux et des T-shirts à l’effigie de la Solidarité Katangaise.

L’un de leurs porte-parole nous a menacé en disant qu’il nous connaissait bien et que nous en verrions de toutes les couleurs s’il arrivait que nous écrivions encore sur celui qu’ils appellent leur président national. »

Le ministre national des Affaires humanitaires et président de la solidarité Katangaise rejette toutes ces accusations.
Il considère que c’est un mensonge orchestré par cette association de défense des droits de l'Homme.

Muyambo Kyassa précise que les membres de la Solidarité Katangaise voulaient tout simplement exprimer leur indignation face à ce mensonge :
« Si l’Asadho/Katanga est sérieuse, je pense que quand il y a un problème, on doit demander la version des faits de toutes les 2 parties.

Vous ne pouvez pas, parce que vous avez des amitiés avec un individu, chercher à nuire à un autre.

Je pense qu’il est tout à fait normal que les membres de la Solidarité soient allés voir le responsable de l’Asadho pour leur dire de cesser de dire des mensonges, mais ils ne les ont jamais menacés.

Je regrette que Timothée Mbuya, qui est le vice président, puisse commencer à dire n’importe quoi.

Pour vous dire que nous nous sentons à l’aise dans cette affaire, quand ils ont publié leur communiqué, nous l’avons mis sur notre site www.solidaritekatangaise.org Pourquoi l’avoir mis ?
Pour que l’opinion nationale et internationale puisse connaître la vérité. »
* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
à l'époque (voir l'article du 03 septembre :
"Kinshasa : la femme d'un prisonnier de Lubumbashi écrit à Gizenga..."), j'avais déjà émis diverses remarques concernant les action du ministre Muyambo et ce que mentionne (ou pas) le site de Solidarité Katangaise...

Lien vers le texte original, intégral

Lubumbashi : manifestion (illégale !) et menaces orchestrées par Muyambo, humanitaire mais aussi très "immobilier" ! Droit & Justice "façon" RDC ?

Source : groupe Yahoo! clubwaco-AC, ASADHO/Katanga
Date de survenance : 05 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 06 octobre 2007

Texte intégral :
ASADHO/KATANGA
Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme
African Association for the defence of Human Rights

COMMUNIQUE DE PRESSE N°008/2007
L’ASADHO/Katanga menacée par le Ministre des Affaires humanitaires MUYAMBO KYASSA

L’Association africaine de défense des Droits de l’ Homme, section du Katanga, ASADHO/Katanga en sigle, exprime ses vives inquiétudes au sujet des menaces de mort proférées ce 5/10/07 de 12h15 à 12h 45 devant son siège, par les membres de la Solidarité Katangaise, un mouvement socio-culturel présidé par le Ministre des Affaires humanitaires et Bâtonnier honoraire, Monsieur MUYAMBO KYASSA, au motif que l’ASADHO/Katanga doit désormais s’abstenir de dénoncer par quelque écrit tout fait reproché à son Président national .

En effet, tout remonte au communiqué de presse n°007/2007 du 18 septembre 2007 de l’ASADHO/Katanga relatif à des abus de pouvoir reprochés au Ministre précité.

En guise de rappel, le Ministre des Affaires humanitaires a fait poursuivre et condamner par défaut Monsieur CITUKA MPULU qui est en conflit parcellaire sur l’immeuble situé au n° 328 de l’avenue Adoula dans la commune de Lubumbashi, contre dame VOSNAKIS KATINA.

Monsieur CITUKA MPULU a été enlevé de Kinshasa, déporté curieusement, jusqu’à la prison centrale de la Kassapa à Lubumbashi, pour y être incarcéré.
L’appel régulier interjeté par lui n’a pas pu suspendre l’exécution du jugement de condamnation et de manière somme toute arbitraire, il continue à croupir en prison à Lubumbashi.

En plus, son Conseil, Me Maître Gabriel MUNUNGA Avocat au Barreau de Lubumbashi, est aussi condamné par défaut par le Tribunal de paix Lubumbashi- Kamalondo au motif qu’il aurait proféré des injures à l’encontre du Ministre des Affaires humanitaires, alors qu’il exerçait sa religion en défendant les droits lésés de son client emprisonné irrégulièrement.

En outre, depuis la publication du communiqué de presse susdit, le Ministre des Affaires humanitaires et son cabinet ministériel n’ont cessé de proférer des menaces contre l’ASADHO/Katanga et ses animateurs, par lettre avec entête ministérielle, en passant aussi par un point de presse, puis enfin cette marche d’une cinquantaine d’individus pour venir menacer de mort l’ASADHO/Katanga devant son siège.

Dans cette optique, le Ministre des Affaires humanitaires, s’était permis en date du 21 septembre 2007, détournant ainsi le service public qu’il anime, à écrire, par le biais de son Directeur de cabinet la lettre de menace à l’ASADHO/Katanga, référencée N/Réf. :RDC / DC/CABIN/AFF-HUM/DBMK/920/07, où dans son paragraphe 3 , il déclare :
« Monsieur le Ministre qui vous lance une mise en garde, me demande de vous informer qu’il est déterminé d’aller jusqu’au bout avec tous les délinquants qui doivent répondre de leurs faits car l’honneur et la dignité de sa personne doivent être respectés ».

Bien avant cette date, le 20 septembre 2007, un tract signé "le Cabinet" et dont on peut deviner facilement l’auteur intellectuel, a été publié à Lubumbashi, et aussi sur le site de la Solidarité katangaise , avec comme intitulé:
"L’ASADHO/Katanga induite en erreur par CITUKA MPULU et son Conseil Gabriel MUNUNGA" où l’ASADHO/Katanga est accusée de n’avoir pas vérifié l’information et d’être partiale.

Néanmoins, l’ASADHO/Katanga tient à souligner qu’en date du 20 septembre 2007, elle avait eu un contact téléphonique avec le Ministre des Affaires Humanitaires autour de cette affaire, et ce dernier lui avait pourtant promis, de manière ferme, de mettre à sa disposition des éléments probants démontrant la régularité des démarches suivies par lui dans la revendication de l’immeuble querellé (procuration spéciale de Madame VOSNAKIS) et celle des poursuites et détention du professeur CITUKA MPULU.

Est-il que jusqu’à ce jour, aucune pièce de ce genre n’est parvenue à l’ASADHO/Katanga, ce qui réconforte sa détermination à continuer à dénoncer les pratiques de tentatives et spoliations d’immeubles appartenant à l’Etat et à des individus économiquement faibles, devenues très courantes dans la province du Katanga, avec la complicité de certaines autorités judiciaires et celles des Cadastres et Titres fonciers et immobiliers.

Ce 05 octobre 2007 vers 12h30, une marche d’intimidation partie du cabinet d’Avocats du Ministre des Affaires humanitaires sur l’avenue Kasavubu, dans la commune de Lubumbashi, est arrivée au siège de l’ASADHO/Katanga et une cinquantaine de personnes, arborant le drapeau et tee-shirts de la Solidarité Katangaise, ont scandé des slogans contre l’ASADHO/Katanga en disant "MUNALETA MAMBO" ou, en français, "VOUS AVEZ AMENE DES PROBLEMES".

Ils ont aussi proféré des menaces en swahili en ces termes :
"TUNAMI ( WA) JUA MUZURI ; NI MARA YA MWISHO MUNA ANDIKA JUU YA PRESIDENT WETU, ILE ITA KUWA NJO ILE".

La signification en français :
« NOUS VOUS CONNAISSONS MIEUX ; QUE CE SOIT LA TOUTE DERNIERE FOIS D’ECRIRE CONTRE NOTRE PRESIDENT ; ADVIENNE QUE POURRA ».

L’ASADHO/Katanga a contacté aussitôt les autorités politico-administratives et policières, qui lui ont déclaré n’avoir pas été informées de l’organisation d’une pareille marche, c’est ainsi qu’elle dénonce, une fois de plus, le recours à l’organisation d’une marche pour lui proférer des menaces publiques dans le but de la museler alors qu’elle a l’obligation de défendre toute personne dont les droits sont violés.

Elle rappelle, par ailleurs, sa volonté de promouvoir et de défendre les Droits humains, laquelle ne saurait être entamée par une menace quelconque, quand bien même elle proviendrait d’un Ministre du gouvernement.

Eu égard à ce qui précède, l’ASADHO/Katanga recommande :

- Au Premier Ministre :
De surveiller et orienter les actions de chaque Ministre et de veiller à ce que ceux-ci ne ternissent pas l’image du Gouvernement ;
D’interpeller tous les Ministres qui abusent de leur pouvoir contre des citoyens ;
- Au Gouvernement :
De diligenter une enquête sur les circonstances de l’enlèvement à Kinshasa et la déportation de M. CITUKA MPULU de Kinshasa à Lubumbashi, afin de faire ressortir toutes les responsabilités individuelles dans cette affaire ;
- Au Ministre des Affaires humanitaires :
De s’abstenir de tout acte d’abus de pouvoir et toute menace susceptibles de susciter son interpellation par le Parlement et sa responsabilité pénale individuelle;
- Au Gouvernement provincial :
De veiller à la sécurité des membres de l’ASADHO/Katanga contre les menaces et abus de pouvoir de la part de certains responsables politiques ;
- Aux autorités judiciaires du Katanga :
D’interpeller tous les membres de la Solidarité katangaise, auteurs de ces menaces publiques contre les membres de l’ASADHO/Katanga ;
- A la Monuc :
De suivre de près les menaces du Ministre des Affaires humanitaires et les tentatives de museler l’ASADHO/Katanga, et interpeller les autorités congolaises sur le bien-fondé du travail des ONG des Droits humains.
- Aux Organisations de défense des droits de l’homme :
De ne pas se laisser intimider par des menaces émanant des autorités politiques et de continuer à dénoncer les abus de pouvoir qui tendent à devenir monnaie courante.

Fait à Lubumbashi le 05 octobre 2007.
ASADHO/KATANGA.

* * * * * * * *
Chers tous,

L'Asadho/katanga qui suit régulièrement l'évolution de la situation des droits de l'homme en RDC et au Katanga particulièrement exprime ses vives inquiètudes au sujet des menaces verbales et de mort dont sont victimes ses animateurs de la part des membres d'une association socio-culturelle dénommée"Solidarité Katangaise",présidée par Monsieur le Ministre des Affaires Humanitaires.
Lors de son interview sur une chaine locale, un manifestant reconnu comme porte-parole a explicitement reconnu que c'est le Ministre des Affaires Humanitaires MUYAMBO KYASSA qui les a envoyés.

Nous dénonçons cette énième tentative de musèlement des organisations de défense des droits de l'homme et en appelons à une mobilisation générale contre ces pratiques qui constituent un frein à la démocratie.



Bonne réception

Pour l'Asadho/katanga

Timothée MBUYA

Vice Président

====================================
Email :asadhokat@ic-lubum.cd
Téléphone: 243 995351549/ 243 814709184
PO Box: 909 Avenue Kapenda Commune de Lubumbashi
Province du Katanga
RD Congo

Lien vers le texte original, intégral...fichier Word .doc

Lubumbashi : le recteur de l'UNILU, prince des ténèbres juridico-cadastraux, transforme les étudiants en milice de démolition ! Et la Justice ?!...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 05 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 07 octobre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : 2 blessés dans une démolition anarchique de maisons.

Des maisons ont été démolies ce vendredi au quartier Craa dans la commune annexe à Lubumbashi.
Les victimes accusent les étudiants de l'université de Lubumbashi (UNILU) d’être les auteurs de ces actes.
Ce que nie le recteur de ladite université.
Les incidents ont fait 2 blessés parmi les victimes, rapporte radiookapi.net

Près de 7 maisons ont été détruites.
La population de ce quartier est en furie.
Les murs des maisons sont tombés et les biens éparpillés.

Selon les victimes, une cinquantaine d’étudiants de l’Unilu, armés de bâtons et de barres de fer, s'est introduite dans le quartier en chantant avant de s’attaquer à ces maisons :
« C’est le recteur qui envoie les étudiants pour venir ici démolir les maisons d’autrui.

Or, cette concession n’appartient pas à l’université.

On n’arrive pas à comprendre comment de telles choses arrivent pendant que les autorités sont là
. »

Prince Kaumba Lufunda, recteur de l'Unilu, dénonce plutôt la spoliation des terrains de son université.

Il affirme, sans plus de précisions, qu'une brigade de démolition a été instituée par les autorités de la ville.
Ce serait elle qui aurait procédé à ces démolitions.

« Vous le savez autant que moi.
Il existe une brigade permanente de démolition de toutes les constructions anarchiques ici dans la ville.

Ce n’est pas moi qui l’ai instituée.

Ceux qui ont érigé des constructions anarchiques sur le terrain de l’université doivent s’attendre régulièrement à ce que l’ouragan emporte leurs maisons.
»

Le ministre provincial des affaires foncières indique que le service de cadastre s'est rendu sur les lieux pour s'enquérir de la situation.

Mumba Gama souligne néanmoins que l'université n'a pas le droit de se faire justice.

Lien vers le texte original, intégral

Lubumbashi : un footballeur guinéen débauché par Lupopo avec une promesse de contrat non respectée s'en remet à la justice !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 05 (?) octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 05 octobre 2007

Texte intégral :
Foot : un attaquant guinéen porte plainte contre le président de Lupopo.

Le footballeur guinéen Souma Soubira a porté plainte contre Faustin Bokonda, président de Saint Eloi Lupopo, l’un des clubs du Katanga.
Le guinéen reproche à ce responsable de l’avoir abandonné à Lubumbashi après lui avoir promis un contrat professionnel en Europe, rapporte radiookapi.net

Parti il y a 6 mois de Kac Kenitra du Maroc pour Saint Eloi Lupopo au Katanga avec promesse d’un transfert dans un club de Turquie, le guinéen Souma Soubira dit broyer du noir à Lubumbashi.

«Ils m’ont remis le 21 septembre un billet retour pour mon pays.
Alors qu’ils savent qu’ils m’ont fait perdre du temps ici
», accuse le guinéen.
Et d’ajouter :
«Pour le temps perdu à Lubumbashi, j’exige mon dédommagement avant mon retour en Guinée, car je me retrouve aujourd’hui les mains vides.»

Faustin Bokonda reconnaît avoir ramené le joueur guinéen du Maroc :
«Il y avait effectivement un contrat qui nous unissait, mais malheureusement une fois ici, le test n’a pas été concluant.
Moi, je fais du business, j’investis pour faire des bénéfices, pas le contraire.
»

Le parquet général de Lubumbashi pourra se prononcer sur cette affaire, indique radiookapi.net

Lien vers le texte original, intégral

04 octobre 2007

Lubumbashi : appel à la protection des espèces en danger et de la santé de la population : non aux chimpanzés !

Source :Radio Okapi
Date de survenance :04 (?) octobre 2007
Date de première publication sur Internet :04 octobre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : halte au trafic illégal des espèces protégées.

L'inspecteur chef de bureau à la division de l'Environnement appelle la population à ne pas acheter des chimpanzés.
Son appel fait suite à la saisie la semaine dernière d'un chimpanzé dans la commune de la Rwashi.
Elie Kaobo demande également aux Lushois de ne pas consommer la viande de singe et de chimpanzé, 2 espèces qui peuvent être le réservoir de la fièvre Ebola, rapporte radiookapi.net

Pour Elie Kaobo, le chimpanzé est un patrimoine de l'Etat congolais en voie d'extinction.
« Quand ils sont encore bébés, on peut jouer avec eux, mais quand ils grandissent, ils deviennent très agressifs parce qu’ils atteignent un poids supérieur à celui de l’homme.
Ensuite, le chimpanzé peut être vecteur de beaucoup de maladies telle que la fièvre hémorragique Ebola parce qu'il est plus proche de l'homme par son bagage génétique.
Je pense que ceux qui consomment le chimpanzé sont plus exposés à la transmission d'Ebola, …
», a-t-il indiqué.
* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
- "le singe et le chimpanzé, 2 espèces..."
Ha bon ! le chimpanzé n'est pas un singe ?
Singe, chimpanzé : 2 espèces (distinctes)?...

- le chimpanzé, réservoir d'Ebola ?...
- Ebola aux environs de L'shi ?...

Tout cela me semble manquer de rigueur scientifique...
La protection des espèces, la conservation de la nature,
la sécurité sanitaire et alimentaire de la population demandent de la crédibilité, avant tout...



Lien vers le texte original, intégral

03 octobre 2007

Lubumbashi (et ailleurs) : Anvil Mining et Katanga Mining invitent la presse "minière" de Londres et d'Afrique du Sud ! Georges Forrest en évidence !

Source :Mining Journal
Date de survenance : 02, 03,... octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 04 octobre 2007

Tentative de traduction d'un résumé de la soirée dîner-conférence de presse du 2ème jour!

Voyage des médias en RDC organisé par Anvil Mining et Katanga Mining.

Anvil Mining et Katanga Mining ont invité 10 journalistes de la presse professionnelle du domaine minier de Londres et d'Afrique du Sud.
Au 2ème jour, ils se sont retrouvés à Lubumbashi, où un dîner-conférence de presse leur a été offert au Bush Camp.

"Une fourchette dans une main, le stylo dans l'autre", les journalistes ont pu écouter et même interroger les dirigeants de Katanga Mining :
tant Art Ditto, administrateur-délégué (CEO) de Katanga Mining que Georges Forrest, principal actionnaire (25%).

Fidèle à son image, Forrest s'est montré peu à l'aise dans la communication, n'appréciant guère d'être sous les projecteurs (ses lunettes, originaires de Belgique, ont par ailleurs suscité la curiosité des journalistes) et s'est répandu en propos consensuels, y compris envers les prochains intervenants majeurs dans le secteur minier, les entreprises chinoises :
"le Congo dispose d'assez de ressources dans son sol".
Il a émis l'espoir que ces sociétés veilleront à procurer du travail aux congolais, à la population locale.

Et il a tenu à indiquer l'importance de sa contribution à l'économie (15.000 employés) et au budget de l'Etat congolais, via la Gécamines (GCM), dont le Groupe Forrest assure 82,5 % des revenus miniers.

(In English : Anvil and Katanga media trip to the Democratic Republic of the Congo By Ainslie Chandler)

* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
Inviter la presse spécialisée, c'est bien.
Mais comme il s'agit de journalistes qui font leur premier voyage en RDC, qui n'ont de la RDC que la connaissance issue de dépêches d'agences et qui sont "embedded" et bien "choyés", cela n'est pas du journalisme mais de la communication d'entreprise !

La prochaine fois, il faudrait veiller à aussi inviter des personnes qui connaissent personnellement le Congo depuis longtemps (en ce qui me concerne, depuis 1922 aussi...) et qui suivent l'actualité, minière et autre, au jour le jour, depuis des années !

Je pense que quelqu'un comme Erik Bruyland, du Trends Tendance, sera aussi très intéressé !
Colette et Marie-France, aussi, peut-être.
Et de (vrai, pas des "coupageurs ou coupagés") journalistes congolais ou de la diaspora !...

Et travailler (?) "une fourchette dans une main, le stylo dans l'autre", ce n'est pas vraiment professionnel !
Ceci explique sans doute les approximations, très peu journalistiquement professionnelles :
Komoto au lieu de Kamoto, Georges Forrest né à Lubumbashi au lieu de Kolwezi...et d'autres ?
Le problème, c'est qu'on ne sait plus ce qui exact ou pas !...

blog dédié à ce voyage, de Ainslie Chandler, Finance Editor, Mining Journal ! Lien vers le texte original, intégral...in English !

un autre reporter invité : Barry Sergeant, Investigations editor, Moneyweb ! Lien vers le texte original, intégral...in English !

Lubumbashi : expulsion de 2 Sud Africains au "comportement raciste, hérité de l'apatheid" et en situation irrégulière en RDC !

Source : APAnews
Date de survenance : 03 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 03 octobre 2007

Texte intégral :
Deux Sud Africains expulsés de la RDC pour "comportement raciste".

APA - Lubumbashi (RDCongo)

2 Sud Africains Blancs, Van Der Westhuizen Petrus Johannes et Groenewald George Dicker, tous 2 employés de la société minière Geo Search, ont été expulsés de la RDC ce mercredi sur décision de direction générale des migrations, à Lubumbashi, a constaté APA, dans la capitale de la province congolaise du Katanga.

Il est reproché aux 2 hommes, refoulés vers Johannesburg, d’avoir tabassé un Congolais, surpris en train de somnoler à son poste de travail tard dans la nuit du 29 septembre dernier, alors qu’il était employé à la sécurité.

Les 2 Sud Africains ont frappé Augustin Ilunga Ntambo, l’un avec une lampe torche, alors que l’autre en état d’ébriété, a tout simplement uriné directement sur le malheureux Congolais, selon la version officielle.

Victor Kapumba, officier de la Direction Générale des Migrations (DGM) , en charge du dossier , a expliqué qu’en plus de leur comportement, qui « frise le racisme de la triste époque de l’apartheid », les 2 coupables étaient en situation irrégulière, s’agissant de leurs conditions de séjour en République Démocratique du Congo

Ils étaient, selon la même source, en possession de visas de voyage réservés aux touristes en transit, et s’en sont servis comme documents pour travailler dans une entreprise minière.

Le code du travail congolais ne reconnaît le droit d’exercer une activité rémunératrice qu’aux seuls expatriés en possession d’un visa d’établissement.

Petrus Johannes Van Der Westhuizen et George Dicker Groenewald , sont désormais interdits de séjour en RDC même sous un autre statut, indique-t-on à la direction générale des Migrations.

Les responsables de la société minière Geo Search ont déclaré « désapprouver » le comportement de leurs employés a l’égard de la sentinelle.

Le consulat général d’Afrique du Sud à Lubumbashi n’avait pas encore réagi, mercredi après-midi.

Lien vers le texte original, intégral

 
Clicky Web Analytics