28 novembre 2006

Lubumbashi, les étudiants de l'Unilu bientôt logés sous les tentes ?...l'ACIDH pas d'accord !

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : fin novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 01 décembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Lubumbashi, les étudiants de l'Unilu bientôt logés sous les tentes

Le Potentiel 2 Décembre 2006 Publié sur le web le 1 Décembre 2006
Hilaire Kayembe Kinshasa

Le surpeuplement du campus universitaire de Lubumbashi a donné des idées au recteur de l'Université de Lubumbashi (Unilu).

Il a envisagé de loger des étudiants sous les tentes et dans les garages. Ce que n'approuve pas l'Ong Action contre l'impunité pour les droits humains (Acidh/Lubumbashi) qui trouve dans cette manière de faire une façon d'exposer les étudiants à plusieurs risques. Les autorités sont invitées à faire revenir le recteur à la raison.

Dans un communiqué de presse portant n° ACIDH/016/11/2006 daté du 28 novembre qui est parvenu à la rédaction de la Potentiel hier 1er décembre, l'Organisation non gouvernementale (Ong) dénommée Action contre l'impunité pour les droits humains alerte l'opinion publique sur la décision du recteur de l'Université de Lubumbashi (Unilu) de loger incessamment les étudiants dans des espèces de « home-tentes » et « home-garages » en attendant la réhabilitation de quelques homes frappés par la vétusté et les intempéries.

L'Acidh s'adresse dans ce communiqué au vice-président en charge de la commission socioculturelle, au ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire et au gouverneur de la province du Katanga afin de persuader le recteur de l'Unilu de ne pas exécuter sa décision qui porterait atteinte aux droits à un logement décent et à un environnement sain garantis par les articles 48 et 53 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006.

Par la même occasion l'Acidh demande aux responsables de l'Unikin de vite terminer la réhabilitation des homes II et X en voie d'achèvement pour y accueillir les étudiants en lieu et place des tentes et garages. Cela permettra la réhabilitation du home VI sans encombres.

Pour mémoire, l'Unilu autrefois appelée Université officielle du Congo (UOC) a été créée pour une capacité d'accueil estimée à 2560 étudiants en raison de 1940 affectés dans les 10 homes et 620 étudiants affectés dans les 11 blocs ; actuellement les cités universitaires ont vu tripler le nombre de leurs pensionnaires alors qu'aucune nouvelle infrastructure de logement n'a été érigée.

Il convient de relever qu'en vue de réfectionner quelques homes frappés par la vétusté et les intempéries de ces derniers temps, notamment les homes II, V, VI et X, l'université a reçu des dons en nature et en espèces.

En l'occurrence 14.000 Usd reçus de la Monuc et 20.000 Usd et des sacs de ciment de l'honorable Katumbi Chapwe qui n'est plus à présenter.

Malgré ces dons, l'Unilu qui génère des millions de dollars payés par des étudiants, n'a pu mettre en oeuvre une tous ses moyens pour finaliser les travaux de réhabilitation commencés il y a plus de deux ans.

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26 novembre 2006

Lubumbashi : Finale du championnat provincial de Katanga : TP Mazembe écrase Lupopo...12 à 1 !

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 26 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 28 novembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Finale du championnat provincial de Katanga - Mazembe tourne Lupopo en bourrique, 12-1

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 28 Novembre 2006 M. Enyimo

* Mulekelay Kanku regagne Mazembe

Le Tout puissant Mazembe a été sans appel, dimanche 26 novembre dernier au stade de la Kenya de Lubumbashi, en martyrisant son rival de tous les temps, le Fc Saint Eloi Lupopo, à l'occasion de la finale du championnat de la Ligue de football du Katanga.

12 buts à 1 a été le score de cette partie presque de science fiction. Mazembe confirme donc son statut de meilleure équipe du Katanga et du pays. Le président du club, l'homme d'affaires Moïse Katumbi, a alloué un budget de 2 millions Usd pour la saison 2006-2007.

12 buts à 1, aussi surréaliste que paraisse ce score dans le football moderne, c'est la défaite infligée au Fc Saint Eloi Lupopo par le Tout puissant Mazembe, le dimanche au stade de la Kenya de Lubumbashi en finale du championnat provincial de la province de Katanga. Mazembe a terminé premier de la poule de Likasi pour accéder à cette finale. Tandis que Lupopo a fini en pole position dans le groupe de Lubumbashi.

L'attaquant Ghislain Mvete des Corbeaux a inscrit 6 buts au cours de cette rencontre. Le milieu offensif international Trésor Mputu Mabi, homme orchestre des Corbeaux de Lubumbashi, a marqué à 4 reprises au cours de cette rencontre. Les attaquants Patou Kabangu et Coco Manoki ont également violé les filets des Cheminots de la capitale du cuivre. L'unique but de Saint Eloi Lupopo a été inscrit sur penalty par Joël Somwe.

Cette rencontre a été reportée à plusieurs reprises parce que Lupopo, bloqué à Kinshasa, disputait la phase de poule de la Coupe de la Confédération africaine de football. Et certains de ces joueurs cadres ont été appelés à la sélection nationale pour le match contre la Libye. Mazembe, pour sa part a cédé plus ou moins cinq joueurs à l'équipe nationale.

PART DU LION A MAZEMBE

L'équipe de l'homme d'affaire et député national élu à Lubumbashi, Moïse Katumbi Chapwe, finit donc en grand seigneur du football national en raflant la part du lion.

Les Corbeaux ont remporté haut la main le championnat de l'Entente de football de Lubumbashi (Eflu), le championnat provinciale du Katanga, et enfin, le championnat national organisé par la Ligue nationale de football (Linafoot), le quatrième depuis la création de la nouvelle formule de cette compétition nationale.

Ainsi, les Corbeaux qui prendront part à la Ligue des champions de football 2007 se préparent sérieusement, avec l'objectif d'atteindre la phase de poule de cette compétition prestigieuse. Par ailleurs, l'équipe sera sur d'autres fronts importants sur le plan national au cours de cette saison 2006-2007. Mazembe doit défendre son titre de champion de l'Entente de Lubumbashi, de champion de la Ligue provinciale du Katanga et également de champion du Congo après. Pour ce faire, Moïse Katumbi a mobilisé les fonds nécessaires en allouant un budget de 2 millions Usd pour la saison 2006-2007.

Mazembe a renforcé son effectif avec les meilleurs joueurs du pays tels Malandji et Tshiabola, deux transfuges de Cilu, Alain Kaluyitukadioko venu de V.Club, Bedi Mbenza de Belor de Kinshasa, Eric Kulukuta Miala du Dcmp, Lofo Bongeli qui revient d'Aviaçao d'Angola. Deux autres joueurs viennent de Mbuji-Mayi.

Moïse Katumbi a également pu ramener l'ancien stratège de l'équipe, Mulekelay Kanku qui quitte l'Ajax Cap Town où il n'a pu trouver un compromis avec les dirigeants de ce club sur son salaire. Mulekelay retrouve donc une équipe de Mazembe arborant un effectif déjà costaud. La concurrence sera donc rude entre les joueurs pour leur titularisation.

L'entraîneur Muitubile Diela Santos a donc du pain sur la planche quant au choix des joueurs à titulariser. Il a également des défis à relever sur le plan des résultats en Afrique.

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25 novembre 2006

UNAFEC Katanga/Lubumbashi : rififi entre Antoine Kyungu et Honorius Kisimba...

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 23 & 26 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 27 novembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Président national de l'Unafec - Kisimba Ngoy : « Les 4 griefs portés méchamment contre moi (par Antoine Kyungu)sont les purs produits d'une imagination débridée »

Le Potentiel (Kinshasa) 25 Novembre 2006 Publié sur le web le 27 Novembre 2006
Par Angelo Mobateli

Le bâtonnier Honorius Kisimba Ngoy Ndalewe, député national et président de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), s'est, dans une déclaration à la presse, défendu jeudi à Kinshasa contre des griefs portés à sa charge et contenus dans un mémorandum qu'un cadre de la fédération du Katanga a adressé au chef de l'Etat et président de l'AMP (Alliance de la majorité présidentielle).

VIVE PROTESTATION DE KISIMBA

« Les quatre griefs portés méchamment contre moi ne sont pas seulement téméraires et vexatoires mais aussi et surtout les purs produits de l'imagination débridée de M. Kyungu qui ne respecte ni la morale ni même l'autorité (n'a-t-il pas copieusement et publiquement outragé la plus haute Autorité du pays et sa vénérable Mère il y a deux ans et si je n'étais pas personnellement intervenu, il pourrirait ce jour en prison !).

1. Il m'est reproché dans le mémorandum sous examen de m'approprier de tous les avantages dévolus au parti pour mes intérêts purement personnels. Le parti a eu un poste de ministre de la Justice, que j'ai occupé pendant trois ans. Il a eu quatre places à l'Assemblée nationale et une place au Sénat, les postes d'Ambassadeur à Windhoek, d'A.D.G à la S.N.C.C, de Directeur provincial adjoint de la D.G.M., de REDOCA à Matadi.

Je souhaiterais rappeler que, depuis la création de l'Unafec et même au moment où je n'étais ni Ministre ni Député, j'ai supporté financièrement et matériellement ce parti. Cela dit, je ne vois réellement pas là où je m'approprie seul tous les avantages dévolus à la « propriété collective » qu'est l'Unafec.

2. Il m'est aussi reproché de m'ériger en obstacle contre la fédération du Katanga, la seule à l'Unafec à avoir fourni sept députés au Parlement national et grâce aux efforts de laquelle j'ai été personnellement élu député en tentant d'ignorer cette réalité.

M. Kyungu veut-il faire semblant d'oublier qu'il est statutairement chargé, en tant que 1er Vice-président de l'Unafec, de l'organisation, de la mobilisation, de la propagande et de l'implantation du parti sur l'ensemble du territoire national et non pas seulement dans son «cher » Katanga où il n'est au demeurant que Président intérimaire de la fédération (la situation dure curieusement et malheureusement plus de quatre ans!).

Par ailleurs, M. Kyungu oublie-t-il que sur les sept élus députés du Katanga, quatre sont venus de Kinshasa et deux d'entre eux étaient mes collaborateurs au Ministère de la Justice? Enfin, Monsieur Kyungu oublie-t-il ou feint-il d'oublier que dans son fief de Lubumbashi aucun de ses candidats à la députation nationale n'a atteint 500 (cinq cents) voix? Ç'a été une véritable hécatombe qui devait normalement empêcher M. Kyungu de bomber son thorax et surtout d'insulter les honnêtes gens comme il le fait;

3. Il m'est enfin reproché trois cas que M. Kyungu présente sans cohérence et en même temps comme « preuves les plus éloquentes » à savoir:
a) le cas du remplacement de l'A.D.G. de la S.N.C.C. Maître Ilunga Lwanza, quoique membre du comité de gestion de cette société actuellement suspendu, est toujours A.D.G., personne ne l'a remplacé. Bien entendu, le bruit circule à Lubumbashi que M. Kyungu anticipe, se bat et se débat pour que sa belle-soeur et seconde épouse Masangu Mireille soit nommée prochainement A.D.G. de la S.N.C.C en remplacement de Maître Ilunga Lwanza qu'il a toujours diabolisé et combattu ouvertement;
b) le cas de la désignation de mon remplaçant au Ministère de la Justice dont les décisions auraient été prises par moi et ce de manière unilatérale et arbitraire. Contrairement aux propos diffamatoires tenus contre moi en octobre dernier par M. Kyungu dans son gîte de Kipopo à Lubumbashi, mon remplaçant M. Ilunga Mbundu Pierre n'est pas mon «vulgaire cousin originaire de Malemba Nkulu comme moi» autrement dit un intrus venu de nulle part. Bien au contraire le concerné est membre co-fondateur de l'Unafec dont il est Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication et de la Trésorerie. Il a été l'un de mes conseillers au Ministère de la Justice trois ans durant. Il est brillant, expérimenté et travailleur;
DE LA GESTION DE LA CAGNOTTE DE L'AMP
c) le cas de la gestion des fonds (25.000 $) mis à la disposition du parti par l'A.M.P. lors de la dernière campagne électorale (2è tour de la présidentielle).
Le Directoire national, que j'avais réuni en catastrophe compte tenu de l'urgence, avait mis en place un petit comité chargé de la répartition de la somme qui nous avait été remise le soir du 14 septembre 2006 par un agent de l'A.M.P., comité composé de Messieurs Matembera, Omba Sakatolo, Simbi Tshango et Yumba Pascal, respectivement le Vice-président ayant en charge les Finances, le Secrétaire général, le vice-président de la Fédération de Kinshasa et le bénévole appelé à assister les premiers cités. Le montant de 25.000 $ était à repartir entre tous les candidats à la députation provinciale pour l'ensemble des fédérations.
Tous les candidats de Lubumbashi, sauf Kyungu, ont eu chacun sa part.

Pour terminer, je tiens seulement à signaler à ceux qui ne le savent peut-être pas et rappeler à ceux qui le savent que le présent acte posé contre moi par M. Kyungu procède de la vieille pratique dont il s'est toujours servi avec virtuosité pour tenter d'éclipser ou de court-circuiter ceux dont il est ou est censé être le second. Il se vante être « faiseur des rois» au Katanga. Il dit avec outrecuidance avoir fait Kibasa, Mulongo Misha, Nguz et moi-même sans dire de quelle manière il s'est comporté vis-à-vis d'eux et de moi (qu'il traite au demeurant et impo1iment de politicien d'ordonnances et de décrets) ni surtout comment cela s'est terminé.

Par ailleurs, M. Kyungu estime qu'il n'a plus rien à perdre en se brouillant avec le Directoire national du parti du fait qu'il est sous poursuites disciplinaires pour le mauvais comportement à son égard et pour tous les scandales qu'il occasionne sur la scène politique et qui risquent à la longue de faire passer l'Unafec pour un parti des voyous iconoclastes.

Ce mémorandum, qui n'est pas une lettre ouverte et qui flétrit le comportement du président national de l'Unafec que je suis, n'engage en rien la fédération du Katanga ».


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24 novembre 2006

Circonscription de Kipushi : résultats des élections provinciales du 29 octobre 2006

Source : CEI
Date de survenance : 29 octobre 2006
Date de première publication sur Internet : 23 novembre 2006

Résultats des élections des députés provinciaux du 29 octobre 2006 pour la circonscription de Kipushi

Nombre de Bureaux de Vote fonctionnels : 138
Nombre de Bureaux de Vote compilés : 138
Electeurs attendus : 74.818
Votants : 45.792
Taux de participation : 61,20%
Nuls : 1.612
Bulletins blancs : 390
Suffrages exprimés : 43.790

Les 2 élus sont (prénom/nom/postnom):

- Mr Antoine Musenga Muzumbi : 15.567 voix (PPRD, 53 ans)
- Mr Victor Ngoy wa Ngoy : 2.887 voix (FDP, 47 ans)

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11 novembre 2006

Lubumbashi : encore 2 morts dans l’éboulement de la mine de Kalukuluku signale l'ACIDH

Source : Digitalcongo, Le Potentiel, ACIDH
Date de survenance : 11 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 20 novembre 2006

Texte intégral :

Deux morts dans l’éboulement de la mine de Kalukuluku près de Lubumbashi, au Katanga

Faustin Kuediasala Le Potentiel Kinshasa

Encore des morts provoqués par l’éboulement dans une mine dans la province du Katanga. Ainsi il ne se passe plus de jours sans que l’on signale une tragédie dans divers terrains miniers du Katanga où opèrent généralement des exploitants artisanaux faute d’un encadrement conséquent par des services spécialisés du ministère des Mines, notamment le Saeescam (Service d’assistance et d’encadrement du small scale mining), une structure du ministère des Mines, censée s’occuper des exploitants de la petite mine.

Le Saeescam brasse pourtant plusieurs milliers de dollars tirés des redevances minières versées à l’Etat par les entreprises du secteur. Mais, ironie du sort, ces millions de dollars prennent une autre destination alors qu’ils devaient, selon les prescriptions du Code minier de 2002, servir à l’encadrement et au suivi des activités des exploitants artisanaux. Par son activité, la petite mine est orpheline d’une structure d’encadrement alors que des millions de dollars sont versés tous les jours sur le compte de la Saeescam par le système de rétrocession des droits et taxes versées par l’Etat par des entreprises minières.

C’est souvent le Katanga qui se trouve victime. La mort a encore frappé dans les mines de Kalukuluku.

La mort par éboulement qui n’intéresse presque personne a déjà fait plus de 15 victimes parmi les creuseurs artisanaux de septembre à mi-novembre 2006, rapporte un communiqué de presse de l’ACIDH. L’ACIDH s’est dit « vivement préoccupée par les deux récents cas d’éboulements survenus aux mines de Kalukuluku et de Pompage le 11 novembre 2006, catastrophe ayant entraîné un mort et trois blessés parmi les creuseurs artisanaux ».

En effet, en date du 11 novembre 2006, dans la partie Nord-Est de la ville de Lubumbashi, signale le communiqué, à une dizaine de kilomètres du centre-ville, il a été enregistré deux éboulements meurtriers et simultanés qui ont transformé ces mines en un théâtre de désolation.

Pour un bref rappel, souligne l’ACIDH, ces deux concessions minières autrefois propriétés de la société d’Etat, la Générale des carrières et des mines (Gecamines), ont été cédées d’une part, à la faveur du nouveau code minier, à un sujet indien ShirazVirji qui a créé la Chemical of Africa (Chemaf) en vue de son exploitation sous numéro du registre du commerce, NRC, 8457 pour la mine de Kalukuluku, et d’autre part la cession a bénéficié, pour la mine dite de Pompage à la société sud africaine Metorex Group Campagny dont la filiale congolaise est dénommée Ruashi Mining et enregistrée au registre national du commerce sous NRC 8711. Le communiqué de l’ACIDH précise, par ailleurs, que l’éboulement survenu à Kalukuluku, concession attribuée à Chemaf a causé la mort d’un creuseur artisanal par asphyxie.

Le second, quant à lui, s’est produit à la mine de Pompage et a fait trois victimes grièvement blessées.

Bloqués dans les canaux creusés manuellement à plus de 15 mètres de profondeur, ces trois rescapés n’ont eu la vie sauve que grâce au secours leur apporté par leurs compagnons de travail restés en surface.
Ces personnes sont revenues à la surface après deux jours durant lesquels elles n’ont eu pour nourriture que de l’eau souterraine de cette carrière.
Elles ont par la suite été admises aux soins intensifs à l’hôpital militaire de la commune de Ruashi communément appelé hôpital Unaza.

Ces cas déplorés ne sont pas isolés, car ils viennent s’ajouter sur une longue liste dont les derniers cas en date se sont produits dans la mine de Pompage comme suit : le 2 octobre 2006, deux creuseurs artisanaux sont morts asphyxiés ;
le 23 septembre 2006, deux décès survenus dans les mêmes circonstances sont également signalés ;
le 15 septembre 2006, le même accident s’est produit, mais sans provoquer de perte en vies humaines ;
le 14 septembre 2006, vers 8h 30’, 6 morts et 16 blessés ont été enregistrés dans trois puits ;
le 12 juin 2006, trois creuseurs artisanaux ont perdu leurs vies dans les mêmes conditions.

L’Ong note avec stupéfaction que « ces événements troublants n’intéressent curieusement presque personne. Ils traduisent l’irresponsabilité des autorités compétentes et le manque de volonté politique dans l’encadrement de l’exploitation minière artisanale dans cette partie de la République ».

Eu égard à ce qui précède et étant donné l’arrivée de la saison de pluie, l’ACIDH déclare tenir « pour témoins la communauté tant nationale qu’internationale et invite les autorités locales et centrales du pays, à prendre des mesures relevant de leur compétence en appliquant sans faille le code et règlement miniers. Elles nous éviteront ainsi les éboulements dans les carrières minières au Katanga en général, et particulièrement dans les carrières de pompage et de Kalukuluku et veilleront à la promotion des conditions hygiéniques et sécuritaires des creuseurs artisanaux ».

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50 ans de l'université de Lubumbashi (UNILU) : bilan en demi-teinte par le recteur

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 11 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 12 novembre 2006

Texte intégral :

50 ans de l'université de Lubumbashi : le bilan

L'université de Lubumbashi (UNILU)a fêté ses 50 ans samedi ce 11 novembre.

Une fête sur fond de mauvaises conditions de travail du personnel et des problèmes de logement des étudiants de L'UNILU. Anciennement appelée Université officielle du Congo et du Rwanda - Burundi, la deuxième université en RDCongo après celle de Kinshasa, a ouvert ses portes le 11 novembre 1956. Le point sur l'évolution de cette institution a été fait par son recteur, rapporte radiookapi.net

Prince Kaumba Lufunda se dit satisfait du travail accompli depuis 50 ans par ses prédécesseurs et par lui-même, mais déplore les conditions dans lesquelles oeuvre le personnel.

"L'université de Lubumbashi reste quand même la 1ère université en ce qui concerne la production scientifique", soutient-il.

"Sur l'ensemble des thèses qui ont été produites au pays, a poursuivi le recteur de l'Unilu. La 1ère thèse de doctorat a été défendue ici à l'université de Lubumbashi en 1958 et 52% des thèses produites au pays par l'ensemble des universités proviennent de l'université de Lubumbashi.

Aujourd'hui, nous avons suffisamment de place pour accueillir les 20.000 étudiants, mais pas suffisamment de logements. Les logements que nous avons sont à peine pour 3 ou 4.000 étudiants même si nous hébergeons environ 6.000 étudiants. Ce qui nous pose de grands problèmes de salubrité.

Mais, envers et contre tout, l'université résiste et tient le coup et rend des services appréciables à la nation. Et je ne serai pas le premier à jeter des pierres sur mes propres produits.

Il se fait que les produits que nous mettons sur le marché jusqu'à présent, ce sont des produits qui se défendent. Mais il ne manque pas parmi ces produits de ratés. C'est comme dans une usine, chez nous aussi, en tant qu'entreprise qui produit l'élite du pays, la dedans il y a des ratés".

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10 novembre 2006

L'écrivain Maliza Mwine Kintende et d'autres de Lubumbashi remportent le concours de la meilleure nouvelle de langue française (AIF) !

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : début novembre 2006 ?
Date de première publication sur Internet : 10 novembre 2006

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: La Tourmente, recueil de nouvelles de Kinshasa et de Lubumbashi sous la direction de Yoka Lye Mudaba et de Maliza Mwine Kintende

Le Potentiel (Kinshasa) Publié sur le web le 10 Novembre 2006

Professeur Alphonse Mbuyamba Kankolongo, université de Kinshasa

Introduite au Congo à l'époque coloniale à la faveur des concours littéraires, il a fallu attendre plus d'une décennie après l'Indépendance pour que la nouvelle ne réapparaisse timidement. De nos jours, elle s'est insérée dans la pratique littéraire de notre pays en exprimant les préoccupations du public.

En s'intéressant à des faits sociaux de toutes sortes, en relatant des histoires qui sont proches du vécu des gens, en choisissant ses personnages parmi les individus ordinaires (le fossoyeur, le chauffeur de taxi, le bouquiniste, l'ivrogne, le clochard, l'enfant de la rue, etc.), nos nouvellistes produisent aujourd'hui des oeuvres qui semblent répondre aux attentes du grand nombre de ses lecteurs.

Parmi les écrivains de ces trois dernières décennies qui se sont confirmés dans le domaine de la nouvelle, deux noms méritent d'être cités : Maliza Mwine Kintende de Lubumbashi et Yoka Lye Mudaba de Kinshasa.

Tous deux ont été révélés au public par le concours de la meilleure nouvelle de langue française qu'organise annuellement Radio France Internationale en collaboration avec l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF).

Les treize nouvelles de ce recueil collectif s'intitulent respectivement comme suit :
1. Prince de sable, par Yoka Lye Mudaba
2. Silence de mort, par Pierre Mumbere
3. Une heure du matin, par Jean-Robert Kasele
4. Le disparu du Type-K, par Gratien Kitambala
5. Le cocktail, par Floribert Kanku
6. La chambre interdite, par Norbert Mpoyi
7. Je la tuerai, par Gratien Kitambala
8. Le bouc émissaire, par Carlo Ngombe
9. Femme-loque, par Kazadi Ngeleka
10. La fille de mon oncle, par Olivier Musangi
11. Sauvé par la guerre, par Jeanne Nkomba
12. Le fugitif, par Willy-Claude Tshimbalanga
13. Adieu, mon village, par Pascal Nsenga.


Les nouvelles de Kinshasa s'inscrivent dans le cadre d'un atelier d'écriture animé par Lye M. Yoka avec beaucoup de dévouement ( ) en partageant avec les jeunes son expérience d'écrivain et de nouvelliste (p.7).

Celles de Lubumbashi, par contre, se situent dans un autre contexte comme le souligne le préfacier : « Lubumbashi a suivi une démarche différente. C'est à la faveur de la semaine de la Francophonie de mars 2004 qu'un concours a été organisé sous l'égide de l'ambassade de France et avec la collaboration de l'alliance franco-congolaise de cette ville ( ).

Le concours était focalisé sur un genre, la nouvelle, et sur un thème, la guerre » (p.11).

Si donc la thématique des nouvelles de Lubumbashi gravite autour de la guerre - en particulier- celle dite de libération de Mzée Laurent-Désiré Kabila déclenchée en octobre 1996-, par contre, la thématique des nouvelles communément appelée shegué (Lye M. Yoka), les difficultés de transport à Kinshasa (Pierre Mumbere), les déboires d'un couple (Jean-Robert Kasele), l'accident d'un Antonov sur le marché dit Type-K à Ndolo, à Kinshasa (Gratien Kitambala), etc.

Sur ce thème de la guerre, voici ce qu'en dit le préfacier : « les critiques ont fustigé le mutisme des écrivains face aux atrocités d'une guerre qui a coûté 3,5 millions de morts au Congo.

Ils ont déploré le silence des prophètes, l'absence de maîtres à penser, le manque de voyance des poètes, la fiction sans rêve des romanciers ». Mais les critiques ont-ils raison en son temps de s'en prendre aux écrivains qui n'ont pas exploité les deux récentes guerres de la Rd-Congo pour en faire une matière poétique, narrative ou théâtrale ?

Comme on le sait, l'écrivain n'est ni un journaliste qui décrit les événements à chaud, ni un partisan de l'histoire immédiate. Il est, au contraire, l'analyste froid qui mise sur le recul du temps.

Ainsi, Entre les eaux de V.Y. Mudimbe paru en 1979 évoque la rébellion muleliste qui date des années 60, donc plus de dix ans avant.
Récemment, La chorale des mouches de Mukala Kadima-Nzuji publié en 2004 décrit entre autre les péripéties de la consultation populaire de Mobutu de 1990 ainsi que celles de la Conférence nationale souveraine qui s'est tenue de 1991 à 1993, donc plus de dix ans après !

Je crois, sur ce point précis, qu'en littérature, il faut toujours laisser le temps au temps. Ne résiste au temps, est a-historique, que ce qui a été bien fait !

Pour revenir au thème de la guerre qui sous-tend les nouvelles de Lubumbashi, disons qu'il est traité avec des bonheurs égaux par ses auteurs.

Leur intérêt général, cependant, est de faire découvrir au public leurs témoignages les plus poignants sur les réalités effrayantes et grotesques à la fois comme les porte-parole des sans voix et les redresseurs de tords de la société qui va à la dérive.

Dans Le bouc émissaire de Calro Ngombe, on peut lire : « C'est bientôt l'aube. L'Est qui rougeoie se prépare à offrir à l'humanité un nouveau jour, de nouvelles émotions. Soudain éclate une intense fusillade ponctuée d'explosions sourdes qui font vibrer les maisons sur leurs bases. L'histoire, d'une main violente et sanglante, écrit un nouveau drame. La nième guerre du Congo vient d'éclater » (p.112).

Autrement, La Tourmente -ce titre traduit toutes les tragédies socio-politiques que connaît notre pays depuis son indépendance en 1960-, n'offre nullement à la littérature congolaise moderne ni un renouvellement thématique, ni des formes ; au contraire, elle porte les marques d'une écriture conforme aux règles classiques du genre.

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04 novembre 2006

Résultats de la 6 ème mission commerciale d'entreprises zambiennes à Lumbashi : 20 millions $ d'exportations pour la Zambie !...

Source : Jeune Afrique, XINHUA
Date de survenance : début novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 28 novembre 2006

Texte intégral :

Les exportations non-traditionnelles vers la RDC rapportent 20 millions de dollars

ZAMBIE - 28 novembre 2006 - XINHUA

La sixième mission commerciale d'entreprises zambiennes à Lubumbashi en République démocratique du Congo (RDC), qui a eu en début novembre, a généré 20 millions de dollars d'exportations non-traditionnelles vers ce pays voisin, a rapporté mardi le Zambia Daily Mail.

Joyce Muwo, membre du Bureau des exportations de Zambie, cité par ce reportage, a déclaré que 23 entreprises zambiennes avaient assisté à cette foire avec le soutien du 2e programme de développement des exportations, financé par l'Union européenne.

Parmi les compagnies participantes figuraient Zamefa, Zambia Sugar, Ndola Lime, Zamseed, National Milling, Food Reserve Agency, Unified Chemicals et Kariba Textiles.

M. Muwo a indiqué récemment à Lusaka que les entreprises avaient été impressionnées par le potentiel commercial de la RDC (République démocratique du Congo) et qu'elles étaient prêtes à développer les exportations vers ce marché.

Les exportations de compagnies zambiennes seront également facilitées avec la disponibilité accrue des services bancaires commerciaux à Lubumbashi, située non loin des frontières zambiennes.

La communauté d'affaires souhaite que la Zambie signe rapidement l'accord commercial proposé avec le pays voisin, pour faciliter le commerce bilatéral, a indiqué M. Muwo.

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01 novembre 2006

Lubumbashi : 3 chauffeurs de taxi tués par des bandits en 1 semaine !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : fin octobre - 01 novembre 2006
Date de première publication sur Internet : 02 novembre

Texte intégral :

Lubumbashi : trois chauffeurs de taxi tués par des bandits

Trois personnes, tous chauffeurs de taxi, ont été tuées en l’espace d’une semaine au quartier Golf- Kabulameshi à Lubumbashi.

Le dernier cas remonte à ce mercredi 01 novembre.
Bon nombre de chauffeurs de taxi affirment qu'il leur est désormais très difficile de rouler au délà de 20h à cause de l’insécurité, rapporte radiookapi.net

D'après la police, les trois victimes ont été tuées de la même façon.
Elles ont d'abord été enlevées, passées à tabac puis poignardées.
L'homme trouvé mort hier au quartier Golf Kabulameshi portait des traces de tortures. Il avait le visage tuméfié et méconnaissable.

Une quatrième personne s'en est sortie de justesse. Après lui avoir arraché le véhicule, les bandits l'ont abandonné du côté du cimetière de la Gécamines dans la commune de Lubumbashi.

Face à cette situation, les conducteurs de taxi sont pris de panique. Ils ont peur de travailler la nuit. « Il n’y a plus moyen de travailler au delà de 20h à cause de l’insécurité, témoigne un taximan. « Et pourtant , poursuit-il, il y a des gens qui rentrent à la maison tard dans la nuit. A présent, ils vont commencer à rentrer à pied à la maison. On nous tue, il n’y a plus moyen de les aider », conclut le taximan.

Le commandant de la police ville de Lubumbashi, le colonel Séguin Sengelwa, affirme qu'il s'agit là d'un phénomène surprenant. Cela fait deux ans au moins que la ville de Lubumbashi n'a pas connu une telle situation. Il affirme que la police est déjà mobilisée et promet que les auteurs du crime seront vite appréhendés.

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