23 août 2007

Lubumbashi : le professeur Dibwe parle de la culture populaire lushoise, du "kazi", del’Université de Lubumbashi, du conflit et de la paix au Katanga.

Source : congoforum.be
Date de survenance : 23 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 27 août 2007

Texte intégral :
Le professeur Dibwe parle de la culture lushoise (CongoForum).

L’historien Donatien Dibwe dia Mwembu (biographie express en toute fin de l'article) nous parle de la culture populaire lushoise, du "kazi", de l’Université de Lubumbashi et du conflit et de la paix au Katanga.


La culture populaire urbaine

CongoForum:
La culture lushoise est un compromis original entre la volonté de se distinguer selon son origine et celle de s’affirmer comme lushois”, écrit votre collègue Kizobo O’bweng-Okwess.
Quelle est votre perception sur cette culture lushoise?

Donatien Dibwe:
La ville de Lubumbashi est un espace multiculturel étant donné la présence en ce milieu des populations de diverses origines et races.

Mais le fait de vivre ensemble sur cet espace et de partager certains phénomènes et comportements communs engendre une culture commune.
C’est cela aussi l’identité de cette ville.
Tout Lushois est porteur de plusieurs identités: l’identité de son territoire de provenance, de son clan, de sa tribu, de son ethnie; l’identité de sa commune urbaine de résidence, de son quartier, de sa rue ou de son avenue; l’identité de son école de provenance, etc.

Au-delà de toutes ces identités qui distinguent un Lushois d’un autre, il existe l’identité commune autrement appelée identité lushoise qui distingue un habitant de Lubumbashi d’un habitant d’une autre ville ou du milieu rural.
C’est dire que je partage le point de vue de mon collègue.


CongoForum:
La mémoire de Lubumbashi est aussi la mémoire du « kazi », le travail salarié au sein de grandes entreprises publics.
Le géant Gécamines (l’ancien Union Minière du Haut-Katanga) occupe une place unique dans l’histoire lushoise.
Comment a sa faillite virtuelle changée l’imaginaire lushois?

Donatien Dibwe:
Il est vrai que la Gécamines a été le thermomètre de l’économie congolaise en général et katangaise en particulier.
Depuis les années 1950 jusque peu avant la crise des années 1970, le kazi procurait la promotion sociale et faisait envier les travailleurs de la Gécamines.

C’est pourquoi, cette géante entreprise était considérée par ses travailleurs comme leur père et leur mère.
Cette époque est révolue.

Un débat houleux sur la signification du "kazi" oppose actuellement les jeunes, qui n’ont pas connu cette époque, aux vieux, nostalgiques de la période coloniale, selon lesquels le kazi a perdu de toute sa substance d’antan avec la disparition de ses avantages sociaux : logement, ration alimentaire, soins médicaux et éducation des enfants.

Actuellement, comme aussi depuis toujours, le "kazi" est considéré comme tout travail qui fait vivre la personne qui l’exécute.


CongoForum:
Dans les grandes villes congolaises des phénomènes antagoniques coexistent souvent.
La polygamie (« bureaux ») et la polyandrie (« chic – chèque – choc ») sont pratiquées sans scrupules et les églises et les nganda sont construits dans les mêmes parcelles.
Comment interpréter ces contradictions ?

Donatien Dibwe:
Partout, la vie est faite des contradictions.

Pourrait-on comprendre comment, au sein de la trilogie coloniale, par exemple, l’Union Minière du haut-Katanga (actuelle Gécamines) entretenait la polygamie parmi certains de ses travailleurs alors que l’Eglise catholique sanctionnait sévèrement cette pratique ?

La polygamie et la polyandrie font partie de la culture africaine.
En Europe, par exemple, ces comportements se pratiquent sous des formes voilées.
On parle des amants et on voit certaines femmes mariées entretenir des relations intimes avec un « ami ».
Des cas de meurtres passionnels sont déplorés.

Je ne voudrai pas par là défendre ce qui se passe dans les villes congolaises.
Au contraire.
Il faut dire que l’on assiste de plus en plus à la dépravation des mœurs, à la valorisation des antivaleurs.

Ces tares ont fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Le président Mobutu avait fait allusion aux 10 fléaux, l’association des Moralistes Zaïrois avait organisé des rencontres sur l’éthique, les différentes confessions religieuses ne cessent de dénoncer les antivaleurs, etc.

La crise multidimensionnelle qui secoue le Congo depuis le début des années 1970 et qui s’est aggravée au début des années 1990 saurait-elle, à elle seule, justifier cet état de comportements ?
Il y a là matière à réflexion.


CongoForum:
La problématique des « cotes sexuellement transmissibles » dans les universités et autres établissements d'enseignement supérieur continue d’exister.


CongoForum a récolté des témoignages de plusieurs étudiantes de l’UNILU qui en ont bénéficié pour réussir.
Le pouvoir de donner des points est également l’objet d’abus pour un bon nombre de professeurs et chefs de travaux.
Quelle est votre analyse à ce sujet?

Donatien Dibwe:
Comme je viens de le souligner, les antivaleurs qui ont élu domicile au sein de la société congolaise n’ont pas épargné un seul secteur.

Mais je ne pense pas que la problématique des « cotes sexuellement transmissibles », comme vous le dites, ait atteint un degré si élevé comme vous semblez le souligner.
Des cas de relations sexuelles existent, mais pas au point de devenir une condition sine qua non pour le passage d’une étudiante d’une promotion à une autre.

Faut-il encore ajouter que le plus souvent les filles et les garçons qui ont échoué proposent, à qui veut les entendre, des arguments de faiblesse -liés au sexe et à la corruption- pour justifier leurs échecs.

Seules des enquêtes sérieuses menées dans le milieu estudiantin peuvent conduire à des conclusions solides sur les comportements des uns et des autres.


CongoForum:
Votre ouvrage, intitulé « Université de Lubumbashi 1990-2002 : société en détresse, pari sur l’avenir », montre une inadéquation entre les réalités de l’environnement (socio-économique, culturelle, politique) et les fruits scientifique et didactiques de l’université.
Avez-vous observé un changement dans le rapport université – environnement à Lubumbashi?

Donatien Dibwe:
Une des missions de l’université est de rendre service à la société au sein de laquelle elle est implantée.

Depuis les années 1980, l’université congolaise ne bénéficiait plus des subsides de l’Etat.
Elle était abandonnée à son triste sort.
L’enseignement fut à un moment donné considéré comme la cinquième roue d’une voiture.
Dans ce cas l’université congolaise ne pouvait pas prétendre remplir efficacement ses missions.
Mais, avec la complicité de la population, l’université congolaise a refusé de mourir.

Dans l’ouvrage auquel vous faites allusion, j’ai parlé des différents changements dans les rapports entre l’université et son environnement.

Il existe un bureau de liaison entre l’université de Lubumbashi et la Ville de Lubumbashi, au travers duquel se font des études de faisabilité pour différents projets urbains, c’est l’université qui est appelée à proposer des solutions aux problèmes posés par la ville.

Un exemple concret est justement la création du projet Mémoires de Lubumbashi depuis 2000 et qui a pour objectif principal de créer un espace de discussion et d’échange sur l’histoire et la mémoire de la ville de Lubumbashi, entre les intellectuels populaires et les intellectuels scientifiques en vue de parvenir à une histoire plus globalisante.

Un second exemple est l’Observatoire du changement urbain, centre interdisciplinaire de l’Université de Lubumbashi qui, grâce à ses recherches menées sur la ville, est en train de constituer une véritable banque de données sur différents domaines de la vie quotidienne qu’il met à la disposition des opérateurs politiques, économiques, sociaux et culturels de la ville, de la province et du pays.

Depuis plus ou moins 2 ans, l’Université de Lubumbashi gère l’hôpital Jason Sendwe, hôpital de référence de toute la province du Katanga et des provinces voisines.
Les exemples sont légion.

Projet mémoires de Lubumbashi

CongoForum:
Dans vos recherches vous avez toujours eu recours à l’histoire orale.
D’où vient cet intérêt ?


Donatien Dibwe:
L’histoire orale est importante pour plusieurs raisons.

Elle est présente là où l’histoire écrite est absente.
Elle est par ce fait le père de l’histoire écrite, car l’écrit provient de l’oral.
L’histoire orale complète l’histoire écrite dans la mesure où elle donne des éléments que l’histoire écrite a omis, négligés ou oubliés sciemment ou non.

Elle permet d’avoir une idée du vécu des populations marginalisées, de connaître les comportements, jugements, attitudes, etc., d’une population donnée sur un évènement déterminé au cours d’une période de l’histoire précise.
Elle est importante dans la réécriture de l’histoire écrite.


CongoForum:
Vous avez publié des texte sur les ouvriers miniers, les femmes, les jeunes, les artistes.
Votre équipe a recueilli des centaines de récits de vie.
Quel témoignage a vous vraiment touché?


Donatien Dibwe:
Il faut parler plutôt des thèmes qui me marquent et non des témoignages.
Tous les témoignages sont intéressants dans la mesure où ils nous permettent de découvrir des nouveautés cachées.

Pouvez-vous comprendre, par exemple, pourquoi l’histoire écrite coloniale urbaine a tu la contribution des femmes congolaises urbaines à la naissance et au développement de la société coloniale urbaine ?
Des témoignages qui ont mis un terme à ce silence sont impressionnants.

Un autre exemple :
des témoignages des ouvriers noirs démontrent que l’amélioration des conditions de travail et de vie des ouvriers noirs n’a pas été un geste humanitaire comme nous l’a laissé croire la littérature coloniale, mais le résultat de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment leur réaction face à leurs conditions de vie mauvaises.

Un troisième exemple :
des témoignages des enfants de rue, c’est-à-dire ceux qui vivent dans et sur la rue, sont poignants dans la mesure où ils nous offrent le vrai visage des familles et de la société congolaises à différentes périodes de l'histoire.
C’est dire, une fois de plus, que tous les témoignages sont importants dans la mesure où ils nous donnent un éclairage nouveau sur notre passé.

Conflit et paix au Haut-Katanga

CongoForum:
L’épuration ethnique au Katanga, il y a 15 ans, a marqué une page noire dans l’histoire du pays.
En juillet 2006, Il n’y avait aucun élu Katangais d’origine kasaïenne à l’assemblée nationale pour Lubumbashi.
Pourtant Oscar Kashala a eu un bon score au même moment pour les présidentielles.
Les Kasaïens ont-ils voté « katangais » par peur à l’assemblée?

Donatien Dibwe:
Il y avait beaucoup de candidats katangais d’origine kasaïenne aux élections législatives tant nationale que provinciale au Katanga.

Un Katangais d’origine kasaïenne a été élu député national de la circonscription électorale de Kipushi, centre urbain situé à 30 km au sud de la ville de Lubumbashi.

La peur aurait justement amené les Katangais d’origine kasaïenne à ne pas se porter candidats à ces élections.

La question qu’il faut se poser, à mon sens, serait celle de savoir, pourquoi aucun d’entre eux n’a eu la chance de figurer parmi les heureux élus au niveau provincial.

Il est difficile de savoir qui a voté pour qui étant donné le secret des urnes.
De plus, la population de Lubumbashi a été formée et informée à tel point qu’elle devait disposer d’une grille de discernement lui permettant d’échapper à l’emprise de la tribu, du clan, de l’ethnie ou de la province.
Et cette grille de discernement était applicable à tout candidat, quelle que fût son origine.

L’échec des candidats malheureux, katangais originaires ou d’origine kasaïenne doit être dû à plusieurs facteurs, notamment le temps mis par eux pour mobiliser les masses, les moyens à leur disposition pour mener la campagne, la compétence et le savoir-faire de leurs états majors, etc.


CongoForum:
Dans votre ouvrage de référence « Bana Shaba abandonnés par leur père », vous remarquez qu’il y a un clivage mental au niveau des coutumes entre les refoulés (Bena Katanga/Bena Kyungu wa kumwanza) et leurs frères tribaux au Kasaï.


Pour beaucoup de lushois d’origine kasaïenne le Kasaï était à la fois une terre de sécurité et une terre de sorcellerie.
Pouvez-vous expliquer cette antithèse à nos lecteurs?

Donatien Dibwe:
Le pays natal a toujours présenté une certaine sécurité à ses ressortissants.

Lorsque les immigrants sont inquiétés dans le pays d’accueil, la première chose à laquelle ils pensent et qu’ils réclament est leur rapatriement.
Il arrive que beaucoup y retrouvent effectivement cette sécurité tandis que d’autres, pour diverses raisons, ne parviennent pas à s’adapter aux nouvelles conditions de vie que leur offre leur pays natal.

Des cas de maladies et de décès qui surviennent dans leurs familles au début de l’installation font croire aux nouveaux venus que leurs « frères » et « sœurs » villageois leur en veulent.
Ils sont obligés de rentrer d’où ils sont venus pour « échapper à la sorcellerie ». Les villageois se moquent alors d’eux, les trouvant aussi ridicules que les crocodiles qui fuient la pluie sur la terre ferme, mais vont se plonger dans la rivière.


CongoForum:
A Mbuji-Mayi et à Mwene-Ditu, j’ai eu la chance de parler avec les refoulés du Katanga.
Il y en a qui n’ont appris leurs premiers mots de Tshiluba que dans ces villes.
Jusqu’en 1991, le Kasaï était pour certains entre eux une historiette des grands-parents paternels.

Malgré cette réalité, ils se définissaient et étaient définis comme Kasaïen.
Pourquoi, en contradiction avec ce qui se passe en général au Congo, l'étiquette de "kasaïen" est-elle la seule dont on ne peut pas changer?

Donatien Dibwe:
Les identités territoriales, provinciales sont des identités coloniales qui persistent jusqu’à nos jours.

Certaines ont changé (le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, le Maniema, etc.) parce que cela a été décidé par les hommes politiques et non par la population elle-même.

Dans plus de 2 ans, si le découpage territorial est effectif avec la création de 26 provinces en lieu et place de 11 que nous avons actuellement, les identités territoriales vont changer.

Tout Kasaïen actuel ne sera plus appelé kasaïen.
Il en est de même de tout Katangais, de tout Boyomais, etc.

En outre, en République démocratique du Congo, comme dans bon nombre des pays africains, tout enfant qui naît dans un autre espace que le terroir natal de ses parents prend l’identité de ses parents et non celle du lieu qui l’a vu naître.

Il y a des changements certains au Congo, mais l’identité liée au pays natal des parents n’y a connu aucun changement.
Les Kasaïens qui gardent leur identité ne constituent nullement une exception.


CongoForum:
Est-il possible d’harmoniser les relations entre les différents groupes tribaux, socio-économiques et politiques au Katanga?

Donatien Dibwe:
Les autorités élues de la troisième République font de la reconstruction du pays leur cheval de bataille.
Reconstruire un pays de droit est incompatible avec la persistance d’un climat de haine et de division entre les différentes populations.

La paix s’impose donc comme condition sine qua non pour aboutir aux objectifs escomptés, à savoir, la reconstruction d’un état de droit.

Il est impérieux que les différents groupes tribaux ennemis puissent rehamoniser leurs relations.

Il faut nous rappeler ici quelques exemples.
La « Consultation nationale » qui fut organisée du 29 février 2000 au 11 mars 2000, à l'initiative principalement des chefs des confessions religieuses protestantes, catholiques, kimbanguistes, musulmanes et orthodoxes, avait pour objectif premier de se pencher sur les questions posées par l'agression de la République démocratique du Congo par ses voisins à savoir le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi.

Mais, avant de traiter de ce problème extérieur, les organisateurs de ce forum national ont préféré jeter un regard introspectif en vue de dénoncer les dissensions internes qui minaient le pays de l’intérieur et creusaient le fossé entre les différentes populations congolaises.

Un autre exemple est celui de la réharmonisation en 2001 des relations entre les Kasaïens et les Katangais dans la ville de Likasi, à 120 km au nord-ouest de Lubumbashi, cette entreprise fut initiée par une ONG locale, l’Association des Faiseurs de la paix.

La province du Katanga qui se veut le fer de lance et un modèle à imiter dans la lutte pour la reconstruction du pays en général et pour son développement en particulier ne peut pas se permettre d’entretenir des facteurs endogènes incompatibles avec ses objectifs.


CongoForum:
Pour finir, une question sur le futur.
Le chef-lieu de la province du Katanga (1910) fête bientôt son centenaire.
Peut-elle regagner sa gloire de jadis ?

Donatien Dibwe:
La ville de Lubumbashi se prépare à fêter son centenaire en l’an 2010.
Depuis l’avènement du maire Floribert Kaseba en 1998, cette ville s’est donné pour principe « Lubumbashi wa ntanshi, Bulaya 2000 », c.a.d. "Lubumbashi la première, propreté en 2000".

Plusieurs grilles de lecture s’offrent face à cette expression.
Dans le domaine de la salubrité de la ville, le souhait du maire est de voir Lubumbashi devenir la ville la plus propre, donc la première!, de toutes les villes de la République démocratique du Congo.

Dans ce sens, l’an 2000 constituait le rendez-vous de cette compétition.
La réfection du réseau routier urbain, la construction du nouveau marché moderne dans la commune de Lubumbashi, la politique de reboisement en vue de faire de la ville un espace vert, etc., sont autant d’éléments favorables à la politique “rendons notre ville propre” initiée par les autorités municipales.

Dernièrement, le gouverneur élu de la province du katanga a l’ambition de faire ressembler Lubumbashi à Johannesburg.

Avant lui, le président Kabila n’a-t-il pas fait allusion, pendant la campagne présidentielle, de cette Elisabethville où venaient se faire soigner les Sud Africains ?

C’est dire toute l’ambition qui anime les différentes autorités de la ville, de la province et du pays de voir Lubumbashi redorer son blason d’antan.

Biographie express :
Donatien Dibwe dia Mwembu est docteur en histoire (Université de Laval, Québec), professeur d’histoire à l’Université de Lubumbashi (UNILU) et directeur scientifique de l’Observatoire du changement urbain dans cette ville cuprifère.


Depuis 1990 il s’intéresse à l’histoire sociale, particulièrement aux cultures populaires urbaines.


En collaboration avec Bogumil Jewsiewicki il anime le projet Mémoires de Lubumbashi dont il est président du comité local.


Il compte à son actif plusieurs publications dont les principales sont :
- « Bana Shaba abandonnés par leur père : structures de l’autorité et histoire sociale de la famille ouvrière au Katanga 1910-1997 » (L’Harmattan, 2001),
- « Université de Lubumbashi 1990-2002 : société en détresse, pari sur l’avenir » sous la direction de Bogumil Jewsiewicki et Véronique Klauber (L’Harmattan, 2003),
- « Vivre ensemble au Katanga » avec Marcel Ngandu (L’Harmattan, 2005)
- et « Tout passe. Instantanés populaires et traces du passé à Lubumbashi » sous la direction de Danielle de Lame et Donatien Dibwe dia Mwembu (L’Harmattan & Musée royal de l’Afrique centrale Tervuren, 2005).

© CongoForum – Geert Stienissen (en collaboration avec Guy De Boeck), 27.08.07

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Note du collecteur :
- le professeur Dibwe, malgré son immense savoir, ignore, lui aussi, le sens du mot "endéans" (article 226 de la constitution de la IIIème République) !...
Dommage pour lui, ses étudiants, ses lecteurs.

- de partout au Congo (Kinshasa, Kisangani,...) et depuis des années, des témoignages de "cotes sexuellement acquises" pour les filles et de "cotes financièrement achetées" pour les garçons pleuvent.
Y compris à l'UNILU.
Mais bon, il n'y pas "meilleur" aveugle que celui qui ne veut pas voir !...

- l'UNILU "gère" l'hôpital "de référence" Sendwe !
Ha bon !...
Le professeur Dibwe semble ignorer la situation réelle...

- le professeur Dibwe vit-il vraiment à Lubumbashi ?....
Par exemple, où voit-il du reboisement ?
2 de mes correspondants lushois, qui ont tenté l'un et l'autre de participer au reboisement de la ville et de ses pourtours, ont bien dû constater l'absence d'implication des autorités, le manque total de moyens affectés à cette activité bien nécessaire (il suffit de regarder L'shi de l'espace...)

- Quant à faire de L'shi un second Jo'bourg, que Katumbi s'occupe et ASSUME, d'abord et avant tout, de ses prérogatives (améliorer la situation de TOUS les katangais...d'abord, assurer leur sécurité et intégrité physiques, leur nourriture et leur eau potable, leur éducation de base...tout cela est peu spectaculaire et donc, peu intéressant,semble-t-il.Constat personnel en novembre 2006 puis le 1er mai 2007, via Champion) et qu'il laisse le maire de L'shi exercer ses prérogatives !


- Concernant ce cher ancien "maire" Floribert Kaseba, en 2003, il a refusé d'autoriser des lushois, qui voulaient créer un site Internet pour mettre la ville en valeur, pour y attirer touristes et hommes d'affaires, à photographier les bâtiments et lieux de L'shi !
"Il a crû que nous allions faire des millions sur son dos", m'a dit et redit l'un d'eux...
Eux et moi, on voyait surtout des frais dans ce projet !

Résultat ?...rien de valable ni de récent surtout concernant L'shi sur le net !

De plus, pour ce qui est de la propreté à atteindre en 2000, il faut bien constater l'échec TOTAL, même en 2007...

Lien vers le texte original, intégral

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