13 avril 2007

Lubumbashi : le CERDAC a organisé un séminaire sur le tourisme dans la ville...

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 13 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 26 avril 2007

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: A l'aube du 21e siècle mondialisé - Le CERDAC a organisé un séminaire sur le tourisme dans la ville de Lubumbashi

Par Jean- Marie Yamukabo

La Halle de l'Etoile a abrité, ce vendredi 13 avril 2007, une journée de réflexion sur «les atouts de l'essor du tourisme dans la ville de Lubumbashi ».

A l'aube du 21e siècle mondialisé, le centre d'étude et de recherche documentaire de l'Afrique centrale (CERDAC) s'est proposé de mobiliser les énergies en vue de l'essor du tourisme dans la capitale cuprifère.
Il a, pour ce faire, entreprit avec ses chercheurs, de mener des enquêtes qui ont abouti à la rédaction d'un manuscrit du guide touristique et historique de la ville.
Et pour compléter et enrichir ce travail par des données venant de différentes catégories des professionnels du tourisme, il s'est proposé d'organiser ce séminaire touristique qui est un cadre d'expression et d'échange.

Dans son mot de circonstance, le professeur Lwamba Bilonda, Directeur de CERDAC, a relevé les mérites des uns et des autres dans l'organisation avant de saluer la contribution scientifique et financière du Musée Royal de l'Afrique Centrale (MRAC) de TERVUREN (Bruxelles) et de la section d'histoire du temps présent (SHTP) dont la coopération, vieille de 8 ans, demeure jusqu'à ce jour fructueuse.

Le point de départ serait la rencontre en décembre 1999, avec M. ERIK KENNES venu au Katanga dans le cadre d'échange avec les chercheurs et scientifiques de l'UNILU.
L'objectif de ces assises était d'attirer l'attention des opérateurs économiques et politiques sur la nécessité de s'impliquer dans la promotion du tourisme au Katanga.
Ainsi, l'orateur a-t-il évoqué l'importance du secteur touristique dans le développement de la province.

Pour sa part, M. Guido Gryseels, Directeur de MRAC, a estimé que Lubumbashi bénéficiait des atouts touristiques à mettre en valeur.

Pourtant, les touristes ne connaissent pas la carte de la capitale du cuivre.
La ville manque des panneaux routiers et des signaux lumineux.
Ceci crée des embouteillages sur les axes à intense trafic.
Dans le même ordre d'idées, M. ERIK KENNES, de SHTP, a présenté l'argument des travaux qui a servi d'ossature pour l'analyse de communications développées dans la matinée et dans l'après-midi.

Après un débat fort enrichissant, les participants ont dégagé certaines attitudes de nature à ne pas favoriser l'émergence du tourisme à Lubumbashi notamment les coupures intempestives de l'électricité, en plus de la carence d'eau potable et de délabrement des infrastructures du secteur d'hôtellerie ou d'autres sites d'hébergement.

L'insalubrité dans les maisons de passage et les Guest-Houses de Kamalondo, les tracasseries nocturnes des services de l'ordre figurent dans le lot.

D'où, les touristes préfèrent loger chez des connaissances et amis au détriment des auberges et des hôtels.

Si le secteur d'hébergement demeure un cercle vicieux, les conditions d'accès à l'aéroport international de la Luano sont un handicap à la promotion du tourisme.

La possibilité d'atteindre les installations est réduite à cause de 5 $ exigés par le service de péage. Les conducteurs de taxis libèrent leurs clients à la barrière.
Ce qui occasionne des pertes fréquentes des bagages.

Interpellé, M. Banze, chef de bureau à la division de transports et communication, a souligné que l'aéroport est géré par la RVA.
Cette dernière devrait sensibiliser tous les services affectés à la Luano sur le processus de protection des touristes.

Pour l'orateur, la Division de transports contrôle les entrées et les sorties illégales des aéronefs. Elle s'occupe donc de la sécurité aérienne entre autre du réseau de télécommunication aéronautique servant à la transmission des données météorologiques aux aéroports en vue d'éviter les accidents d'aviation.

Dans la même conception du tourisme, M. Hubert Maheux, Directeur de la Halle de l'Etoile, a privilégié la dimension interne pour que les lushois apprennent à connaître leur ville.

A travers une projection vidéo, il a fait le contour du patrimoine architectural colonial et post-colonial de Lubumbashi au moment où Madame Chantal Tombu, de l'ASBL Dialogues, a analysé l'art contemporain comme atout du tourisme dans la capitale du cuivre.

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