06 octobre 2006

Campagne électorale (élections du 29 octobre) : le maire a.i.de Lubumbashi s’en va-t-en guerre contre l’intolérance politique.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 29 septembre...06 octobre 2006
Date de première publication sur Internet : 06 octobre 2006

Texte intégral :

Campagne électorale: le maire a.i. de Lubumbashi s’en va-t-en guerre contre l’intolérance politique

La campagne électorale des prochaines provinciales est caractérisée à Lubumbashi (Katanga) depuis son lancement, il y a une semaine, par des actes d’intolérance politique. Plusieurs candidats ou leurs partisans ont subi des actes d’agression, et ça et là, des effigies sont déchirées. Le maire intérimaire de la ville a frappé du poing sur la table, rapporte radiookapi.net

Le dernier cas en date de cette pratique est celui d’un membre du comité de campagne de Nazem Nazembe, candidat indépendant, qui dit avoir été molesté hier jeudi par des personnes non identifiées. Il a été attaqué au moment où il s’apprêtait à afficher les effigies de son candidat. La victime s’en est sortie avec un doigt tordu.

Mercredi dernier, un proche du candidat Moïse Katumbi a fait lui aussi les frais de l’intolérance. Attaqué alors qu’il rentrait à son domicile, il a été blessé à la figure. Ses agresseurs n’ont pas non plus été identifiés.

Déjà, dans la nuit du 29 septembre dernier, deux militants de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) ont été tabassés par des inconnus alors qu’ils battaient campagne pour leurs candidats, selon un responsable de ce parti.

Trop c’est trop, estime le maire intérimaire de la capitale cuprifère :
Shamwange Kyungu a ainsi mis en garde ce jour tous les fauteurs de troubles.

«A partir d’aujourd’hui, nous allons lancer des patrouilles. J’ai instruit tous les bourgmestres, tous les chefs des quartiers, de veiller, de dénoncer, d’arrêter et de requérir la police dans leurs juridictions respectives. On vous arrête, vous êtes directement acheminé au cachot, à Kassapa», a averti le maire a.i. de Lubumbashi.

Par ailleurs, lors de la rencontre tenue hier jeudi dans la capitale cuprifère avec différents candidats aux provinciales et responsables des partis politiques, le 2e vice-président de la CEI a demandé à tout le monde de respecter les règles du jeu. Pour Norbert Kantitima, aucun candidat ne peut s’approprier les endroits publics pour sa campagne. Tous ont l’obligation de s’en tenir au code de bonne conduite, a-t-il rappelé.

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