24 août 2006

Lubumbashi - une commission provinciale technique de prévention de la pollution instituée par le gouverneur du Katanga

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 24 août 2006
Date de première publication sur Internet : 31 août 2006

Texte quasi intégral :
Congo-Kinshasa: Lubumbashi - une commission technique de prévention de la pollution

Le Potentiel (Kinshasa) Tshiala David

Une commission provinciale sur la pollution de l'air, des eaux de nappes aquifères, des ruisseaux et des rivières, vient d'être instituée dans la circonscription de Lubumbashi et ses environs, aux termes de l'arrêté n° 2000/0050 du 24 août 2006 du gouverneur du Katanga, Urbain Kisula Ngoy.

La mise sur pied de cette commission technique constitue une réponse aux cris d'alarme poussés par les fermiers et les habitants de la ceinture verte de la ville de Lubumbashi, faisant état de la pollution pour les riverains de Kimbambe et Kafubu.

Cette commission a pour mission de mener les enquêtes sur l'origine ou les menaces et dangers de pollution des eaux et de l'air, prélever les échantillons de terre, des boues, des eaux et autres substances nécessaires à l'expertise et superviser les analyses pour en déterminer les éléments physico-chimiques qui rendent l'eau et l'air impropres à la santé.

La même commission est également chargée de proposer des solutions susceptibles de prévenir la pollution ou de protéger de manière durable l'environnement, contre la pollution ou encore pour faire épurer tant les eaux que les émanations avant de les déverser dans la nature.

La commission entend interpeller les responsables des entreprises impliqués dans la pollution et soumettre à l'autorité provinciale des sanctions éventuelles à leur endroit, assorties des mesures d'accompagnement pour éviter de retomber dans les faits décriés.

A ce titre, la commission a le droit de réclamer et de faire produire , en photocopie, tous les documents, tels que les autorisations de bâtir ou d'exploitation des terrains, l'études d'impact environnemental (BIE), le plan d'atténuation et de réhabilitation (PAR) et le plan de gestion (PGEP). Elle est constituée de douze membres dont la présidence est assurée par le gouverneur de province.

L'autorité provinciale pourra adjoindre à la commission un ou deux représentants des riverains du site ciblé par la commission ou des services techniques ayant la gestion du secteur dans leurs services de cadastre et de conservation des titres immobiliers.

Le même problème de pollution de l'air se pose également dans d'autres villes de la province du Katanga telles que Likasi, Kipushi, etc.

Cette situation est due, selon les experts en la matière, à l'exploitation anarchique des mines qui produisent des fumées parfois nuisibles à la santé.
D'où la nécessité de contrôler le fonctionnement de chaque mine afin d'assurer la population sur d'éventuels ennuis sanitaires dus notamment à la pollution.

La plupart de grandes villes de la République démocratique du Congo sont confrontées aussi à ce problème. C'est pourquoi le ministère de l'environnement doit jouer pleinement son rôle pour protéger non seulement les hommes, mais également toute la nature.

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