02 mai 2007

Lubumbashi et Kinshasa (!) : Moise Katumbi poussé par "Kinshasa" à la démission car il "dérange" ?!...

Source : digitalcongo.net, Le Potentiel
Date de survenance : 02(?) mai 2007
Date de première publication sur Internet : 03 mai 2007

Texte intégral :

Gouverneur élu du Katanga, Moïse Katumbi serait poussé à la démission

Des rumeurs persistantes courent à Lubumbashi et dans tous les districts du Katanga depuis quelques jours.

Elles font état d’une éventuelle démission du gouvernement du gouverneur élu Moïse Katumbi.

Celui-ci subirait des pressions de Kinshasa, tout comme il serait en train de rece­voir des coups bas de la part de certaines autorités du pays.

Les populations katangaises sont désespérées à cette idée qui frise un homicide collectif.
Interrogées, elles ont craché leur ras­-le-bol à l’endroit de ceux qui ti­rent les ficelles de ce vaste complot destiné à asphyxier la per­sonne en qui ils ont placé leur espoir.

Qu’en est-il au juste ?

« Trop c’est trop », entend-on dans les rues de Lubumbashi.
Les populations ne sont pas contentes des nouvelles qu’elles apprennent en provenance de Kinshasa.
Apparemment, confient quelques mineurs rencontrés dans la ceinture verte du chef-lieu du Katanga.

Selon eux, les autorités centrales auraient choisi d’asphyxier les actions salvatrices entreprises par leur gouverneur Moïse Katumbi Chapwe.

Ils disent avoir appris qu’il se préparerait dans la capitale une démarche tendant à contre­carrer la mesure portant interdic­tion d’exportation des minerais bruts du Katanga.
« Nous avons appris que 5 ou 6 Minings (NDLR du Potentiel: non donné aux socié­tés qui font de l’exploitation minière au Katanga) auraient obtenu des permis d’exporta­tion des minerais concentrés », nous a confié Kanteng.

Pour ce mineur, exploitant artisanal de son état, ce serait bien là une manière bien mijotée de contourner la mesure d’inter­diction d’importation des mine­rais bruts du Katanga vers la Zambie.

Car, à sa connaissance, les bénéficiaires ne disposeraient pas de concentrateurs.
Ils figu­reraient parmi les opérateurs mi­niers qui ne veulent pas installer des usines de traitement des mi­nerais bruts au Katanga.

Il s’est dit peiné par ces méthodes de déstabilisation d’un cadre de la territoriale élu au suf­frage universel et dont les pre­miers pas dans la gestion pas­sent pour un succès indéniable.

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