15 août 2007

Lubumbashi : magouilles belgo-congolaises dans le secteur minier... dur dur de faire valoir ses droits en RDC, Arc Mining a été trop "candide" !

Source : le soft international
Date de survenance : 15 août 207...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet :15 août 2007

Texte intégral :
Dur dur de financer une société de R-dC, Arc Mining l’expérimente.

S’engager en R-dC est une entreprise à haut risque.
Les firmes étrangères réclament une garantie d’État - le Ducroire en Belgique.
Une firme luxembourgeoise, Arc Mining & Investment, ayant financé un four à cuivre à Lubumbashi commence à s’en mordre les doigts.
Elle doit se référer au Gouverneur Moïse Katumbi Chapwe.
En dernier ressort...


Belge retraité, né en Afrique et de classe bourgeoise - son père fut professeur d’anglais -, Gérard de La Vallée Poussin est inconsolable.

En 2004, des compatriotes hommes politiques intéressés à la R-dCongo lui font part de leur amour pour notre pays et du désir profond qu’ils ont de le voir se remettre en marche par des activités économiques efficaces.

Ils le mettent en contact avec un R-dCongolais, Katangais, lié en affaires avec un Belge.
Le R-dCongolais c’est Christian Mwamba.
Le Belge c’est Jean-Pierre Snyers.

Celui-ci, administrateur de la firme Snyers s.a.
Celui-là, administrateur de Congo Engineering sprl., dans laquelle Jean-Pierre Snyers a des intérêts.

Gérard de La Vallée Poussin est administrateur de la firme Arc Mining & Finance s.a.

Le R-dCongolais Christian Mwamba et le Belge Jean-Pierre Snyers agissent pour compte de Congo Engineering sprl, plus particulièrement pour sa division Pyro Tech basée à Lubumbashi, Katanga, avenue Kigoma, n°11-12-13.

Gérard de La Vallée Poussin agit pour sa firme Arc Mining & Finance s.a. basée au Grand-Duché du Luxembourg, 8-10, rue Mathias Hardt, L-1717.

En date du 14 juin 2004, un contrat est signé au terme duquel Arc Mining & Finance s.a. «propose de prêter 100.000 US dollars à Congo Engineering sprl pour le compte de sa division Pyrotech», fonds à lui payer avant le 30 juin 2004».

Le prêt est garanti par Snyers s.a. en Belgique.
Et si Snyers ne peut rembourser le crédit, «les actifs immobiliers de Congo Engineering sprl (y compris les fours y appartenant à sa division Pyrotech à Lubumbashi) seront mis en garantie pendant la période de l’existence du prêt et deviendront la propriété de Arc Mining & Finance s.a. dans le cas où cette dette ne serait pas remboursée après un délai raisonnable», stipule le contrat.

PAROLE NON TENUE.
Qui poursuit: «Les garanties existantes (fournies par Pyrotech en République Démocratique du Congo) restent en vigueur, soit que tout le minerai de cuivre alimentant ses fours provient de sources légales acceptables et ne provient pas de concessions appartenant à une tierce personne qui n’aurait pas donné son accord écrit et surtout pas des stériles de Mindigi».

Les intérêts du prêt sont fixés à 10% (fixes, non annuels), le premier remboursement de 50.000 US dollars devant intervenir à la date du 30 septembre 2004, le second de 60.000 US dollars étant fixé à la date du 29 septembre 2004.

Le contrat, comme il sied, prévoit des pénalités en cas de retard de remboursement.
Soit 12% l’an au prorata d’une base annuelle.

Les contractants s’accordent pour offrir à Arc Mining & Finance s.a. «l’option d’acquérir 10% de la société pour un montant de 100.000 US dollars».

Entre autres clauses du contrat, il est prévu que «toutes négociations par Congo Engineering Sprl ou Pyrotech dans le but d’établir un accord avec un propriétaire de concessions cuivre et cobalt en République Démocratique du Congo impliquera automatiquement Arc Mining & Investment s.a. comme partenaire privilégié (...).

Réciproquement, Arc Mining & Investment s.a. donnera la même relation privilégiée à Pyrotech pour toute opération impliquant des projets cuivre et cobalt en République Démocratique du Congo
».

«Tout besoin de nature technique, aussi bien évaluations de projets, interprétations géologiques (ou associées), viabilités économiques de projets ou autres évaluations requérant l’ingénierie minière et une expertise technique, sera géré par Bugero s.a. en tant qu’associé privilégié de Arc Mining & Investment s.a».

Cette firme nomme, selon les termes du contrat, un représentant au Conseil d’administration de Congo Engineering sprl et de sa division Pyrotech».

Il s’agit donc d’un accord qui va au-delà d’un simple prêt.
Arc Mining & Investment s.a. et Congo Engineering sprl entrent dans une relation d’affaires prometteuse.

Malheureusement, comme c’est souvent le cas, depuis octobre 2004, la firme r-dcongolaise ne va pas tenir parole.

SOCIETE AUSTRALIENNE.
Cela malgré promesses, mises en demeure, discussions, arrangements, plans de remboursement.

Dans une correspondance datée du 17 août 2006, Christian Mwamba nommé gérant s’émerveillait du redressement soudain de la «situation économique» de Pyrotech «grâce à notre partenariat avec la filiale d’une importante société australienne cotée en bourse» et promet de rembourser «un minimum de 10.000 dollars chaque mois».

Peu avant, c’est une firme chinoise qui apportait du cash flow à Pyrotech mais Jean-Pierre Snyers, président du Conseil de gérance de Pyrotech, faisait soudain part, dans un mail adressé à Gérard de La Vallée Poussin, d’«un problème de taille qui conditionne le marché» :
«Le propriétaire s’est réveillé et nous réclame l’arriéré de loyers et leasing (80.000 US$) sous peine de nous éjecter de la parcelle et de récupérer même nos fours».

«En réalité, poursuit le malheureux patron belgo-r-dcongolais, 60.000 US$ soit environ 45.000 euros suffiraient pour nous mettre à l’abri de toute expulsion suivant les termes du bail».

Puis, pleurniche-t-il:
«Nous sommes en chasse pour trouver cette somme chez notre client chinois, ou, à défaut, chez notre ancien client CMM, ce qui nous ferait retomber de ses griffes, mais le temps est vraiment assez court pour y arriver.
Il y a donc là une terrible épée de Damoclès sur notre survie et sur notre investissement
».

Façon de préparer le moral de Arc Mining & Finance s.a. et de ses actionnaires Gérard de La Vallée Poussin et Arnaud de Briey ?

En désespoir de cause, Arc Mining & Investment s.a s’est adressé au cabinet de Lubumbashi dirigé par Me Denis Mukendji-a-Ngombe afin d’entrer dans ses droits notamment en procédant à une saisie conservatoire des actifs du Groupe Congo Engineering en garantie des dettes.

Au 16 mai 2007, Arc Mining & Investment s.a. évaluait ses droits auprès de la firme r-dcongolaise à 144.828,00 $USD.
En août 2007, la dette a pris un petit ascenseur et se situe désormais à «au moins 150.000 $US», nous dit Gérard de La Vallée Poussin.

Qui désespère du «contexte» r-dcongolais des affaires :
si Christian Mwamba et son co-équipier belge, bardé du titre de Président du Conseil de gérance, ne se décident toujours pas à faire droit à leurs obligations, c’est un «contexte politico-judiciaire» qui les protège.

Et cela ne saurait être un bon signal pour les entreprises étrangères désireuses d’investir en R-dcongo.

Si les bonnes nouvelles sont rares en R-dCongo en général, elles ne sont pas rarissimes.
Elles commencent à venir du Katanga.
Là, un gouverneur démocratiquement élu - Moïse Katumbi Chapwe, du camp présidentiel - a décidé de faire bouger les choses.

Des amis de Gérard de La Vallée Poussin disent avoir pris contact avec le nouveau Gouverneur et les signaux reçus sont positifs.
Le «Governatore» a décidé de prendre lui-même en charge du dossier. Suite au prochain...

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