25 juillet 2007

Lubumbashi : froid et pollutions atmosphériques de tous types...maximaux pendant la saison sèche (surtout juin et juillet)

Source :allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 25 (?) juillet 2007
Date de première publication sur Internet : 27 juillet 2007

Texte intégral (limité à cet section) :
Lubumbashi se drape d'un épais manteau de poussière.

«Dans quelques instants, nous allons atterrir à Lubumbashi, où la température au sol est de 16 °C »
L'annonce que grésillent les haut-parleurs du MD 81 de la Compagnie d'aviation africaine (CAA) ne réchauffe pas plus d'un passager.

Nulle précision sur les particules en suspension dans l'air ambiant au-dessus de la ville.
Sinon, les passagers à destination du chef-lieu du Katanga se muniraient, outre d'une garde robe adaptée à l'hiver austral, des assortiments tels que les cache-nez et les passe-montagnes.

Juin et juillet étant la saison des grands froids.
2 mois également venteux pendant lesquels le mercure balance entre 5 et 20 °C.

Comme cette tempête de poussières qui balaya la ville durant toute la matinée de mardi 10 juillet 2007.

«Lubumbashi vit dans un environnement composite fait de la fumée des usines et de la poussière du sol», explique le Dr. Emmanuel Muyumba, interniste à l'Hôpital Jason Sendwe et chef de travaux à la faculté de médecine de l'Université de Lubumbashi (UNILU).

L'air qu'on respire véhicule des substances de toutes sortes :
substances vivantes (bacille de Kock, oeufs des vers intestinaux, acariens, graines de pollen), substances solides (contenant des particules des métaux, à l'état gazeux (comprenant de l'ammoniac, du monoxyde d'azote ou de carbone).

Ces particules dépassent parfois le seuil de densité tolérable dans l'organisme humain.
On ne peut pas dire avec exactitude, note le Dr. Muyumba, que c'est la poussière qui est responsable des maladies pulmonaires (tuberculose, bronchite, pneumonie, asthme), oculaires (conjonctivite), cutanées (dermatite), oto-rhino-laryngologiques (rhinite), du tube digestif (verminose) dont souffre fréquemment la population en cette période.

Il prévient que le dépôt de la poussière sur les aliments, dans l'eau de boisson, sur les couverts et les ustensiles de cuisine pourraient être à l'origine de plusieurs maladies, plusieurs mois, voire plusieurs années après.

Aigues ou chroniques, conseille-t-il, ces maladies s'évitent le plus simplement du monde par des pratiques d'hygiène collective, ou individuelle, corporelle ou spécifique.

Il conclut en invitant la population à avoir un comportement responsable pour limiter l'impact de la poussière, car, prévient-il, «le froid diminue le système de défense de l'appareil respiratoire».

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