30 avril 2007

Lubumbashi : Mbaka Kawaya échoue dans sa tentative d'expropriation

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 30 (?) avril (?) 2007
Date de première publication sur Internet : 02 mai 2007

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Lubumbashi - Mbaka Kawaya échoue dans sa tentative d'expropriation
"Le certificat d'enregistrement vanté par la partie Mbaka n'existe malheureusement pas", affirme le patron du Cadastre Ouest.

«Subsidiairement à ma lettre n° 2.449.2/0066/2007 du 19 mars 2007 vous adressée au sujet de l'objet repris en marge, il ressort de l'analyse du certificat d'enregistrement vanté par la partie Mbaka que, selon mes services, ce titre n'existe pas malheureusement».

C'est en ces termes, en effet, que le conservateur des titres immobiliers pour la circonscription ouest de Lubumbashi parle à Me Nkunda Pensulo, avocat au barreau de Lubumbashi et défenseur de la partie victime représentée par Mme Kimbala, propriétaire de la ferme ex-Rostenne, contre M. Ambroise Mbaka Kawaya Nswana.

Bavon Ngoy Mutombo, conservateur des titres immobiliers de Lubumbashi ouest, venait par cette lettre signée le 03 avril 2007 confirmer le droit de propriété de la ferme à Mme Kimbala, représentée par Me Nkunda, et déboutait par ce fait même l'ancien vice ministre des mines qui s'est engagé, depuis quelques années, dans une bataille d'expropriation de ladite ferme.

Ayant déjà perdu au niveau de la justice où Mbaka Kawaya n'avait pas su prouver la véracité de ses ambitions et prétentions, aujourd'hui c'est le tour du gestionnaire des terres de le clouer au pilori.

Quel autre argument va apporter Mbaka sinon une agitation politicienne stérile ?
Et qui cherche, par tous les moyens, à impliquer le ministre des Affaires humanitaires, le Bâtonnier Jean-Claude Muyambo, pour la simple raison qu'il est le patron du cabinet d'avocats qui emploie Me Nkunda.

Pourtant la ferme ex-Rostenne telle que son histoire est rapportée ne pouvait pas faire l'objet d'autant de convoitises.
En effet, ancienne propriété de M. Gaston Rostenne, celui-ci avait cédé son bien à Mme Kimbala Kasongo, aujourd'hui âgée de 77 ans.
L'histoire se déroule il y a plus de 30 ans et personne ne pouvait imaginer qu'elle pouvait prendre des allures inquiétantes.
Mme Kimbala vit tranquillement dans sa propriété et nantie de son acte de cession oublie qu'elle pouvait à la longue procéder à la mutation de nom sur le titre original.

Et ne se doutant de rien, elle vit surgir un matin des années 1980 un émissaire prétextant venir au nom d'un certain Amisi Mpoyo, non autrement identifié, et annonce que la ferme venait d'être zaïrianisée au profit de son maître.
L'ordre est ainsi intimé à Mme Kimbala de faire ses valises.
Ce qu'elle refusa d'obtempérer.

Comme dans un jeu d'essai-échec, et sans titre de propriété valable, Amisi Mpoyo se retrouve devant une résistance et décide d'arrêter l'aventure et même son rêve, celui de s'approprier la ferme Rostenne.
Mais des années après, un autre prétendant de mauvaise foi, Ambroise Mbaka Kawaya, se jette à l'eau.
Avec les mêmes revendications, soulignant que la ferme était zaïrianisée en sa faveur.

Les sources crédibles renseignent que le scénario se déroule au moment où Mbaka Kawaya est très actif dans le secteur minier et joue à fond dans la prospection des terres riches en minerais qu'il a pointé déjà l'espace couvert par la ferme Rostenne, 180 ha.
Et le hasard de l'histoire fait que son arrivée à la tête du cadastre minier a beaucoup joué dans la concrétisation de son rêve.
A l'époque déjà et au moment où il est en opposition avec le prétendu Amisi Mpoyo, Mbaka sa fait délivrer un certificat d'enregistrement sur cette propriété.
Il date des années 2002 et que le conservateur de Lubumbashi vient de déclarer faux et inexistant.

Toute honte bue et ne s'avouant pas vaincu, Mbaka affirme qu'il est détenteur d'un acte de vente de la ferme Rostenne au profit de sa fille qui vivrait aux Etats-Unis d'Amérique.

Contacté, Me Nkunda Pensulo qui défend les intérêts de Mme Kimbala a indiqué qu'«après avoir établi le contact avec M. Gaston Rostenne qui a renouvelé l'acte de cession en faveur des siens, nous sommes entrain d'opérer mutation en faveur de notre cliente, la veuve Kimbala Kasongo et de ses orphelins.
D'où l'agitation du fossoyeur Mbaka dont le comportement frôle la démence qui voit tous ses efforts de corruption et de tricherie datant des années, en un jour rattrapés par la vérité, qui, elle, est de nature têtue
».

A la suite de me Nkunda Pensulo, tous les avocats au cabinet Muyambo & Associates sont déterminés à en découdre avec Mbaka Kawaya pour que la vérité éclate dans cette affaire.

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Lubumbashi : des médecins venus d'Italie offrent des consultations gratuites aux malades souffrant de la vue et forment des étudiants en médecine !

Source : Digitalcongo.net, ACP
Date de survenance : 30 avril 2007, et un peu avant, et un peu après...
Date de première publication sur Internet : 05 mai 2007

Texte intégral :

Des médecins ophtalmologistes italiens offrent des consultations gratuites à Lubumbashi

Pour l’amélioration des soins de santé primaires et à la formation des médecins, une délégation des médecins ophtalmologistes italiens séjourne depuis quelques temps à Lubumbashi où ils consultent gratuitement les malades souffrant de la vue.

Une délégation des médecins ophtalmologistes italiens séjourne depuis quelques temps à Lubumbashi où ils consultent gratuitement les malades souffrant de la vue et forment les étudiants de l’enseignement supérieur.

Cette délégation conduite par Mme Cécile Kyenge s’est entretenue lundi avec le vice-gouverneur du Katanga, M. Gilbert Paul Yav Tshibal, à qui elle a expliqué l’objet de sa mission, qui consiste à contribuer efficacement à l’amélioration des soins de santé primaires et à la formation des médecins.

Ces médecins italiens qui travaillent en partenariat avec l’Ordre des médecins du Katanga, consultent chaque jours dans les hôpitaux Sendwe, cliniques universitaires et GECAMINES-Sud.

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Lubumbashi : le Lycée Lubusha (et son sous-sol, surtout) vendu à un opérateur minier !

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 30 (?) avril (?) 2007
Date de première publication sur Internet :02 mai 2007

Texte intégral :

Le Lycée Lubusha vendu !

Le réseau des écoles catholiques de la province du Katanga est dans la crainte de la disparition éventuelle du Lycée Lubusha dans le secteur de Luisha.

Cette école de renommée est, à ce jour, menacée de disparition.
Les informations en provenance du chef-lieu de la province du Katanga font état de la vente, par le cadastre minier, de tout le périmètre sur lequel est bâti l'école au motif que le sous-sol serait riche en minerais.

La société TSM, Tsangana Siméon Mining, de création récente et bénéficiaire des titres miniers sur cette partie, commence déjà à s'installer.

Et la présence sur le terrain des creuseurs qui procèdent à une exploitation artisanale du site est un signe qui ne trompe pas.
Fait gravissime cependant reste que, pour cette fois encore, le nom de Mbaka Kawaya est cité derrière cette ténébreuse affaire de vente de l'école.

Ancien directeur général du cadastre minier, Mbaka Kawaya aurait, sans gêne aucun, décider de s'approprier le périmètre du lycée Lubusha, rapporte une source crédible à Lubumbashi, mais qu'il aurait préféré, pour des raisons de discrétion, faire passer au devant de la scène un de ses parents, Siméon, non autrement identifié.

Aujourd'hui, c'est toute la ville de Lubumbashi qui en parle.
«Mbaka est un homme sans état d'âme», chuchote-t-on dans certains milieux katangais.
«Sans investissements immobiliers connus, les agissements de cet homme, ancien P-dg de la Gécamines, font craindre plus d'une personne qui ne s'étonne pas que demain et avec une parcelle de pouvoir qu'il ne vende l'espace qui constitue la RDC actuellement», ironise un de ses détracteurs.

Le ministre des affaires humanitaires en mission officielle dans cette partie de la province du Katanga a été saisi par la plainte et les inquiétudes des responsables et élèves du Lycée Lubusha au sujet de cette question.

Jean-Claude Muyambo a promis une intervention du gouvernement pour sauvegarder cette oeuvre qui fait la fierté non seulement du Katanga mais également de la république démocratique du Congo.

Pour sa part, l'Archevêque de Lubumbashi, Mgr Songa Songa, a déploré le morcellement désordonné, par un katangais, des espaces vitaux qui commencent à toucher jusqu'aux édifices publics.

Dans la province du Katanga, en tout cas, l'image de Mbaka Kawaya est ternie par sa tentative de spoliation d'un patrimoine privé et cette affaire de vente du Lycée Lubusha.

Et maintenant que les enquêtes ont commencé pour élucider le mystère de son passage au cadastre minier, à la Gécamines et à la Miba, il y a lieu de craindre pour les jours à venir.

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28 avril 2007

Kinshasa : l'UNAFEC a exclu (et veut invalider) le député Kyungu, élu de Lubumbashi et président de l'Assemblée provinciale ! D'autres sont ciblés...

Source : mediacongo.net, ACP
Date de survenance : 28 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 03 mai 2007

Texte intégral :

L’UNAFEC engage la procédure d’invalidation de certains de ses députés

Un parti politique membre de l'alliance de la majorité présidentielle (AMP) en République Démocratique du Congo (RDC), a engagé une procédure d'invalidation d'un de ses députés élus de la province du Katanga.

L'Union nationale des Fédérations du Congo (UNAFEC), membre de l'AMP, a exclu de ce parti le député Kyungu wa Kumwanza, président de l'Assemblée provinciale du Katanga, après que le comité politique national, organe de discipline du parti, ait constaté sa défection pouvant, en outre, entamé la perte de son mandat de député, selon la constitution de la RDC.

La décision du comité politique national de l'UNAFEC prise le 28 avril dernier, pourrait, également, entraîner 5 des 7 députés nationaux élus dans la province du Katanga qui ont adhéré aux faits reprochés à Kyungu, avec 5 autres membres du parti dont l'ancien deuxième vice-président, aussi élus de l'UNAFEC.

Selon Pierre Ilunga Mbundu wa Biloba, secrétaire général adjoint chargé de la communication, il est reproché à ces membres du parti concernés par cette décision, d'avoir organisé une soi-disant " concertation politique nationale souveraine ", structure inconnue des statuts de l'UNAFEC et procédé à cet effet de façon anarchique à l'expulsion du parti de M. Honorius Kisimba Ngoy Ndalewe, co-fondateur et président national de l'UNAFEC.

Ils ont, en outre, procédé à la destitution sans aucune explication, de tous les membres du directoire national mettant en place un nouveau directoire et transférant le siège du parti.

Le comité politique national, organe du parti statutairement compétent de connaître les fautes commises par ses dirigeants nationaux, a pris solennellement acte que les incriminés ont délibérément quitté l'UNAFEC reconnue par l'arrêté ministériel n° 008/2001 du 16 juin 2001, soulignant que l'UNAFEC précitée ne peut en aucun cas être confondue avec celle mise en place par les incriminés aussi longtemps que la loi congolaise n'accepte pas le dédoublement des partis.

Il est donc interdit formellement aux incriminés, à dater du prononcé de la présente décision, de se prévaloir de la qualité de membres de l'UNAFEC ainsi que de droits et prérogatives obtenus dans le cadre dudit parti.

Il s'agit d'un premier cas de ce genre enregistré depuis l'installation de la 3ème République dont le traitement sans complaisance pourrait servir de jurisprudence dans les anales politique.

* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note de la rédaction de "La Gazette de Lubumbashi" :
Et André (et/ou Pierre ?!...) Kasongo Ilunga, il est où ???????
Honorius Kisimba Ngoy Ndalewe l'a proposé comme Ministre du Commerce...mais on ne le trouve pas depuis plus de 2 mois ! Le cherche-t-on vraiment ?...

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Lubumbashi : 190 nouveaux médecins admis au sein du Conseil des médecins

Source : mediacongo.net, ACP
Date de survenance : 28 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 02 mai 2007

Texte intégral :

190 nouveaux médecins admis au sein du Conseil des médecins à Lubumbashi

Cent quatre-vingt-dix médecins de l'Université de Lubumbashi (UNILU) ont été admis au sein du Conseil national des médecins, au cours d'une cérémonie de prestation de serment d'Hyppocrate organisé ce samedi au bâtiment du 30 juin à Lubumbashi.

Le vice-gouverneur du Katanga, M. Yav Tshibal qui présidait la cérémonie, a émis le vœu de voir ces médecins accompagner le Chef de l'Etat dans la réalisation de ses 5 chantiers, plus précisément dans le secteur de la santé, en vue d'améliorer l'accès de la population congolaise aux soins médicaux de qualité, avant de féliciter les lauréats.

Le représentant des lauréats a souligné la détermination de ses collègues à rester au pays pour participer au processus de la reconstruction nationale, et à respecter le serment d'Hyppocrate pour sauvegarder la vie humaine.

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27 avril 2007

Lubumbashi : un café juridique sur : "De l’assistance et de la représentation des victimes en Justice par les ONG, problèmes et solutions"

Source : groupe Yahoo! clubwalco-AC
Date de survenance : 27 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 13 avril 2007

Texte intégral :

Le Groupe de Réflexion du Droit « JUSTITIA » organise ce vendredi 27 avril un CAFE JURIDIQUE sur le thème : "De l’Assistance et de la Représentation des victimes en Justice par les ONG : Problèmes et Solutions"

Lieu : Maison du Barreau de Lubumbashi , RDC
Date : Vendredi 27 Avril 2007
Heure : 15h00

Motivation

Le thème en discussion porte en lui-même à la fois les germes d'une polémique à peine voilée et ceux d'une interpellation sur cette question pour la simple et bonne raison que l'assistance ou la représentation en justice ne concernent, encore aujourd'hui, en République démocratique du Congo, que les seuls avocats et défenseurs judiciaires, et non les ONG des Droits de l'Homme.

Au-delà des considérations intéressées et parfois partisanes des uns et des autres, au-delà des prétendus risques de racolage dont les avocats qui animent certains ONG bénéficieraient, est-ce que cette question sur l'assistance et la représentation judiciaire par les ONG ayant en vue seulement l'intérêt légitime des victimes et/ou des indigents mérite d'être posée?

En somme, la notion même de monopole de l'assistance ou de la représentation en justice dans le chef des avocats est à la base du pro deo (assistance gratuite) imposé par la loi aux barreaux du pays non comme une étiquette publicitaire mais comme une réelle volonté d'aider les plus fragiles et les plus démunis.

En réalité, il est connu, depuis des décennies, que les avocats ou les défenseurs judiciaires ne vivent que de leurs différentes prestations découlant de la consultation, de l'assistance ou de la représentation en justice.

Ce faisant, la gratuité peut être difficilement conciliable avec les intérêts économiques de l'avocat.
S'ils peuvent, par moment, assurer cette assistance gratuite, la qualité de ces prestations, laissées souvent entre les mains inexpérimentées des avocats stagiaires, demeure dans la plupart de cas, de très basse facture.

D'où l'intérêt de ce thème qui présage une abondante coulée de salives et d'encres.

Cette discussion à laquelle le Groupe Justitia vous convie, débouchera-t-elle sur la " juristisation" des ONG des Droits de l'Homme?
Quel rôle joueront les autres défenseurs des Droits de l'Homme non juristes dans cette nouvelle approche?
Est-ce qu'au-delà d'autres considérations liées au prestige du corps des avocats, l'on ne peut pas concevoir un seul instant que les ONG des Droits de l'Homme puissent s'occuper aussi de l'assistance gratuite ou de la représentation des victimes des violations des Droits de l'Homme devant la justice?

Dans cette optique, la déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les Droits de l'Homme et les libertés fondamentales universellement reconnus adoptée par la résolution 53/144 du 9-12-1998 de l'Assemblée Générale encourage, en son article 9, alinéa 3 littera c, chacun individuellement ou en association avec d'autres d'avoir le droit d'offrir et prêter une assistance juridique professionnelle qualifiée ou tout autre conseil et appui pertinents pour la défense des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales.

C'est à ce niveau qu'une discussion approfondie pourrait déboucher sur un plaidoyer auprès des décideurs politiques afin que, ONG des Droits de l'Homme aussi, au regard de leurs structures appropriées et des objectifs qu'elles s'assignent, puissent prendre réellement en charge, par une assistance ou représentation professionnelle qualifiée, les victimes des violations des Droits de l'Homme et ou des indigents, toute chose étant égale par ailleurs.

Ne faudra-t-il pas envisager la brisure du monopole de l'assistance ou de la représentation reconnu aux seuls avocats et défenseurs judiciaires par la loi congolaise et permettre aux ONG des Droits de l'Homme de le faire?

En définitive, pourquoi ne pas aussi réfléchir sur le droit, individuellement ou en association avec d'autres, d'assister aux procédures même préjuridictionnelles (devant OPJ, le Parquet, etc), aux audiences et procès publics afin de se faire une opinion sur leur conformité avec la législation nationale et les obligations et engagements internationaux applicables alors que s'installent certaines pratiques rétrogrades (p.e. une garde à vue de plus de 48 heures, etc)?

INVITATION CORDIALE A TOUS

Adresses courriels du groupe,
Pour envoyer un message : justitia-rdc@yahoogroupes.fr
Pour s’inscrire : justitia-rdc-subscribe@yahoogroupes.fr

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26 avril 2007

Lubumbashi : la peste porcine déclarée à travers le Katanga (à Dilolo, Kamina et surtout Kipushi), le gouverneur prend des mesures drastiques.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 26 (?) avril 2007
Date de première publication sur Internet : 27 avril 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : la peste porcine déclarée à travers la province

L’inspection provinciale de l’Agriculture, Pêche et Elevage fait état de 5.000 porcs environ malades à travers la province, dont 3.000 à Kipushi.

Les autorités provinciales ont interdit la consommation, le transport et la circulation de la viande de porc pour éviter toute contamination à l’homme, rapporte radiookapi.net

Les premiers cas de décès des porcs ont été enregistrés au mois de mars passé dans les territoires de Dilolo, Kamina et Kipushi.

Selon l’inspecteur provincial de l’Agriculture, Pêche et Elevage, les échantillons prélevés principalement à Kipushi et analysés au laboratoire de Kinshasa ont révélé qu’il s’agit de la peste porcine.

La ville de Kipushi, à 30 kilomètres de Lubumbashi, a enregistré à elle seule 3.000 porcs morts au mois de mars dernier.

D’autres cas ont été confirmés dans le territoire de Kamina.

Pour le territoire de Dilolo, des équipes de l’inspection de l’Agriculture, Pêche et Elevage sont dépêchées sur place en vue de prélever des échantillons.

Le docteur Baudouin Kakudji, inspecteur de l’Agriculture, Pêche et Elevage indique que les vaccins contre la peste porcine ne sont pas disponibles en ce moment dans la province.

Dans le cadre de la prévention, le gouverneur de la province a signé un arrêté portant interdiction de la consommation, circulation et transport de la viande de porc dans la province du Katanga.

En plus de cette décision, l’inspection de l’Agriculture prévoit l’abattage de tous les porcs en divagation.

Les porcs malades sont calcinés.

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Lubumbashi : STL recrute un ingénieur pour la supervision de fours électriques et la gestion globale de leurs productions.

Source : groupe Google be.jobs, "Socrates HR - Talents Profilers"
Date de survenance : 1er et 26 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 1er et 26 avril 2007

Texte intégral :

Offre d'emploi pour 1 ingénieur (h/f) spécialisé en Fours Électriques à Lubumbashi, au Katanga (Congo)

L'Entreprise:
STL (Société pour le traitement du Terril de Lubumbashi) est un société métallurgique implantée à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo (Congo-Kinshasa ou RDCongo ou RD Congo ou RDC ou R.D.C.), Province du Katanga.

Elle est un partenariat entre OMG (société américaine côtée en bourse
de New York), le groupe Malta Forrest et la Gécamines.

L'usine a démarré ses activités en 2001 et tourne pour l'instant à
plein régime.

Dans le cadre de l'extension et de promotions internes, nos clients
souhaitent engager un ingénieur pour le four électrique.

Description de la mission / du poste :
Fonction:
L'Ingénieur Fours rapporte directement au Directeur de Production.
Il assure, au quotidien :
#la conduite et la supervision de l'ensemble
du service Fours qui comporte les unités suivantes :
* le four électrique à arc submergé de 17 m
* le four à induction de 30 tonnes

#le traitement des gaz du four électrique

#le conditionnement et l'expédition des produits finis (alliage cobalt
et oxyde de zinc)

#la fumisterie (matériaux réfractaires)

Il adapte, optimise les différents paramètres de marche et conduit
l'ensemble de ces outils pour tendre vers des rendements
métallurgiques optimaux et pour atteindre les objectifs de coûts et de
production définis par la Direction Générale.

En coordination et en collaboration avec les services de maintenance,
il assure le maintien de l'outil en état de marche optimale.

Il dirige une équipe de 120 personnes et s'assure que la gestion
quotidienne de cette équipe est conforme au règlement d'ordre
intérieur.

Il assure le suivi des consommables pour son département.

En collaboration avec le service sécurité, il participe activement au
développement des consignes de sécurité et s'assure du respect de ces
consignes sur le terrain.

Profil:
Le candidat idéal aura les capacités suivantes :

Ingénieur Industriel (ou équivalent) ayant expérience probante de 5 à
10 ans dans un secteur métallurgique.

Capacités organisationnelles.

Leader possédant un excellent sens du contact.

Bonne connaissance de l'anglais.

Orienté objectifs et résultats.

Disposé à travailler dans un environnement multiculturel.

Connaissances nécessaires :
Direction d'une équipe de 120 personnes. Coordination d'activités de maintenance.

Niveau d'études :
Ingénieur industriel avec connaissance de l'industrie métallurgique.

Niveau d'expérience :
5 à 10 années d'expérience en industrie métallurgique, capacités organisationnelles.
Leader avec un excellent sens du contact.
Bilingue français/anglais. Orienté objectifs et résultats. Disposé à travailler dans un environnement multiculturel.

Informations complémentaires sur le poste :
Région : République démocratique du Congo
Secteur d'activité : BTP
Début de la mission : Immédiatement
Contrat : CDI
Salaire annuel : Entre 60 et 80 K€ + Compensation(s) supplémentaire(s)
Rémunération mentionnée à titre indicatif, dépendant de l'expérience acquise, de la formation et des résultats obtenus.

Pour toute question, appeler Pierre-Albert Druart au +32(0)475 527 083

En cas d'intérêt : postuler via http://socrateshr.rh.fm/selectform-50,2177.html
Afin de créer votre dossier de candidature vous devez :

1. Disposez d'une adresse email valide, elle vous sera demandée.
2. Préparez vos documents existants pour copier/coller votre CV.
3. Préparez-vous également à la rédaction d'une courte lettre de motivation.

Pour créer votre dossier de candidature, choisissez l'une des méthodes suivantes :
1/Formulaire Structuré : Il vous sera demandé de saisir votre CV dans un formulaire spécialement conçu.
2/Fichier Word, RTF ou PDF : Il vous sera demandé d'envoyer votre CV (format .doc, .pdf et .rtf de moins de 100 Ko)

Socrates HR en bref :
Nom: Socrates HR
Lieu: Nivelles-Sud, Belgium
Titre: Talents Profilers
Secteur: Services aux entreprises
Adresse e-mail: socrateshr@gmail.com
Site Web ou blog: http://www.socrateshr.com
Citation: Depuis fin 1995, Socrates HR aide les entreprises et les individus dans l'évaluation de compétences, la sélection en vue de recrutement et la gestion des performances.

Socrates HR a contribué à l'évaluation de 35.000 candidats de 1995 à 2007.


Lien vers l'annonce du 26 avril, légèrement différente de celle du 1er avril..découverte trop tard : le texte ci-dessus est une synthèse des 2 annonces !

25 avril 2007

Lubumbashi : assemblée provinciale, le gouverneur Katumbi exige la révision du budget

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 25 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 26 avril 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : assemblée provinciale, le gouverneur Katumbi exige la révision du budget

«Il faut revoir le budget car toute la population doit se retrouver», a déclaré ce mercredi 25 le gouverneur du Katanga à la chaîne de télévision nationale.

Le groupe parlementaire Alliance des Démocrates Katangais (ADK) avait dénoncé la semaine dernière que les députés provinciaux s’étaient alloué la moitié des prévisions budgétaires pour leurs frais de fonctionnement, rapporte radiookapi.net

Le gouverneur affirme que ce budget a été voté quand le président de l’assemblée Gabriel Kyungu et lui-même étaient en voyage en Israël.

«Maintenant, nous allons revoir ensemble le budget parce que l’article 134 donne au gouverneur le droit de revoir un budget.
Je voudrais un budget qui inclut tout le monde, les enseignants, les fonctionnaires...
Je ne suis pas venu faire la démagogie en tant que gouverneur mais je suis venu travailler pour le peuple
», a-t-il déclaré.

Le gouverneur s’est engagé à mettre sur pied une commission comprenant les membres de l’assemblée et ceux du gouvernorat pour revoir ce budget.

Lien vers le texte original, intégral

23 avril 2007

Lubumbashi : 6 étrangers expulsés de la RDC pour séjour irrégulier...

Source : congoforum.be
Date de survenance : 23(?)avril 2007
Date de première publication sur Internet : 26 avril 2007

Texte intégral :

6 étrangers expulsés de la RDC pour séjour irrégulier
6 étrangers en séjour irrégulier sur le territoire congolais dans la province du Katanga dont 5 indiens et 1 chinois ont été expulsés dernièrement par la Direction Provinciale de la Direction Générale de Migration (DGM/Katanga).

Cette expulsion menée en conformité avec la convention sur les droits de l’homme et autres instruments juridiques internationaux que la RDC a ratifiés était ordonnée par Monsieur Jean Pierre ONDEKANE, Directeur Général de la DGM/Katanga.

Ils ont été expulsés de la RDC parce qu’ils travaillaient dans les entreprises locales avec le visa de voyage en lieu et place du visa d’établissement.

Ils ont été embarqués à bord d’un vol régulier de la compagnie Kenya Airways à destination de leur pays d’origine via Nairobi sans aucune brutalité.

Pour CongoForum à Lubumbashi : Donatien MUKUNA

Lien vers le texte original, intégral

22 avril 2007

Lubumbashi : la Société missionnaire de Saint Paul a fêté son jubilé d'Or

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 22 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 09 mai 2007

Texte intégral :
Congo-Kinshasa: Lubumbashi - la Société missionnaire de Saint Paul a fêté son jubilé d'Or
La société missionnaire de Saint Paul a fêté son jubilé d'or ce dimanche 22 avril dans la salle de lecture sise 50, avenue Lomami.

A cette occasion, le révérend père Philippe Mutu a fait une brève présentation de l'identité, du charisme, des réalisations et des projets de la congrégation paulienne.
Puis, il a retracé le parcours de cette dernière ainsi que la mission d'annoncer l'évangile par ces médias à savoir la radio, la TV, les livres, les journaux, les revues, les cassettes, le cd et l'Internet.

Fondée à ALBA (Italie) le 20 août 1914 par le bienheureux Jacques Alberione, cette congrégation religieuse s'est implantée en RdC en 1957.
Ses membres sont les apôtres des médias et non pas de paroisses territoriales.
Durant 50 ans d'apostolat, le mot d'ordre était « Faites la charité dans la vérité ».

Le second moment fort a été marqué par la conférence-débat intitulée : «Les médias face au nouveau défis de la 3ème République » animée par le Prof Jacky Mpungu, chef de département de communication à la faculté des lettres (UNILU).
Il s'agissait de faire l'autopsie des médias en Rdc depuis 1960.
L'orateur a articulé son exposé sur 3 axes à savoir : (1) inventaire des medias en RdC ; (2) les nouveaux défis face aux attentes de la population ; (3) le rôle des médias pendant la 3ème République.

Les problèmes que pose la situation du pays, exigent au pouvoir public de s'attaquer à certaines priorités pour donner confiance à la population d'autant que toutes les aspirations sont exprimées dans la protection de l'environnement contre le crime écologique, l'accès à l'eau potable à l'électricité, la politique de l'emploi à la réhabilitation des infrastructures.
Pour ce faire, le Prof Jacky Mpungu a estimé que les médias ne devraient pas se résumer à la seule collecte, au traitement et à la diffusion de l'information.

Il faut qu'ils soient plus un espace publique où les gestionnaires des affaires de l'Etat viendraient rendre compte et débattre sur les questions essentielles de la vie de la nation.
En favorisant la prise de parole, la presse deviendrait un arbitre incontestable en tant que 4ème pouvoir.
Aujourd'hui en RdC, les médias jouissent d'une certaine liberté d'expression.

Cependant, JED montrent qu'il s'agit d'une liberté d'expression précaire.
Les intimidations et les emprisonnements des journalistes ne favorisent pas la création d'une opinion publique susceptible de renforcer la conscience collective.
La presse est une profession qui n'exclut aucun risque à cause de l'environnement sans vertus démocratique.

Le jubilé d'or de la société missionnaire de Saint Paul a permis aux utilisateurs des médias de comprendre toutes les difficultés rencontrées dans le métier, ainsi que la pertinence de communiquer avec les instruments modernes tels l'Internet, les cassettes.

Lien vers le texte original, intégral

21 avril 2007

Dernier club congolais en lice au niveau africain : TP Mazembe battu sèchement par les FAR 2-0 en CAF...et rate la cagnotte de 650.000 US $ et plus !

Source : mediacongo.net, L'Observateur
Date de survenance : 21 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 23 avril 2007

Texte intégrak :

Battus par les FAR (0-2), les Corbeaux ratent la cagnotte de 650 000 $ Us

Le dernier club congolais encore en lice, en compétitions africaines interclubs, le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi, a été éliminé en huitième des finales de la Ligue des champions de la CAF, ce samedi 21 avril dernier, en perdant par 0-2 devant les Forces Armées Royales (FAR) du Maroc.

Les Corbeaux de la RDC ont ainsi loupé la cagnotte de 650.000 dollars américains mise en jeu par la CAF.

L’avance de 1-0 acquise par le TP Mazembe à la manche aller, au stade des Martyrs de Kinshasa, le dimanche 8 avril dernier, a été insuffisante par rapport aux deux buts encaissés au stade de Rabat, au Maroc.

Les 2 buts des FAR ont été marqués (63’ et 86’) en deuxième période de la partie.

Le club « noir et blanc » a été débarqué de la prestigieuse compétition de la CAF.

Les joueurs de ce club ont raté non seulement la cagnotte de 650.000 dollars mise en jeu par la CAF mais aussi les voitures promises par le président sponsor et gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.

Adieu donc argent, voitures …

Le manque de championnat et l’arbitrage

De l’avis des observateurs, l’arbitrage a quelque peu défavorisé les joueurs de Mazembe.
L’homme en noir venant de la Gambie était plus sévère pour les Corbeaux de la ville cuprifère que les joueurs de l’équipe de l’armée royale marocaine.

Le technicien Santos Mutubile a sévèrement critiqué l’arbitre à la fin du match.
Tout comme ses poulains qui voulaient interpeler l’arbitre, n’eût été l’intervention de la police.

En outre, les amoureux du ballon ont décelé le manque de championnat de la part de Mazembe à ce niveau de la compétition.

En effet, le club de Moïse Katumbi avait préparé sa Coupe d’Afrique par des matches amicaux en Zambie.

Mais, depuis que l’équipe s’était qualifiée pour le huitième de finale de la Ligue des champions, elle n’a disputé aucun match amical avec les équipes de la capitale ni jouer le championnat local et le championnat national, à la suite de la fermeture du stade de la Kenya.

La fermeture de ce site de Lubumbashi a beaucoup préjudicié le TP Mazembe, car à Kinshasa, le club s’est considéré comme une équipe étrangère au stade des Martyrs, à cause du soutien timide du public kinois.

Les techniciens du sport roi ont indiqué que le manque de mental de gagneurs chez certains joueurs a également été à la base de la défaite des Congolais de Mazembe à Rabat.

Car ils n’ont pas su garder le même rythme, de la première à la seconde période.

Ils ont cédé, face aux provocations de leurs adversaires.
Les Congolais de Mazembe attendront le tirage au sort, pour connaître leurs adversaires du match de barrage, afin d’être relégués à la phase finale de la Coupe de la confédération.

La saison dernière, leurs compatriotes de Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi, éliminés à la même étape de la Ligue des champions, avaient éliminé les Soudanais, avant de se mesurer avec Espérance de Tunis et Etoile du Sahel de la Tunisie ainsi que Renacimiento de Malabo en poule de la Coupe de la confédération.

Coup de chapeau tout de même à ce club de Lubumbashi qui est arrivé à ce niveau de la compétition.

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Lubumbashi : les bénéfices des ressources minières doivent profiter au peuple congolais, selon le coordonnateur du RODHECIC/KATANGA

Source : congoforum.be
Date de survenance : 21(?) avril 2007
Date de première publication sur Internet : 26 avril 2007

Texte intégral :

Les bénéfices des ressources minières doivent profiter au peuple congolais, selon le coordonnateur du RODHECIC/KATANGA

Me Joseph KONGOLO WA MOMAT, Avocat au Barreau de Lubumbashi et coordonnateur provincial du réseau d’organisation de droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne (RODHECIC), section du Katanga, a estimé lors d’un point de presse animé tout récemment au collège Imara que les bénéfices des ressources minières du Katanga devraient en priorité profiter aux nationaux.

A cette occasion, l’orateur a demandé au gouvernement congolais et à ses partenaires de réviser les contrats miniers en vue de leur renégociation ou leur annulation, de faire la lumière sur les contrats miniers hérités du passés ; de créer un mécanisme indépendant de suivi de l’exécution des contrats, d’assurer une gestion transparente et équitable des ressources minières.

M. Joseph KONGOLO soutient l’appel international lancé en vue d’une part équitable pour le Congo quant à ce qui concerne l’exploitation des ressources minières.
Il a indiqué que la R.D.C. dispose de ressources minières abondantes dont leur exploitation équitable permettra selon lui, la reconstruction et le développement du pays après 30 ans de dictature et plus de quinze années de guerre et de transition a-t-il souligné.

Pour le coordonnateur du RODHECIC/KATANGA beaucoup des contrats miniers signés durant les années de guerre et de transition sont non seulement défavorables au peuple congolais, mais sont aussi caractérisés par une absence totale de transparence et leur contenu demeure inconnu des congolais a-t-il fait savoir.
Avant de préciser que ces contrats portent sur l’essentiel des ressources miniers du pays et l’engagement pour les décennies à venir, a-t-il conclu.

Pour Congo Forum à Lubumbashi : Donatien MUKUNA

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20 avril 2007

Lubumbashi : tiraillement persistant entre Mbaka Kawaya et le cabinet Muyambo sur l’affaire "ferme ex-Rostenne"...

Source : Digitalcongo/Le Socle/MMC
Date de survenance : 20 (?) avril 2007
Date de première publication sur Internet :21 avril 2007

Texte intégral :

Tiraillement persistant entre Mbaka Kawaya et le cabinet Muyambo sur l’affaire ferme ex-Rostenne

Rebondissement dans l’affaire d’expropriation de la ferme ex-Rostenne au Katanga avec la dénonciation de la partie plaignante d’une trêve judiciaire profitant à celle citée de récidiver les tentatives d’usurpation.

L’affaire opposant le cabinet d’avocat du ministre des Affaires humanitaires Jean-Claude Muyambo à l’Ir Ambroise Mbaka, vice-ministre honoraire des Mines, se plaignant d’être victime de tentative d’usurpation de la ferme ex-Rostenne n’a pas fini de tenir en haleine l’opinion katangaise.

Dans sa lettre adressée au Premier ministre du Gouvernement, M. Mbaka Kawaya retrace le processus de son acquisition de la ferme querellée et démontre que le cabinet Muyambo se sert des faux documents pour usurper la ferme convoitée et pourtant acheté légalement pour sa fille résidant aux USA.
« Nous nous trouvons ainsi à coup sûr ici", est-il écrit dans la correspondance précitée, "en présence d’usage de faux par un membre d’un cabinet d’avocats appartenant à un ministre de la République, cet avocat restant jusqu’à ce jour en liberté et agissant en toute impunité sous une couverture à découvrir ».

L’Ir. Mbaka ne porte pas de gants pour dénoncer ce qu’il traite dans sa lettre de cas « de honte pour le pays de constater qu’un cabinet d’avocat d’un membre du Gouvernement se permet de recourir aux intrigues, aux faux documents et même au trafic d’influence pour spolier une propriété d’un paisible citoyen qui a rendu de loyaux services à la Nation ».

Outre la tentative même d’usurpation domaniale réprouvée, l’Ir. Mbaka s’insurge contre la continuation de cette tentative.

Il rappelle les circonstances de l’acquisition de la ferme auprès de Mme HAMICI FEZA, liquidatrice de la succession de feu son père Mr HAMICI POYO KIBEBIA II Pascal, premier acquéreur attitré de la propriété dans le cadre de la zaîrianisation.
Un acte de cession en bonne et due forme avait été établi entre l’Ir. Mbaka pour le compte de sa fille et Mme Halici Feza, liquidatrice de la succession Hamici Kibebia.

Au mois se septembre 2006, est-il également rappelé, le cabinet Muyambo aurait été chargé par l’ancien propriétaire de cette ferme, en l’occurrence Mr Gaston ROSTENNE d’introduire une requête auprès des tribunaux de Lubumbashi.

Pourtant cette ferme acquise légalement par Mr HAMICI POYO KIBEBIA II Pascal en 1984 comme l’atteste la lettre n° 252.21/00672/84 du 01 juin 1984 du Commissaire d’Etat aux Finances, Budget et Porte feuille et dont la dette avait été apurée, la succession de la propriété, comme le montrent les lettres de l’OGEDEP n° ADG/ADT/DR/KY/Mf/237/2003 du Ministre des Finances, n’appartient plus à cet ancien colon, lui-même acquéreur de la concession en 1943 et dont on n’a plus jamais retrouvé aucune trace à l’adresse indiquée sur des citations du Cabinet Muyambo au Tribunal de paix de la commune Kenya où cette affaire avait été portée.

L’affaire était ainsi pendante au Tribunal de paix de la Kenya depuis octobre 2006. Un jugement portant le n° RC 16503 et rendu par le tribunal de grande instance de Lubumbashi aurait confirmé la donation de ladite ferme.

Mr ROSTENNE aurait procédé à cet acte de cession le 01 juillet 2006 en faveur de la veuve de son ancien travailleur qui occupait illégalement une maison de cette ferme et qui s’apprêtait à la vente illicite des parcelles de celle-ci au profit de Mr Kunda Pensulo qui se trouve être un avocat du cabinet Muyambo.

Fort de ce jugement RC 16503 établi dans des conditions à élucider, Me Kunda du cabinet Muyambo d’une part, ses acolytes et commanditaires d’autre part, se sont précipités pour demander au Conservateur des titres Immobiliers de procéder au bornage et au morcellement en 3 de la ferme dont un tiers devait être cédé à Me Kunda qui pourtant faisait partie des défenseurs de la cause au Tribunal de paix de Kenya.

Le subterfuge ayant été découvert à temps grâce à la dénonciation de cas similaires qui font légion à Lubumbashi, des dispositions furent prises pour empêcher cette opération illégale, alors que Me Kunda procédait déjà à la distribution des terres sur la partie qu’il s’est attribué lors du partage du butin.

Divers contacts avec le ministre Muyambo par l’intermédiaire du sénateur Kyangwe Muleya et, plus tard, du sénateur Kapenda Pepo, ont été établis en donnant l’occasion de prouver que l’acte de donation était faux car Mr ROSRENNE n’avait plus de droit sur cette ferme.

A l’issue de plusieurs articles de presse relatant l’affaire avec les preuves officielles de la zaîrianisation de la ferme octroyée à feu HAMICI KIBEBIA II Pascal, un semblant de trêve fut sollicitée par les prétendants à la donation, notamment Me Kunda.
Mais au lieu que le concerné soit sanctionné pour ces faits d’usage de faux, c’est le contraire qui sera constaté, puisque le faux prétendant à l’acquisition de la ferme continue d’entreprendre d’autres démarches auprès du cadastre de Lubumbashi pour délimiter et morceler la propriété querellée.

Les avocats de la partie plaignante sont dans le processus d’attaque en annulation du jugement de donation de la ferme par le tribunal de grande instance de Lubumbashi, ainsi que des opérations de découpage en cours sous la couverture des mandants de Me Kunda.

La partie plaignante insiste sur le fait qu’il reste établi que la requête introduite par le cabinet Muyambo ne pouvait être faite à la demande de Mr Gaston ROSTENNE, colon Belge ayant acquis cette ferme en 1943, et l’ayant perdue du fait de la zaîrianisation et qui apparemment est introuvable car sûrement décédé.

Des recherches faites jusqu’à ce jour tant au niveau de la ville de Liège, à l’adresse supposée de Mr ROSTENNE c-à-d à Quai MATIVA, montrent, en effet, que l’ancien colon n’existe pas.
Tout comme les renseignements des services d’immigration (DGM) ne montrent pas l’arrivée en RDC à la date où le fameux acte aurait été établi par Mr ROSTENNE, c’est-à-dire le 01 juillet 2006.


La défense du plaignant considère dès lors qu’il y a en présence un cas d’usage de faux par un membre d’un cabinet d’avocats appartenant à un ministre de la République, cet avocat restant jusqu’à ce jour en liberté et agissant en toute impunité sous une couverture à découvrir.

Cela fonde cette partie à recourir en direction du Premier Ministre, en vue de restaurer la paix et la discipline après examen approprié pour traitement de l’affaire avec toute la rigueur qui s’impose, afin que justice soit faite au moment où la recréation a été déclarée finie par le Chef de l’Etat.

Le recours attire l’attention sur ceux qui abusent de leur positionnement dans les institutions pour protéger des biens, pour la plupart acquis de manière douteuse.

Ce n’est malheureusement pas le premier cas du genre pour le cabinet ciblé qui suscite des critiques notoires au Katanga, notamment pour sa gestion des conflits fonciers.

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Lubumbashi : selon des proches du gouverneur Moïse Katumbi, un budget bidon pour le Katanga adopté par l'Assemblée provinciale...à son profit surtout!

Source : mediacongo.net, Le Potentiel
Date de survenance : 20(?) avril 2007
Date de première publication sur Internet : 23 avril 2007

Texte intégral :

Selon des proches du gouverneur Moïse Katumbi, un budget bidon pour le Katanga

13 milliards de francs congolais, telle est la hauteur du budget voté le 18 avril par les députés provinciaux du Katanga.

Non seulement, il est dérisoire, mais encore, il fait la part belle à ses concepteurs.

Raison pour laquelle les proches du gouverneur Moïse Katumbi le qualifient de bidon et se demandent si ce dernier, absent du pays, pourra l’entériner à son retour.

Les besoins des Katangais sont énormes ; il faut des moyens colossaux pour les satisfaire.

Le gouverneur élu du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, en est conscient et a pris l’engagement de mobiliser les recettes de l’Etat afin d’y faire face.

D’autant qu’il a inscrit le social des Katangais parmi ses priorités.

Quelle a été la surprise à Lubumbashi d’apprendre que les députés provinciaux du Katanga ont voté un budget estimé à environ 13 milliards de francs congolais !

La première réaction qui circule dans la capitale du cuivre depuis le 18 avril 2007 est que ce budget est dérisoire.

Il n’est pas réaliste par rapport aux besoins ressentis dans tous les domaines.

La grande critique est que les élus du peuple ont oublié les promesses faites lors de la campagne électorale.

Pour les milieux proches du gouverneur Moïse Katumbi, le budget 2007 du Katanga est un document confectionné à la mesure de ses concepteurs.

Ceux-ci se seraient octroyés de gros salaires et autres sociaux, représentant environ 50 % des prévisions budgétaires.
Cela au détriment des attentes de leurs électeurs.

MOÏSE KATUMBI PAS PRET A ENTERINER UN BUDGET BIDON

Les députés provinciaux du Katanga ont ignoré le gouvernement provincial et les besoins en moyens financiers attendus pour la réhabilitation des infrastructures, notamment, les routes, les hôpitaux, les écoles.
«Quel intérêt y a -t-il pour un député provincial d’avoir un garde du corps payé par l’Etat ? », s’interroge-t-on à Lubumbashi.

Les proches du gouverneur se demandent si le chef de l’exécutif provincial, absent du pays pendant le vote de ce budget, pourrait l’entériner.

Ils se fondent sur l’intérêt que ce dernier a toujours accordé à l’amélioration du bien-être social de tous.

Or, les députés provinciaux viennent de démontrer, par le vote du budget 2007 et sa répartition, la primauté de leurs intérêts personnels sur ceux de la communauté toute entière au nom de laquelle ils ont prétendu exercer leur mandat.

L’on déplore qu’ils se soient comportés de cette manière eux qui ont eu la chance d’être payés régulièrement avant même le vote du budget.

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19 avril 2007

Lubumbashi : Un faux général (Christian Binelo) tente d'escroquer le directeur provincial de l'OCC/Katanga, Mr Bernard Yumembudi Piango !

Source : mediacongo.net, ACP
Date de survenance : 19 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 25 avril 2007

Texte intégral :

Un faux général tente d'escroquer le directeur provincial de l'OCC/Katanga

Un escroc de grand chemin répondant au nom de Christian Binelo, se faisant passer pour le général Karambe, conseiller militaire du Chef de l'Etat, a été arrêté ce 19 avril par les services de renseignements de la 6ème région militaire à Lubumbashi grâce à la vigilance de M. Bernard Yumembudi Piango, directeur provincial de l'OCC/Katanga.

Le faux général a tenté en vain d'escroquer de l'argent au nom de la Présidence de la République en vue de le faire nommer membre du comité de gestion de cette entreprise d'Etat.

Cet escroc qui était logé à l'hôtel "Beau Site", vivait dans une opulence grossière avec une moyenne de 800 USD par jour.

Il recevait des visiteurs en quête de ses services pour des raisons inavouées à qui il offrait à boire et à manger en abondance pour honorer son rang de général des FARDC et de conseiller militaire du Chef de l'Etat.

Il était muni d'un faux ordre de mission signé par l'actuel directeur de cabinet du Chef de l'Etat.

Après son arrestation, le faux général a reconnu son forfait en demandant une mesure de clémence des autorités militaires du Katanga.

A l'état-major de la 6ème région militaire, on indique que Christian Binelo, sera jugé par la justice militaire pour usurpation de la qualité d'officier général des FARDC.

Après vérification, Christian Binelo, originaire de la province du Maniema habitant la commune de Kalamu à Kinshasa serait assistant à l'UNIKIN.

Abordé à ce sujet par l'ACP, le directeur provincial de l'OCC/Katanga, a exprimé son inquiétude pour sa sécurité, étant donné que le faux général est venu de Kinshasa avec un titre de voyage aller-retour et son numéro d'appel téléphonique pour le rencontrer.
Pour lui, il y a une main noire qui a agi à travers Christian Binelo, étant donné que la lutte contre la fraude que la direction provinciale mène sous l'impulsion de M. Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, fait plusieurs aigris dans les milieux des opérateurs économiques véreux.

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Lubumbashi : Communiqué de presse conjoint ONG - colloque "scientifique" (?) international sur bonne gouvernance et transparence dans secteur minier

Source : groupe Yahoo! clubwalco-AC, LICOCO
Date de survenance : 19 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 23 avril 2007

Texte intégral :

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT N° 001/2007

Lubumbashi, le 19 avril 2007 :

« Les ONG de la société civile déplorent le verrouillage du colloque international de Lubumbashi »

Suite à l’organisation du colloque scientifique international sur la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier par l’Université de Lubumbashi (UNILU) le 11 et 12 avril 2007 en collaboration avec le Brussels Centre of African studies (de l'ULB) et le Musée royal de l’Afrique Centrale de Tervuren, nous les organisations de la société civile congolaise et internationale, signataires de ce communiqué, tenons à exprimer plusieurs préoccupations relatives à notre exclusion et à la nature limitée des débats:

- Les organisations de la société civile congolaise n’ont ni été impliquées dans la préparation de ce colloque, ni invitées formellement à y participer, bien que plusieurs d’entre elles mènent de nombreuses activités dans le domaine de la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier.
Ce n’est qu’après avoir contacté, elles-mêmes, les organisateurs du colloque que ceux-ci leur ont finalement permis d’y assister, la veille de son début sans possibilité de siéger dans les panels des plénières comme des ateliers.
Les organisateurs ont précisé à plusieurs de nos associations que nous ne devions pas prendre la parole pendant les débats.


- Ce manque de volonté d’impliquer la société civile congolaise est en contradiction directe avec les discours prononcés, successivement par Messieurs le Gouverneur de Province du Katanga et le Ministre Belge des affaires étrangères, lors du colloque, qui ont maintes fois répété que la société civile devait être l’une des principales parties prenantes dans toute discussion sur la gouvernance du secteur minier.
Mais lors des discours d’ouverture du colloque, les organisateurs ont indiqué de manière explicite que certains sujets – notamment la révision des contrats miniers – ne devraient pas être abordés.

- Il nous semble indispensable, lors d’un colloque portant sur la transparence, quels qu’en soient les organisateurs, de permettre aux participants d’évoquer toute question pertinente plutôt que d’exclure d’avance certains sujets jugés à tort trop sensibles.
Une telle approche risque de compromettre l’indépendance du colloque et de mener à des conclusions superficielles ou incomplètes.

- Les ONG de la société civile ont eu la forte impression que l’étiquette “scientifique”, utilisée pour décrire ce colloque, a servi de prétexte pour exclure certains sujets de la discussion ainsi que leur participation active.
Elles estiment qu’il est impossible de parler de bonne gouvernance sans parler du contexte politique et de problèmes fondamentaux, tels que la corruption, qui sont à la source du mauvais fonctionnement du système actuel en RD Congo.

- Les organisateurs du colloque ont établi dès le départ qu’un nouveau processus de traçabilité et certification des minerais serait la priorité à l’ordre du jour. Sans que nous n’opposions une discussion à une telle proposition, nous estimons qu’il serait essentiel d’étudier d’abord les raisons pour lesquelles les mécanismes existants ne fonctionnent pas. Le programme du colloque n’a pas permis une analyse approfondie du dysfonctionnement du mécanisme juridique actuel.

- La protection des droits des communautés locales n’a été traitée que de manière superficielle pendant le colloque, malgré le fait que l’un des objectifs principaux d’une meilleure gouvernance des ressources naturelles du Congo serait de maximiser les revenus pour le pays afin que la population puisse bénéficier de ces richesses.

De ce qui précède, les ONG de la société civile recommandent aux organisateurs du colloque :

- de leur assurer que les étapes de suivi dudit colloque seront caractérisées par une plus grande ouverture, une plus grande indépendance et un réel effort pour recueillir différents points de vue, en particulier ceux des organisations de la société civile travaillant activement dans ces domaines avec les communautés locales.

LES ONG SIGNATAIRES

Action Contre l’Impunité pour les Droits de l’Homme (ACIDH)

Association africaine de défense des droits de l’homme, Représentation du Katanga (ASADHO/Katanga)

Centre des droits de l’Homme et du Droit humanitaire (CDH)

Comité de suivi pour la contribution des communautés et églises à la transformation humaine (COSCCET)

Conseil Régional des Organisations Non Gouvernementales de développement (CRONGD/Katanga)

Global Witness

Nouvelle Dynamique Syndicale (NDS)

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18 avril 2007

Lubumbashi : rififi encore à l'Assemblée provinciale qui veut se payer grassement avec 60% du budget, le groupe parlementaire de l'ADK pas d'accord !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 18 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 20 avril 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : Controverse autour du budget provincial, un groupe parlementaire pas d'accord

Le groupe parlementaire Alliance des Démocrates katangais (ADK), dénonce la manière « cavalière » avec laquelle le budget de a été voté ce mercredi à l’assemblée provinciale.

Le président de cette plate-forme politique réfute notamment le fait que l’assemblée provinciale se soit octroyée à elle seule 50% des prévisions budgétaires, rapporte radiookapi.net

Mumba Gama parle d’un budget estimé à 14 ou 15 milliards des Francs congolais.
Ceci pour des recettes attendues de 25 milliards pour toute la province du Katanga.

« Si on ne veut pas rendre public le budget, c’est parce que les députés veulent s’attribuer des avantages.
Ils vont prendre 50% des recettes de la province.
L’ADK dit que ce n’est pas possible.
Nous avons des routes et des écoles à réparer, des enseignants et des fonctionnaires à payer.
Nous avons des problèmes d’eau et d’électricité, nous ne pouvons pas en tant que députés consommer à nous seuls 50% du budget que la province peut avoir.
Les membres du bureau et les députés veulent s’octroyer les avantages qui dépassent au minimum 5.000 dollars à chacun et il y en a qui vont jusque dans les 20.000 dollars dans le bureau »
, a-t-il dénoncé.

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17 avril 2007

Lubumbashi : début de l'opération de contrôle du séjour des étrangers au Katanga, puis dans toute la RDC...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 17 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 20 avril 2007

Texte intégral :

Opération contrôle séjour des étrangers au Katanga

La direction générale des migrations a lancé ce mardi 17 avril, à partir de Lubumbashi, une vaste opération de recherche des sans papier sur toute l'étendue du territoire national.

Des équipes mobiles vont passer dans toutes les entreprises pour vérifier les passeports des étrangers.

Ceux qui ne seront pas en ordre seront purement et simplement expulsés.
Déjà, une dizaine d'Asiatiques en situation irrégulière ont été reconduit à la frontière ce mardi 17 et mercredi 18 .

Paul Kaboba et Nicole Ngaka font le point de la question : fichier audio disponible sur le site de Radio Okapi

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13 avril 2007

Lubumbashi : le CERDAC a organisé un séminaire sur le tourisme dans la ville...

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 13 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 26 avril 2007

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: A l'aube du 21e siècle mondialisé - Le CERDAC a organisé un séminaire sur le tourisme dans la ville de Lubumbashi

Par Jean- Marie Yamukabo

La Halle de l'Etoile a abrité, ce vendredi 13 avril 2007, une journée de réflexion sur «les atouts de l'essor du tourisme dans la ville de Lubumbashi ».

A l'aube du 21e siècle mondialisé, le centre d'étude et de recherche documentaire de l'Afrique centrale (CERDAC) s'est proposé de mobiliser les énergies en vue de l'essor du tourisme dans la capitale cuprifère.
Il a, pour ce faire, entreprit avec ses chercheurs, de mener des enquêtes qui ont abouti à la rédaction d'un manuscrit du guide touristique et historique de la ville.
Et pour compléter et enrichir ce travail par des données venant de différentes catégories des professionnels du tourisme, il s'est proposé d'organiser ce séminaire touristique qui est un cadre d'expression et d'échange.

Dans son mot de circonstance, le professeur Lwamba Bilonda, Directeur de CERDAC, a relevé les mérites des uns et des autres dans l'organisation avant de saluer la contribution scientifique et financière du Musée Royal de l'Afrique Centrale (MRAC) de TERVUREN (Bruxelles) et de la section d'histoire du temps présent (SHTP) dont la coopération, vieille de 8 ans, demeure jusqu'à ce jour fructueuse.

Le point de départ serait la rencontre en décembre 1999, avec M. ERIK KENNES venu au Katanga dans le cadre d'échange avec les chercheurs et scientifiques de l'UNILU.
L'objectif de ces assises était d'attirer l'attention des opérateurs économiques et politiques sur la nécessité de s'impliquer dans la promotion du tourisme au Katanga.
Ainsi, l'orateur a-t-il évoqué l'importance du secteur touristique dans le développement de la province.

Pour sa part, M. Guido Gryseels, Directeur de MRAC, a estimé que Lubumbashi bénéficiait des atouts touristiques à mettre en valeur.

Pourtant, les touristes ne connaissent pas la carte de la capitale du cuivre.
La ville manque des panneaux routiers et des signaux lumineux.
Ceci crée des embouteillages sur les axes à intense trafic.
Dans le même ordre d'idées, M. ERIK KENNES, de SHTP, a présenté l'argument des travaux qui a servi d'ossature pour l'analyse de communications développées dans la matinée et dans l'après-midi.

Après un débat fort enrichissant, les participants ont dégagé certaines attitudes de nature à ne pas favoriser l'émergence du tourisme à Lubumbashi notamment les coupures intempestives de l'électricité, en plus de la carence d'eau potable et de délabrement des infrastructures du secteur d'hôtellerie ou d'autres sites d'hébergement.

L'insalubrité dans les maisons de passage et les Guest-Houses de Kamalondo, les tracasseries nocturnes des services de l'ordre figurent dans le lot.

D'où, les touristes préfèrent loger chez des connaissances et amis au détriment des auberges et des hôtels.

Si le secteur d'hébergement demeure un cercle vicieux, les conditions d'accès à l'aéroport international de la Luano sont un handicap à la promotion du tourisme.

La possibilité d'atteindre les installations est réduite à cause de 5 $ exigés par le service de péage. Les conducteurs de taxis libèrent leurs clients à la barrière.
Ce qui occasionne des pertes fréquentes des bagages.

Interpellé, M. Banze, chef de bureau à la division de transports et communication, a souligné que l'aéroport est géré par la RVA.
Cette dernière devrait sensibiliser tous les services affectés à la Luano sur le processus de protection des touristes.

Pour l'orateur, la Division de transports contrôle les entrées et les sorties illégales des aéronefs. Elle s'occupe donc de la sécurité aérienne entre autre du réseau de télécommunication aéronautique servant à la transmission des données météorologiques aux aéroports en vue d'éviter les accidents d'aviation.

Dans la même conception du tourisme, M. Hubert Maheux, Directeur de la Halle de l'Etoile, a privilégié la dimension interne pour que les lushois apprennent à connaître leur ville.

A travers une projection vidéo, il a fait le contour du patrimoine architectural colonial et post-colonial de Lubumbashi au moment où Madame Chantal Tombu, de l'ASBL Dialogues, a analysé l'art contemporain comme atout du tourisme dans la capitale du cuivre.

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Lubumbashi : immobilier public, la ministre des Affaires foncières annule 10 certificats d’enregistrement !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 13 (?) avril 2007
Date de première publication sur Internet : 14 avril 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : immobilier public, la ministre des Affaires foncières annule 10 certificats d’enregistrement

En mission au Katanga, Mme Liliane Pande estime qu’il y a eu magouille dans l’attribution des maisons de l’Etat.

Car les sommes correspondantes à la valeur réelle de ces maisons n’ont pas été versées dans le compte du Trésor public, affirme-t-elle à radiookapi.net

La ministre note une flagrance dans la vente de ces 10 maisons appartenant à l’Etat congolais.

«On ne peut pas brader les biens de l’Etat.
Vous savez qu’il y a plus d’1.900.000 habitants à Lubumbashi.
Mais quand je vois que 5 maisons parmi les 10 ont été vendues à une seule personne, et de surcroît un sujet indien, je me dis qu’il y a eu automatiquement corruption.
Si on pouvait, lors de la désaffectation des maisons de l’Etat, intéresser d’abord les fonctionnaires de l’Etat, là, on comprendrait.
Si vous vous rendez en Inde, je crois que dans les mêmes conditions, on ne peut pas vous octroyer les maisons de l’Etat
», a-t-elle expliqué.

Ainsi, en tant que gestionnaire du patrimoine des domaines privés de l’Etat, elle a décidé de récupérer tous ces biens attribués aux tiers.

"Etant donné que ceux-ci n’ont pas versé pour le compte du Trésor public des sommes correspondant à la valeur réelle de l’expertise", a conclu Mme Pande.

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12 avril 2007

Lubumbashi : Karel de Gucht propose une réforme du secteur minier congolais...alors qu'il ne voulait rien y changer, il y a quelques mois !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 12 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 13 avril 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : Karel de Gucht propose une réforme du secteur minier congolais
Le ministre belge des Affaires étrangères a fait cette proposition ce jeudi à la clôture du colloque scientifique international sur la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier.

Le chef de la diplomatie belge regrette que ce secteur ne soit pas bien organisé alors qu’il participe en grande partie au développement de la RDC, rapporte radiookapi.net

« Nous sommes convaincu que pour financer le redressement du Congo, redressement économique et social, il faudra des ressources.
Et ces ressources au moins dans un premier temps et dans une très large mesure devront venir du secteur minier.
C’est pourquoi il faut organiser ce secteur de sorte qu’il profite à l’Etat et au peuple congolais », a déclaré le ministre belge.

"Pour cela, il faut mettre en place un système de traçabilité des matières minérales. Il y a également", a-t-il poursuivi, "la transparence des sociétés minières en termes de revenus, de dépenses et de taxes qu’elles doivent payer.
C’est autant de mesures qu’il faut mettre en œuvre sous l’égide de la communauté internationale, en étroite collaboration avec l’Etat congolais", a dit Karel de Gucht.

A l’issue de ce colloque, un nouveau système de certification et de traçabilité des minerais de cuivre et de cobalt a été mis en place.

Pour rappel, ce colloque a été organisé par l’Université de Lubumbashi, le Brussels Center of African Studies et le Musée Royal de l`Afrique centrale de Tervuren.

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Lubumbashi : l'IRC recrute 1 Technicien du Système Informatique et des Communications

Source : mediacongo.net
Date de survenance : 12 (?) avril 2007
Date de première publication sur Internet :12 avril 2007

Texte intégral :

Offre d'emploi pour Techniciens du système INFORMATIQUE ET DE COMMUNICATION (Kinshasa et Lubumbashi, au Katanga)

OFFRE D'EMPLOI

L'International Rescue Committee - IRC - cherche à recruter deux (2) Techniciens du Système Informatique et des Communications (ICT Officer/ Information and Communications Technology Officer ) pour ses bureaux de Kinshasa et Lubumbashi.

DESCRIPTION DU POSTE
Le ICT Officer appuiera le bureau Provincial dans la maintenance d'un système d'information fiable et stable. Cela concerne aussi bien l'aspect informatique que celui des communications radio et satellitaire.

RESPONSABILITÉS-CLEFS
- Gestion du serveur et de tous les utilisateurs en réseau.
- Responsable de la sauvegarde, de l'intégrité et de la sécurité des données de travail.
- Chargé de la formation continue du personnel dans le domaine de l'informatique et dans les communications radio et satellitaire.
- Chargé de dépannage (troubleshooting) sur les équipements informatiques et de communication radio et satellitaire ainsi que de la réparation des pannes.
- Suivre et faire suivre les procédures ICT par tous les utilisateurs.
- Gestion des téléphones satellitaires et des factures mensuelles y relatives.

CONDITIONS EXIGÉES
- Avoir un diplôme universitaire dans les domaines concernés et/ou une formation (ou expérience) certifiée.
- Avoir l'expérience de travail dans le domaine de maintenance en Informatique (software et hardware) et administration du réseau (obligatoire) pendant au moins deux ans dans une ONG internationale ou une entreprise bien connue.
- Etre très familier avec l'environnement Windows XP, Window 2000 Server, Office 2003
- Excellente connaissance du français et anglais.
- Bonnes relations humaines avec une capacité de travailler dans un environnement international et multiculturel.
- Avoir de l'expérience dans l'utilisation et la maintenance des équipements de communication radio HF et VFH et satellitaires.


APTITUDES ET CARACTÉRISTIQUES SOUHAITÉES
- Avoir la maîtrise de programmes informatiques : Word, Excel, Powerpoint, Access, Internet, MS Outlook, etc.
- Avoir des aptitudes d'adaptation à la technologie moderne et facilité d'apprendre.
- Etre très attentif et méticuleux aux détails.
- Avoir une grande capacité d'organisation et de gestion des priorités devant des tâches multiples.
- Avoir une capacité de travailler indépendamment et un esprit de proactivité et de créativité.
- Etre communicatif et savoir travailler en équipe.
- Avoir des qualités professionnelles très élevées: discipline, honnêteté, flexibilité, disponibilité aux tâches improvisées et prêt à travailler sous pression.

AUTRES

* Les dossiers de candidature doivent comprendre :
- Une demande d'emploi manuscrite.
- Un curriculum vitae imprimé.
- Des photocopies des diplômes et attestations de service rendu.
- Trois références professionnelles.
- Les coordonnées de contact.

* Résider officiellement en RD Congo
* Marquer le code du poste sur l'enveloppe: ICTOf/KIN - ICTOf/L'SHI, selon que l'on est intéressé par le poste de Kinshasa ou de Lubumbashi.

Ce poste est ouvert aux candidats des deux sexes.

DEPOT DE CANDIDATURE :
BUREAUX DE L'IRC (Kinshasa, Bukavu, Kisangani, Kananga)
Ou par courriel à : Applications@DRCongo.theIRC.org
[N.B. mettre le code du poste dans la ligne d'Objet]

DATE LIMITE : 20 avril 2007.

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11 avril 2007

Lubumbashi : Karel De Gucht annonce que la Belgique travaillera en collaboration avec la RDC au poste frontalier de Kasumbalesa

Source : mediacongo, ACP
Date de survenance : 11 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 16 avril 2007

Texte intégral :

Le Royaume de Belgique travaillera en collaboration avec la RDC au poste frontalier de Kasumbalesa

M. Karel De Gucht, ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique, a annoncé ce mercredi 11 avril au restaurant-bar Bush camp de Lubumbashi que le Royaume de Belgique apportera son concours aux efforts que fournissent les autorités de la République Démocratique du Congo au poste frontalier de Kasumbalesa pour contrôler toutes les sorties des produits miniers destinés à l’exportation, afin de lutter contre la fraude, la sous-évaluation des matières et de la qualité des produits exportés.

C’était au cours d’un dîner offert en son honneur par le gouverneur du Katanga.

Le ministre belge qui effectue son troisième voyage au Katanga, a remercié l’autorité provinciale pour l’accueil chaleureux réservé à sa personne et à sa délégation, avant de souligner que la richesses minérales du Katanga est un atout important pour la relance de l’économie de la RDC par la bonne gouvernance et la bonne gestion des entreprises industrielles et extractives.

Il a indiqué que le Katanga profitera de 40 % des recettes à son développement et il comptera sur le soutien de la Belgique.

Pour sa part, M. Guibert Paul Yav Tshibal, vice-gouverneur du Katanga, a souligné dans son mot de circonstance que le ministre belge est arrivé au Katanga au moment où se tiennent à Lubumbashi un colloque international et la table ronde sur le secteur minier afin de trouver les voies et moyens pour créer une synergie pouvant relever la SNCC et la SNEL ainsi que de donner l’opportunité aux universitaires de réfléchir sur l’exploitation des produits miniers sur la bonne gouvernance. Il a exprimé la détermination du gouvernorat à mettre de l’ordre dans ce secteur.

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Lubumbashi : ouverture prochaine d'un consulat turc ...et jumelage en vue avec Bursa !

Source : mediacongo.net, ACP
Date de survenance : 11 (?) avril 2007
Date de première publication sur Internet : 13 avril 2007

Texte intégral (limité à L'shi) :

Ouverture prochaine à Lubumbashi d'un consulat turc

La Turquie ouvrira prochainement un consulat à Lubumbashi (Katanga) dans le cadre du renforcement de la coopération entre Kinshasa et Ankara, a annoncé mercredi, l'ambassadeur de ce pays en RDC, Ali Engin Oba, qui vient de séjourner au Katanga.

Il a indiqué que lors de son séjour à Lubumbashi, il a évoqué avec le gouverneur de cette province, Moïse Katumbi Tchapwe, toutes les questions liées à l'ouverture de ce consulat.

Le diplomate turc a indiqué par ailleurs qu'il va mettre tout en œuvre dans son pays en vue du jumelage entre la ville congolaise de Lubumbashi et la ville de Bursa, ancienne capitale de l'empire Ottoman.

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09 avril 2007

Autobiographie d'un lushois passé par l'UNILU: "Kassapard, de zéro à l'infini"...

Source : AllAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : ? 2006 ?
Date de première publication sur Internet : 09 avril 2007

Texte intégral :

Congo-Kinshasa: Kassapard, de zéro à l'infini (*),le roman de Gollah-Roy
Le Potentiel (Kinshasa)9 Avril 2007 Publié sur le web le 9 Avril 2007 Richard Ngapi

Pambu, quoi qu'étant une pure fiction, ressemble à une autobiographie.

A y lire entre les lignes, l'on ne peut s'empêcher de remarquer que l'auteur raconte sa propre aventure.

De sa tendre enfance, passant par les méandres de l'ambiance académique jusqu'à la recherche du mieux-être sous d'autres cieux après des brillantes études en médecine vétérinaire à Lubumbashi, l'auteur ne s'éloigne pas de sa propre expérience de vie.

Parfois, après autant d'années passées sur le campus, on aurait dû souhaiter y demeurer éternellement. Mais il faut partir affronter d'autres réalités : la lutte pour la survie. « En partant, je réalisais parfaitement bien que le pont qui me reliait à la vie facile, celle où l'on savait d'avance de quoi serait fait midi, venait d'être coupé », écrit-il.

Lorsqu'il quitte la faculté, le Kassapard, autrement dit le ressortissant de l'Université de Lubumbashi, est confronté à la dure réalité du manque d'emploi. Convaincu, toutefois, que ceci n'est qu'un complément circonstanciel de lieu et de temps, il voyage à travers sa patrie et constate ce paradoxe : à l'immensité de la tâche à accomplir pour développer le pays ne répond qu'une absence de volonté politique.

Ayant perdu ses illusions, le Kassapard se plonge alors dans l'analyse des maux qui accablent sa terre natale : médiocrité de la classe politique en place, macabre déchéance des valeurs morales, culturelles, sociales et économiques et Dictature !

Il n'arrive pas à comprendre et se pose des questions.
« Non décidément, je n'arrivais pas à comprendre une telle négligence de la part d'un pays comme le Zaïre où coexistaient un ministère de la Conservation de la nature, un ministère de l'Agriculture et un autre de l'Environnement et Tourisme.
Quel était le boulot que tous ces respectables messieurs foutaient dans ces ministères ? » (p.44).

S'en suit une sorte de révolte.
« Ma révolte intérieure était sous-tendue par l'idée que l'économie du vingtième siècle était avant tout fondée sur l'économie agricole ; c'est en tout cas cela que je venais d'apprendre à l'université ; c'est aussi cela que venait de prouver le succès de l'économie des Etats-Unis d'Amérique ».

Mais, puisqu'il faut survivre, il fallait s'adapter et donc tricher.
Cela ne réussira malheureusement pas à notre Kassapard.
Incarcéré, il lui faudra également affronter une prison morale : la souffrance de se savoir incapable de venir en aide à ses proches comme à son pays.

Le livre est réparti en 2 tomes : le premier livre est intitulé « Le jour ».
Il se subdivise en 3 parties, à savoir Réminiscences (I), Luminescence (II), De l'itinérance (III).

C'est avec une lueur d'espoir que l'auteur ouvre ce premier livre.
« Le jour était déjà bien levé lorsque j'ouvris les yeux », écrit-il. Après avoir narré sa vie d'enfance.

Le second livre s'intitule « La nuit ».
Il est s'étale sur trois parties : De l'errance (I), A la délinquance (II), Puis la déchéance (III).

Ici, C'est le désespoir qui habite notre Kassapard après avoir tenté en vain de survivre, de s'adapter et de tricher.

« Le soleil n'est pas fait pour nous ; c'est la nuit qu'il faut tricher » (p.265).

Mais au bout du compte, l'auteur ne tombe pas dans la fatalité.
« Toi qui, ce soir a tout perdu, demain, tu peux gagner », conclut-il, paraphrasant Johnny Hallyday.

(*) Pambu Gollah-Roy, "Kassapard, de zéro à l'infini", (Tome I), Les Editions du Panthéon, Paris, 2006, 285 P.

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08 avril 2007

(Kinshasa...) CAF : TP Mazembe domine Far 1-0...Katumbi a offert places et transport par avion aux supporters, kinois et lushois !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 08 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 09 avril 2007

Texte intégral :

Caf: Mazembe domine Far 1-0

Le Tout puissant Mazembe a battu les Forces armées royales du Maroc (1-0).
Rencontre des 1/8 de finale aller de la 11e édition de la Ligue des Champions jouée dimanche 8 avril au stade des Martyrs, rapporte radiookapi.net

Près de 80.000 personnes s’étaient données rendez-vous au stade des Martyrs de Kinshasa pour soutenir l’unique représentant congolais en compétition africaine interclubs.

Moise Katumbi, président des Corbeaux de Lubumbashi avaient offert au public kinois et lushois (2 avions affrétés ont amené de Lubumbashi 240 supporters) les places gratuites au pourtours.

Côté terrain, Santos Mutubile, coach de Mazembe a aligné contre les Far du Maroc, les joueurs qui ont qualifié le club pour ce stade de la compétition.

Pour L’international Robert Kidiaba Muteba, dans les perches, Nkulukuta Miala à gauche, Janvier Besala à droite.
Félicien Kabundi Tshiamalenga et Ngoy Mbomboko ont évolué dans l’axe central de la défense.
Pamphile Mihayo Kazembe, Bedi Mbenza et Malandji Mbumba occupent le milieu de terrain.
Alain Kaluyitukadioko et Kasongo Ngandu sont placés sur le flanc gauche et droit de l’attaque de Mazembe.
Le remuant Trésor Mputu Mabi est placé au cœur de la défense marocaine.

L’option est donc offensive.

L’équipe marocaine bien regroupée en défense, met en échec plusieurs tentatives des Corbeaux.
La mi-temps surprend les deux équipes sur le score de 0-0.

Au retour des vestiaires, Mazembe continue à mettre la pression.
Les marocains de leur côté procède par des contre-attaques.

Malandji Mbumbu est remplacé par le milieu de terrain offensif Lusadisu Basisilua.

Alors qu’on joue la 63ème minute de jeu Trésor Mputu est fauché dans la surface de réparation par Djawash.
Le penalty est transformé par Alain Kaluyitukadioko.

Malgré plusieurs autres occasions de buts, le score restera à 1 but à 0 en faveur de Mazembe.

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06 avril 2007

Lubumbashi : « Les revenus du Katanga doivent profiter aux Katangais », selon le représentant adjoint du secrétaire général des Nations Unies au Congo

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 06 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 07 avril 2007

Texte intégral :

« Les revenus du Katanga doivent profiter aux Katangais »

Ross Mountain l’a déclaré ce vendredi 6 avril à Lubumbashi.
Selon le représentant adjoint du secrétaire général des Nations Unies au Congo, chargé des questions humanitaires, cela pourrait réduire la pauvreté dans la province.
C’était lors de sa rencontre avec le gouverneur de province, note radiookapi.net

Ross Mountain demande aux autorités provinciales de mettre l'accent sur la lutte contre l'exploitation illégale des minerais, la fraude et la corruption.

Il annonce également le soutien de la MONUC au programme du gouvernement.

« Nous sommes entrain de soutenir le gouvernement et de mettre en place les politiques qu’ils ont annoncées avec la formation du gouvernement, surtout le contrat de gouvernance avec la population.

Il y a les propositions sur les ressources minières, dont les contrats devraient être revus pour assurer qu’ils servent à la population, bien sûr, qui devrait bénéficier des richesses des mines.

On est tout à fait prêt à aider, [Nous] les Nations Unies.
Ça englobe évidemment le PNUD qui s’occupe de ce genre de questions.

On est également entrain de discuter sur comment aider les communautés des creuseurs et des autres qui ont des besoins, et des partis des Nations Unies comme les BIT et autres, qui cherchent à voir comment on peut aider ces communautés ».


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05 avril 2007

Lubumbashi : Katumbi exige des entreprises privées de payer un salaire mensuel minimum de 100 $ à chaque ouvrier et la fin du système des journaliers

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 05 (?) avril 2007
Date de première publication sur Internet : 06 avril 2007

Texte intégral :

Situation des journaliers dans les entreprises du Katanga.

Le gouverneur du Katanga exige des entreprises privées de payer un salaire minimum de 100 dollars américains à chaque ouvrier.

Moise Katumbi Chapwe souhaite aussi mettre fin au système des journaliers dans toute la province du katanga.

Le gouverneur vient même de mettre sur pied une commission chargée d'appliquer cette décision.

Mais le patronat ne semble pas prêt à appliquer cette exigence du gouverneur d’autant plus que cette décision n’a pas encore été coulée sous forme de loi.

Nicole Ngaka et Jr Lungembo reçoivent Marie-Ange Lukiano Mufwankol, ministre du travail et de la prévoyance sociale : écouter le fichier audio sur Radio Okapi

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04 avril 2007

Lubumbashi : Kabila découvre l'état de délabrement du zoo, le programme JACK et les richesses culturelles du musée national !

Source : DigitalCongo.net, ACP
Date de survenance : 04 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 06 avril 2007

Texte intégral :

Le Président Kabila se rend compte de l’état de dégradation avancée du jardin zoologique de Lubumbashi, se fait expliquer le programme JACK (jeunes animaux confisqués au Katanga) et découvre les richesses du musée de Lubumbashi !

Le Président Joseph Kabila Kabange qui séjourne à Lubumbashi depuis le 30 mars dernier, a visité ce mercredi 4 avril le jardin zoologique de cette ville où il s’est rendu compte de sa dégradation très avancée.

(prochainement, quelques photos récentes de ce zoo...)

Le Chef de l'Etat a fait le tour de ce jardin zoologique sous la conduite de son directeur, Musabao, constatant l'état d'abandon dans lequel il se trouve alors qu’il faisait jadis la fierté du pays, selon son directeur, étant donné qu'il était l'un des plus importants d'Afrique.

Faisant d'une pierre 2 coups, le Président Joseph Kabila a mis à profit cette occasion pour se faire expliquer la mission assignée au programme JACK (jeunes animaux confisqués au Katanga) qui s'occupe de la récupération, des soins et de la remise en nature des jeunes animaux saisis auprès des braconniers et des trafiquants.

Aussi, a-t-il été informé de difficultés auxquelles le programme JACK est confronté, notamment la lutte qu'il mène contre les braconniers.

Le Chef de l'Etat s'est rendu le même jour au musée de Lubumbashi où il a découvert les richesses culturelles de la RDC en général et du Katanga en particulier.

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03 avril 2007

Lubumbashi : suite à l'intervention de la MONUC, reprise de l'assistance alimentaire du gouvernorat pour l'ancien chef Mai-Mai Gédéon et ses hommes

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 03 avril 2007
Date de première publication sur Internet : 04 avril 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : reprise de l'assistance alimentaire pour l'ancien chef Mai-Mai Gédéon et ses hommes

C’est le fruit des tractations entre la Monuc Lubumbashi et les nouvelles autorités provinciales du Katanga, rapporte radiookapi.net

Après sa reddition au mois de mai de l’année dernière, Gédéon et quelques uns de ses proches dont sa femme et ses combattants étaient pris en charge par le gouvernorat de province.

La ration alimentaire pour cet ancien chef Mai-Mai et ses dépendants était évaluée à 100.000 francs congolais par semaine.

Le départ du gouverneur Kisula Ngoy avait mis fin à cette prise en charge.

Dès le début de l’année, la Monuc s’est impliquée pour la reprise de l’assistance au profit de Gédéon et ses proches par les autorités provinciales.

Après une rencontre entre les responsables de la Monuc et les nouvelles autorités, un compromis a été trouvé et depuis ce mardi 3 avril, le gouvernorat du Katanga a accepté à nouveau cette prise en charge pour un montant de 50.000 fc par semaine.

C’est le 19 mai 2006 qu’un mandat d’arrêt a été établi à l’encontre de Gédéon.
Jusqu’à ce jour, l’auditorat militaire mène des investigations pour confirmer ou non l’inculpation.

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Lubumbashi : la SNCC accusée d'escroquerie et de comportement immoral à Kabalo, reconnaît les faits...mais "invite à la patience" !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : depuis août 2006 !!!!!
Date de première publication sur Internet :03 avril 2007

Texte intégral :

Lubumbashi : la SNCC accusée d'escroquerie
Les plaignants, 43 commerçants du Nord-Katanga en séjour à Lubumbashi, affirment avoir versé les frais de transport de leurs marchandises depuis 7 mois.

Jusqu’à ce jour, aucun wagon n’a été mis à leur disposition, rapporte radiookapi.net

En conséquence, une partie de ces marchandises, du maïs essentiellement, est en train de pourrir dans les entrepôts, disent-ils.

Selon l’un des commerçants, 63.241 dollars américains ont été versés depuis août depuis août 2006 au directeur de la SNCC Kabalo.

« Lorsque les wagons arrivent, ce directeur les cèdent aux autres et exigent un pourboire avant de nous servir », a affirmé la même source justifiant leur déplacement de Lubumbashi.
« C’est pourquoi nous venons ici voir les autorités de la société afin qu’elles interviennent. »

Contactés, les responsables de la Société Nationale de Chemins de fer du Congo ont reconnu fondée la plainte de ces opérateurs économiques.
Néanmoins, ils ont invité ces derniers à la patience, les rassurant que des efforts sont fournis pour renforcer le charroi et évacuer leurs marchandises.

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02 avril 2007

Kipushi : la cité transformée en élevage sauvage de porcs , la santé publique et les autres activités en péril...

Source : mediacongo.net, Syfia
Date de survenance : avril 2007, et avant, et après !...
Date de première publication sur Internet : 05 avril 2007

Texte intégral :

Kipushi, la cité des cochons

A Kipushi au Katanga, des agents de la Gécamines mis en retraite se sont reconvertis en éleveurs de cochons.

Du coup, l’ancienne cité minière s’est transformée en une vaste porcherie où les bêtes divaguent en pleine rue.
Le service de l’environnement tente d’y mettre fin, mais les ex-mineurs résistent…

C’est sans beaucoup d’encombres qu’on arrive, à Kipushi, petite cité située à une demi-heure de route - 30 km - de Lubumbashi, la capitale du Katanga.

Comme Kolwezi et Likasi, Kipushi fait partie de la riche bande cuprifère qui s’étend du Katanga jusqu’au-delà de la frontière zambienne, toute proche.

Sur un check point à l’entrée de la cité, des policiers contrôlent les véhicules. Tout près de là, un petit marché bien achalandé en légumes, haricots, pommes de terre, manioc, maïs…

Aux abords s’étale un immense dépotoir d’immondices, essentiellement des produits alimentaires avariés.
C’est là que viennent se régaler des milliers de cochons qu’élèvent, depuis 3 à 5 ans maintenant, des anciens de la Gécamines.

Tombée en faillite dans les années 90, l’entreprise publique, qui exploite le cuivre et le cobalt dans cette province, a dû réduire drastiquement son personnel.

Sur des effectifs de 25.000 travailleurs, 10.000 sont partis en "retraite volontaire" en 2003, dans le cadre du programme d’assainissement de la société soutenu par la Banque mondiale.

Les «retraités» ont touché des décomptes forfaitaires allant de 40.000 à 50.000 $ pour les cadres, de 2.000 à 10.000 $ pour les autres catégories professionnelles.

A Kipushi, un petit nombre d’entre eux s’est tourné vers l’agriculture, que certains pratiquaient déjà.
Mais la grande majorité a investi son argent dans l’élevage des cochons.

Selon les services vétérinaires de la place, 675 éleveurs possèdent ainsi près de 35.000 têtes de bétail (mâles, femelles et pourceaux).

PAGAILLE DANS LES RUES

Pour les ex-mineurs, la reconversion est un pari osé.

Car la plupart n’ont pas été chercher loin.
Craignant les vols des bétails très fréquents dans les fermes, ils ont préféré construire des enclos d’élevage dans des parcelles et villas rachetées à leur ancien employeur.

Ainsi dans le quartier «Safricas» (ancien quartier Gécamines), 7 parcelles sur 10 ont de petites porcheries de fortune de 2 mètres carrés ou plus, entourées de fils barbelés.
80% des cochons élevés dans ce quartier passent leurs journées dans ces enclos.
Les autres sont carrément dans la rue.

A 18 heures, chaque éleveur lâche ses bêtes, qui se mettent à courir dans tous les sens. La pagaille est alors totale…

Profitant de ce moment de liberté, les animaux se répandent dans Kipushi.
Certains vont vers les champs et la rivière tout proches, d’autres prennent d’assaut une grande poubelle installée dans un espace vert, ou se dirigent vers le marché…

Pour une habitante du quartier propriétaire de 12 cochons, les bêtes enfermés toute la journée risquent de ne pas bien grandir.
Il leur faut, dit-elle, un peu de liberté.
«A ces heures là, ils se détendent et ne dérangent personne.
Et s’ils peuvent se nourrir dans les poubelles, il n’y a pas de mal car je ne les nourris pas assez par manque de moyens…», explique-t-elle.

Mais les animaux en divagation font des dégâts partout, notamment chez les agriculteurs.
Les plaintes ne manquent pas.
«Nous sommes obligés de veiller sur notre petit champ chaque jour, même le dimanche sinon les cochons du quartier vont tout détruire, raconte Wivine Rehema, âgée d’une vingtaine d’années. Qu’ils les amènent dans une ferme, c’est mieux…»

LES COCHONS N’ONT QU’A BIEN SE TENIR

Les bêtes rentrent généralement tard la nuit dans leurs enclos.
D’autres s’égarent parfois.
Le lendemain, leurs propriétaires se lancent à leur recherche et ont de la peine à les retrouver parmi d’autres.

Yves Liwena, le seul médecin vétérinaire de la région, s’inquiète de leur divagation. «Ces animaux ne sont pour la plupart pas soignés», prévient-il. Il énumère les maladies déjà fréquentes dans la cité, causées par les bêtes : gale, téniasis, sistiserkoze (filaires qui s’attaquent aux muscles), ascaridioses…

Les services vétérinaires et de l’environnement ont d’ores et déjà saisi le procureur près la Cour d’Appel de Lubumbashi pour mettre fin à la pagaille.

«Une fois les décisions arrêtées, nous lancerons une opération qui consistera à tuer à l’arme blanche toute bête en divagation et l’incinérer par la suite…», affirme un agent de ces services.

Mis au parfum de la démarche, les éleveurs, indignés, se préparent à la résistance.
" Nos cochons, c’est notre seul espoir. Nous sommes au chômage et nos enfants étudient grâce à cet élevage…", proteste Yav.

Un cochon vendu sur le marché local rapporte 30 à 50 $.
De quoi payer les frais en 3 tranches d’une année à l’Université.

«C’est notre seule source de revenus.
Si jamais ils tuaient mes cochons, je vais les ensorceler», dit un éleveur, particulièrement remonté.

Lien vers le texte original, intégral

 
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