27 février 2007

Lubumbashi : encore du rififi juridico-cadastral...le cabinet Muyambo accusé de tentative de spoliation de terrains de Mbaka Kawaya !

Source : DigitalCongo/congoreperes.net
Date de survenance : ? février 2007
Date de première publication sur Internet : 27 février 2007

Texte intégral :

Gestion des conflits fonciers au Katanga : le cabinet Muyambo dans une tentative de spoliation de Mbaka Kawaya

Par Roger Kasongo

Critiqué dans sa façon de gérer les conflits fonciers, le cabinet Muyambo tente de spolier une ferme dont l’ancien Pdg de la Gécamines Mbaka Kawaya se déclare propriétaire attitré.

Le dossier déféré devant le juge pénal fait grand bruit actuellement à Lubumbashi au Katanga.

Des échos en provenance de la capitale du cuivre Lubumbashi rapportent une affaire à la base d’une chaude controverse autour de dossiers fonciers fumants.

Ils sont encore nombreux ceux qui refusent d’entendre le coup de sifflet du chef de l’Etat sanctionnant la fin de la récréation.

S’ils cherchent à se positionner au gouvernement ou dans les autres institutions, souvent au prix des trahisons honteuses, c’est seulement pour protéger des biens, pour la plupart acquis de manière douteuse.

Le cabinet MUYAMBO cause des misères au vice-ministre honoraire MBAKA KAWAYA en tentant de lui spolier la ferme ex-Rostenne à Lubumbashi, acquise pourtant selon les procédures légales.

Rien de bon

Ce n’est malheureusement pas le premier cas du genre pour ce cabinet très critiqué au Katanga pour sa gestion des conflits fonciers.

Si toutes les instances dirigeantes du pays ont été sensibilisées à ce sujet, c’est parce qu’on n’attend rien de bon et de juste de la part de l’actuelle ministre des Affaires foncières, une collaboratrice de Me MUYAMBO qui ne saura rien faire qui mette en mal son protecteur.

Me KUNDA PENSOLO et tout le cabinet MUYAMBO savent que Mr MBAKA a acquis, dans les normes et pour le compte de sa fille, MBAKA WALITA, résidant aux Etats Unis la ferme ex – Rostenne à Lubumbashi.

L’acte de cession existe, signé entre lui et Madame HAMICI FEZA, renseignant que cette dernière, liquidatrice de la succession de feu son père, agissait dans la légalité dès lors que cette ferme était acquise dans le cadre de la Zaïrianisation et que la dette y relative avait été apurée.

En effet, dans sa lettre n° 252.21/00672/84, le commissaire d’Etat KIAKWAMA KIA KIZIKI attribuait la ferme au précité et, pour sa part, l’OGEDEP a reconnu l’apurement intégral de sa dette par sa lettre n° ADG/ADT/DR/KY/MF/237/2003 du 08/04/2003. C’est ce qui justifie l’attestation de cession de propriété n°001/2003.

Le cabinet MUYAMBO qui aurait été saisi par Mr Rostenne sait que l’histoire est pendante au tribunal de paix de la commune de Kenya.

Curieusement, ce même cabinet se prévaut d’un jugement hypothétique n° RC 16503 du tribunal de grande instance de Lubumbashi pour spolier la ferme.

Avec des documents apparemment faux, Me KUNDA a conduit le conservateur des titres immobiliers pour spolier la concession, la morceler en trois parties dont le tiers reviendrait à Me KUNDA qui, à son tour, fort de son statut de nouveau « propriétaire », a distribué des parcelles contre payement de fortes sommes d’argent.

Subterfuge

Les faux documents portent sur une donation de ladite ferme que Mr Rostenne aurait faite à son ancien travailleur ou à sa veuve qui occupait illégalement une maison de cette ferme et qui procédait à la vente illicite des parcelles de cette ferme.

C’est avec ces documents qu’ils auraient obtenu le jugement du Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi.

Le subterfuge a été découvert et dénoncé par la population qui constate que ces cas sont légion de la part du cabinet impliqué dans l’affaire.

A la demande du vice – ministre MBAKA, l’Armée est arrivée sur les lieux pour empêcher KUNDA de poursuivre son opération illégale.

Mais le mal était déjà commis.
Dans une plainte contre KUNDA et consorts adressée au Bâtonner de l’ordre des Avocats de Lubumbashi, le vice – ministre honoraire le prie « d’examiner avec célérité le cas de cet avocat véreux, de ses acolytes et commanditaires qui se sont spécialisés dans le détournement des biens d’autrui… ».

La fin de la récréation a été sifflée pour tout le monde.

En ce compris Me KUNDA et les membres du cabinet MUYAMBO.
Un cabinet d’avocats sécurise en défendant. Il ne doit pas constituer un danger et un outil d’intimidation pour les autres citoyens.

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